Plutôt discret au moment où ses compères s'affrontaient avec la première génération de graveurs DVD double couche, le fabricant nippon Pioneer a été, à la surprise générale, le premier à ouvrir le bal des hostilités sur la gravure 16x avec le lancement cet été du DVR-108. Succès retentissant, le DVR-108 jouit aujourd'hui d'une popularité assez élevée ce qui n'a pas empêché les concurrents de Pioneer de dévoiler leurs propres graveurs 16x. L'occasion pour nous de faire le point sur la gravure 16x, les premiers médias étant enfin là (du moins dans nos labos) alors que les graveurs 16x se généralisent chez la plupart des constructeurs. Nous retiendrons pour ce test les derniers modèles en provenance de LiteOn, MSI, Nec, Philips, Pioneer et Sony.
Au-delà de la simple comparaison entre les modèles, cet article aura pour but d'évaluer les performances des différents graveurs 16x, et comme à la folle époque de la course aux X sur les graveurs CD-Rom, on s'attardera sur la méthode d'écriture retenue par chaque constructeur. Vaut-il alors mieux retenir un graveur Z-CLV ou un graveur CAV ou bien encore un modèle P-CAV pour bénéficier des meilleures performances ? Nous tacherons de répondre à cette question, et à bien d'autres, tout au long de ce comparatif.
Z-CLV vs P-CAV & disques durs
Hormis des différences esthétiques et fonctionnelles, les divers graveurs 16x de notre panel se distinguent avant tout par le procédé retenu lorsqu'il s'agit d'écrire les données sur le disque. Ici, deux méthodes distinctes s'affrontent avec d'un côté le Z-CLV, de l'autre le P-CAV. Le procédé P-CAV (Partial Constant Angular Velocity), retenu par Nec, consiste à augmenter la vitesse de gravure en douceur pour obtenir une progression exponentielle. Dans l'absolu si l'on se base sur les performances pures, ce procédé est préférable au Z-CLV (Zoned Constant Linear Velocity), utilisé par Pioneer. Z-CLV qui, rappelons-le, consiste à augmenter la vitesse d'enregistrement par paliers. Autre considération intéressante, une gravure Z-CLV en 12x peut être aussi rapide au final qu'une gravure Z-CLV en 16x, tout dépendant de la durée pendant laquelle le graveur maintient constante la vitesse de 16x. Le P-CAV semble donc plus séduisant, d'autant qu'il présente moins de risques au niveau du gap, mais seulement voilà, à la vitesse de 16x il faut disposer d'un disque dur offrant un débit suffisamment rapide pour alimenter le graveur d'un flux de données constant qui dépasse les 20Mo par seconde.Autre phénomène intéressant à analyser, la plupart des graveurs P-CAV 16x, à l'exception notable des LiteOn et Sony, présentent des graphiques en dent de scie sous Nero CD/DVD Speed avec de fréquentes chutes de la vitesse d'écriture. À première vue on pourrait penser que cela est dû à une faiblesse du disque dur ou à un problème de fiabilité des médias. En réalité, il n'en est rien, nous dit-on, et ces variations perpétuelles seraient dues aux technologies d'optimisation de la puissance du faisceau laser qui auraient quelque peu évolué. Autrefois, les mécanismes de type OPC analysaient la qualité du média avant la gravure alors que maintenant la qualité est analysée en permanence durant l'intégralité du processus d'enregistrement. Du coup, des réajustements sont effectués très fréquemment ce qui explique les variations intempestives relevées sur les graphiques. Cette solution n'est pas forcément très rassurante, car parfois les chutes sont importantes ce qui accentue le risque de provoquer des gaps... Et ce n'est pas la quantité ridicule, voire risible, de mémoire cache embarquée par les graveurs DVD qui peut pallier à ce type de phénomènes. Cette explication avancée par certains constructeurs pourrait sembler peu convaincante surtout lorsque l'on s'attarde sur la courbe du modèle de LiteOn qui est un modèle du genre. Nullement perturbée, la gravure 16x semble ici donner les meilleurs résultats, pourtant l'habit ne fait pas le moine et nous aurons l'occasion de vérifier ce vieil adage un peu plus loin...
