Les crypto-monnaies sont très en vogue chez les 18-25 ans, qui sont très nombreux à investir en elles.
Les manifestations d'une ampleur historique qui secouent le pays en ce moment sur la question des retraites sont un des signes de l'inquiétude des Français quant à leur avenir. Alors, pour s'y préparer, les jeunes épargnent très tôt. Et pour de plus en plus d'entre eux, cela passe par la crypto-monnaie.
1 jeune sur 7 dans la crypto
FTX, Celsius, Luna… Autant de noms qui ont beaucoup occupé l'actualité l'an dernier et apporté une mauvaise publicité à la crypto-monnaie. Ces scandales, certains d'une ampleur planétaire comme pour FTX, ne font pourtant pas peur à la jeune génération.
C'est ce qui ressort d'un sondage mené par OpinionWay et 20 Minutes. Celui-ci révèle que 14 % des 18-25 ans du pays veulent investir ou ont investi dans les crypto-monnaies. Malgré son côté très volatil, cet investissement ne fait pas peur à cette génération. Preuve d'une aversion au risque peut-être moindre que chez les générations précédentes, ils sont 37 % de la même tranche d'âge à être intéressés par l'acquisition d'actions en Bourse.
Une génération épargne ?
Il faut dire que l'avenir semble moins assuré pour ceux nés aux alentours des années 2000. L'âge de la retraite pourrait être reculé à 64 ans alors que certains politiques comme Édouard Philippe parlent déjà d'un nouveau seuil à 67 ans. Couplée au chômage des seniors (seuls 56 % des plus de 55 ans ont un emploi en France), cette perspective impose de plus en plus la nécessité de posséder un bas de laine pour les moments difficiles.
Résultat, 73 % des 18-25 ans épargnent, en majorité avec le livret A (82 %) et le livret jeune (40 %). Les moins de 35 ans sont en valeur absolue ceux qui mettent le plus de côté, avec une moyenne de 264 euros par mois, contre 244 pour l'ensemble de la population.
Mais si les chiffres globaux montrent une diversification des investissements chez les jeunes, permettant de relativiser les risques crypto sur leur portefeuille, ils sont en revanche encore nombreux à suivre les conseils d'influenceurs peu recommandables. 38 % des moins de 35 ans à l'écoute de cette sphère ont été, selon une étude de la plateforme Spak, victimes d'une arnaque. Et si le problème était plutôt là ?
Sources : Europe 1, 20 minutes