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Plusieurs hébergeurs de fichiers comme UpVid ou Uqload sont visés par une demande de blocage. En cause, la présence de nombreux fichiers illégaux.

La guerre contre le piratage ne s'arrête donc jamais. Et aujourd'hui, selon une information du média L'Informé, ce sont les hébergeurs UpVid, Uqload, Fembed et UVideo qui sont visés par une plainte de plusieurs syndicats de l'audiovisuel.

Une plainte portée par le monde du cinéma

Et il y a du beau monde. Parmi les plaignants, on retrouve le Syndicat des producteurs indépendants (SPI), l'Union des producteurs de cinéma (UPC), la Fédération nationale des éditeurs de films (FNEF), le Syndicat de l'édition vidéo (SEVN) et l'Association des producteurs indépendants (SPI).

Ils se sont regroupés pour obtenir de la justice un blocage de la part des fournisseurs d'accès à Internet (FAI) des hébergeurs vidéo UpVid, UVideo, Uqload et Fembed. Bien que ces derniers ne soient pas spécialisés dans le contenu piraté et accueillent aussi du contenu légal, les différents plaignants estiment que la majorité de leurs revenus repose sur le piratage.

Pour soutenir leur argumentation, ils mettent en exergue les recettes publicitaires obtenues par les hébergeurs grâce aux vidéos illégales ainsi que la rémunération fournie par ces mêmes hébergeurs aux pirates. Ils pointent également du doigt les différents annuaires de sites de téléchargement fermés au fil du temps et qui redirigeaient vers ces hébergeurs. Enfin, ils regrettent qu'aucun outil de signalement de contenu illégal ne soit mis en place afin de pouvoir permettre leur retrait.

Un blocage qui serait une première

Mais si les représentants des ayants droit ont un dossier de plaintes qui peuvent être entendues, leur demande n'en reste pas moins inédite. Jusqu'à ce jour, le juge n'a ordonné que le blocage par les FAI de sites de retransmission d'événements sportifs, de sites illégaux et d'annuaires de liens.

Jamais un hébergeur légal, au sein duquel du contenu illégal peut être retrouvé, n'a eu pour le moment à subir ce genre de mesure. En obtenant un hypothétique blocage, les ayants droit feraient monter d'un cran le champ des sanctions.

Pour autant, comme l'indique L'Informé, un tel dossier ne pourra pas recevoir de conclusion rapide. Il faudra ainsi sûrement plusieurs mois avant qu'un verdict soit rendu.