A gauche la gravure "pseudo" 16x du Nec, au centre les 16x de MSI, à droite la gravure 16x apparement propre made in LiteOn
LiteOn SOHW-1633S
Acteur incontournable dans le monde de la gravure, LiteOn n'est pas en reste sur le front des graveurs 16x avec le tout récent SOHW-1633S. Comme à l'accoutumée avec le constructeur taiwanais, le graveur se présente physiquement comme une unité demi-longueur et sa façade beige abrite un tiroir, un bouton d'éjection, une molette de réglage du volume, une prise casque ainsi qu'une diode et un trou d'éjection d'urgence. À l'arrière, le graveur comporte un connecteur IDE, une prise Molex, un cavalier de configuration maître/esclave ainsi que deux sorties audio analogiques et numériques. De présentation classique, le SOHW-1633S utilise un chipset Medallion MT1828E épaulé par 2 Mo de mémoire tampon. Cela permet à LiteOn de proposer une prise en charge exhaustive des divers formats de DVD, à l'exception notable du DVD-RAM. Côté vitesse pure, le SOHW-1633S enregistre les DVD+R en 16x par le biais du procédé CAV alors qu'il se limite à 8x pour les DVD-R en Z-CLV contre seulement 2.4x pour les DVD+R9 (média double couche). Le dernier firmware en date apporte quelques modifications à ses spécifications en faisant passer la vitesse de gravure des DVD-R à 12x alors que l'enregistrement des DVD double couche peut dorénavant s'effectuer en 4x. Les médias DVD réinscriptibles sont quant à eux gravés en 4x alors que la vitesse de gravure des CD-R est de 48x contre 24x pour les CD-RW. Les opérations de lecture s'effectuent pour leur part aux alentours des 16x pour les DVD et à 48x pour les CD. LiteOn annonce par ailleurs un temps d'accès de 160 ms pour les deux types de média et son graveur, comme tous ceux de ce comparatif, ne supporte pas le standard Mount Rainier. Compatible SAO Raw & DAO RAW, le dernier-né de LiteOn supporte le CD-Text ainsi que les CD-Audio protégés par Key2Audio. Il est par ailleurs doté d'un système de correction des erreurs C2.
Le 1633S de LiteOn
Quelque peu en retrait par rapport à ses congénères sur le plan des vitesses pures, puisqu'il n'est pas de type full 16x, le dernier bébé de LiteOn bénéficie de quelques technologies maison comme le SMART-BURN qui vise à empêcher les erreurs de sous-alimentation de la mémoire tampon ou bien encore le SMART-X qui ajuste la vitesse d'extraction en fonction de la qualité du média. LiteOn a également doté son graveur de la technologie VAS qui est censée réduire les vibrations et autres nuisances sonores. Censée, car dans les faits, le SOHW-1633S est tout de même bruyant. C'est d'ailleurs avec le NEC le graveur le plus bruyant de cette sélection. Dans sa version boîte, le petit dernier de chez LiteOn est livré avec quelques accessoires dont un câble audio, un jeu de vis, un média DVD+R vierge ainsi qu'un CD de Nero 6 en version OEM et de PowerDVD 5.
Les caractéristiques du graveur LiteOn d'après Nero
Nous aurons l'occasion de le voir plus loin, mais LiteOn aurait pu signer un sans-faute avec son SOHW-1633S dont le firmware se montre relativement conciliant si seulement le taux d'erreur n'était pas aussi élevé. En effet le graveur, non content d'être le seul à avoir purement et simplement refusé de graver notre DVD+R9 Traxdata, présente un taux d'erreur tout simplement inacceptable. Courant octobre nous reprochions au SOHW1633S ses limitations inexplicables au niveau des performances comme les 2.4x en DVD+R9 ou les 8x en DVD-R : nous avons visiblement été entendus puisque LiteOn a remédié à ses faiblesses par le biais d'un nouveau firmware comme nous le mentionnons plus haut.
MSI DR16B
Premier sur le marché de la carte mère, premier sur le marché de la carte graphique : MSI a su devenir incontournable dans le paysage de l'industrie informatique. Bien que l'optique ne soit pas son métier de base, le taiwanais conçoit et développe, depuis plusieurs années déjà, des graveurs plus ou moins novateurs. Toutefois, le groupe a récemment opéré un virage à 180° en cédant l'usine où étaient produits ses graveurs pour sous-traiter cette activité à un partenaire. Lancé tout récemment, le modèle qui nous préoccupe aujourd'hui répond au doux nom de DR16-B et est le premier graveur DVD 16x de MSI. Dans les faits, ce graveur est un clone du BenQ DW1620 et seul leur firmware est différent. À première vue, le dernier né de MSI ne dispose d'aucune fonctionnalité révolutionnaire, pourtant, en y regardant d'un peu plus près, le DR16B a bel et bien une spécificité : il utilise en effet un chipset Philips, le Nexperia PNX7860E, là où nombre de graveurs font appel à un chipset NEC ou Medallion. Voilà donc une différence dont il sera intéressant d'analyser l'impact sur les performances. Physiquement, le graveur ne devrait pas susciter d'enthousiasme particulier, MSI étant resté d'une triste sobriété en dotant son DR16B d'une façade beige des plus rectangulaires. L'éjection du tiroir en surprendra plus d'un puisque celui-ci est de couleur noire... Ce point appelle un commentaire pour préciser que le choix de la couleur n'a rien d'esthétique puisqu'il est censé permettre de mieux absorber les variations du faisceau laser. Mais revenons-en à la façade pour préciser que celle-ci abrite le minimum de boutons : on trouve tout juste une diode et un bouton d'éjection (avec son mécanisme d'urgence). La façade arrière du graveur est tout aussi classique avec un port IDE, un cavalier de configuration, une prise molex et les habituelles sorties audio.
MSI DR16B : un graveur d'apparence très classique
Armé de 2Mo de mémoire tampon, le DR16B est un graveur de type full 16x capable de graver en 16x les DVD+R et les DVD-R, si d'aventure vous parvenez à dénicher des médias certifiés à ces vitesses. Notez que le mode 12x est également implémenté pour les DVD+R et les DVD-R. Les DVD±RW sont pour leur part gravés en 4x alors que le DR16B enregistrera vos DVD double couche à la vitesse de 2.4x. C'est là une lacune du graveur de MSI qui, à l'inverse de ses concurrents, n'offre pas de gravure 4x pour les DVD+R9 : dommage ! Du côté des médias plus traditionnels, le DR16B affiche un classique 40x pour les CD-R et 24x pour les CD-RW. En lecture le graveur offre une vitesse de 16x pour les DVD et 40x pour les CD. Durant nos tests nous avons pu vérifier son bon fonctionnement avec les CD-Audio protégés Key2Audio. D'après nos outils de test, le MSI DR16B est le seul graveur 16x a être dépourvu de correction C2, alors que cette fonction est tout de même utile avec les CD. Autre observation que nous pouvons formuler à la suite de nos tests, le DR16B a pu graver en 12x certains de nos DVD+R 8x.
Les caractéristiques du DR16B d'après Nero 6
Les fonctionnalités que MSI propose sont très classiques avec le Seamless Link qui n'est autre qu'un énième nom marketing pour une variante du Burnproof ou bien encore le LiveUpdate 3 son logiciel de mise à jour en ligne du firmware. Le graveur dispose également d'une fonction OPC qui ajuste la puissance du laser en fonction de la qualité du média et supporte les disques CD de 90 et 99 minutes ainsi que le CD-Text. Les DVD-RAM ne sont hélas pas supportés, pas plus que le Mount Rainier ou l'overburning DVD. Côté bundle, MSI livre son DR16B en version boîte avec quelques accessoires : un sachet de vis, un câble audio analogique torsadé, un manuel, un DVD vierge, le logiciel Nero 6 en version OEM ainsi que WinCinema d'InterVideo qui comporte notamment le logiciel WinDVD en version 4.0.
Nec ND-3500A
Concevoir des graveurs de DVD n'est pas le métier premier de NEC, dont l'activité sur ce secteur tournerait plutôt autour de la conception de chipsets. La plupart des graveurs DVD actuels utilisent en effet une électronique NEC qui s'avère généralement assez pointue. NEC a compris depuis quelque temps qu'il pouvait tirer profit de son activité de développement de chipsets pour mettre sur le marché des graveurs de DVD à la pointe de la technologie, avant tout le monde. Les modèles du constructeur ont connu des fortunes diverses et on se souvient surtout du NEC ND2500 qui s'était imposé grâce à deux atouts : de bonnes performances et un prix sacrifié. Avec l'avènement de la gravure 16x, NEC commercialise le ND-3500, son tout dernier bébé full 16x qui est armé de la dernière génération de chipset en date, un NEC D63635GM. Epaulé par une mémoire tampon de 2 Mo et disposant bien entendu d'une fonction de prévention des buffer underun, le graveur arbore une façade blanche des plus classique. On y retrouve le minimum syndical avec un bouton d'éjection, une diode... et c'est tout ! Aucune prise casque n'est présente et franchement on ne le reprochera pas à NEC. A l'arrière, le graveur dispose d'un connecteur IDE, d'une prise Molex, d'un cavalier de configuration et des sorties audio numérique et analogique.
Le dernier bébé de Nec
Au-delà d'un habillage très classique, le ND-3500A a heureusement des atouts techniques à faire valoir avec notamment la possibilité de graver les DVD-R et DVD+R en 16x. Les médias réinscriptibles de type DVD-RW et DVD+RW seront pour leur part enregistrés en 4x et la gravure de CD se fait à la vitesse extrême de 48x alors qu'il faudra se contenter de 24x pour les CD-RW. Tout comme son prédécesseur, le NEC ND-3500A supporte l'enregistrement des DVD double couche en offrant une vitesse de 4x. Les vitesses de lecture sont quant à elles fixées à 16x pour les DVD-ROM et 48x pour les CD-ROM. Côté temps d'accès, on parle de 140 ms pour les DVD et de 120 ms pour les CD. Utilisant l'interface IDE en UDMA33, le graveur adopte quelques technologies avancées comme l'Active OPC (Active Optimized Power Control) qui analyse la sensibilité du média pour ajuster la puissance du faisceau laser afin d'obtenir les meilleurs résultats. Compatible CD-Text, le NEC ND-3500 est incompatible avec les DVD-RAM et ne supporte pas la technologie Mount-Rainier. Il demeure toutefois capable de lire les CD Audio protégés et permet de régler le booktype.
Nero nous en dit plus sur les capacités du Nec
Si le NEC ND-3500A s'avère séduisant sur le papier avec des caractéristiques techniques pour le moins alléchantes, la réalité est différente. Tout comme pour les ND-2500 la première lacune de ce graveur vient de la rareté des mises à jour du firmware. Alors certes on pourrait penser que mettre à jour le firmware est accessoire, mais ce serait faire fausse route, car cela est vital avec le NEC ND-3500A. Notre modèle de test, équipé du firmware 2.16, nous a ainsi posé de nombreux soucis notamment du fait d'une compatibilité média très restreinte ! Par exemple les disques Traxdata DVD+R 16x ont été systématiquement gravés à la vitesse maximale de 4x, alors que les médias Verbatim DVD-R 8x étaient au mieux gravés en 6x quand ce n'était pas pire. Verbatim est d'ailleurs chanceux, car les DVD-R 8x de Traxdata ont au mieux été enregistrés en 4x par le Nec ND-3500A. NEC devrait prochainement publier un nouveau firmware, que certains de nos confrères ont déjà eu entre les mains, qui remédiera, on l'espère, à certains de ces problèmes. En attendant sa disponibilité, les bidouilleurs pourront toujours recourir à d'autres firmwares, plus ou moins officiels... La compatibilité avec les médias devrait donc s'améliorer dans le futur, mais certains errements du ND-3500A persisteront comme ses décrochages brutaux lors des enregistrements à haute vitesse. Autre écueil qui semble affecter le NEC ND-3500A : sa fiabilité aléatoire. Les graveurs NEC sont en effet réputés pour ne durer qu'un déjeuner de soleil et nous devons déjà déplorer une victime au sein de la rédaction avec un NEC ND-3500A hors d'usage après seulement un mois d'utilisation...
Philips DVDR1640K
Philips propose lui aussi un graveur double couche 16x, sous le doux nom de DVDR1640K. Livré dans une jolie boîte aux dimensions respectables, le DVDR1640K arbore un aspect soigné grâce à une façade peu ordinaire. Visiblement inspiré par le new Edge design, les designers de Philips l'ont doté d'un fronton de couleur beige alors que le tiroir arbore pour sa part une bandelette argentée. Malgré ses ornements décoratifs, la façade ne comporte aucune molette de réglage du volume ni prise casque et il faut se contenter d'un large bouton d'éjection et d'un simple orifice servant à éjecter le tiroir en cas d'urgence. Pour égayer le tout, Philips a ajouté une fenêtre transparente, située juste sous le tiroir, qui s'illumine lors des différentes opérations de lecture/écriture un peu à la façon de Kitt dans K2000. La façade arrière du graveur est pour sa part beaucoup plus classique avec un port IDE, un connecteur Molex, le traditionnel cavalier de configuration et les sorties audios analogique et numérique. Notez que le châssis du DVDR1640K a été conçu pour limiter les vibrations et autres nuisances sonores, en conséquence il est équipé de quelques rembourrages en mousse.
Graveur Philips DVDR1640K
Adepte de la formule « on n'est jamais aussi bien servi que par soi-même » Philips utilise ici son propre chipset, le PNX7860E. Soulignons au passage que le DVDR1640K partage une plate-forme commune aux DR16B de MSI et aux derniers graveurs de BenQ. Le tout est accompagné d'un composant de mémoire flash Intel pour le stockage du firmware et de quelques 2Mo de mémoire tampon. Cela nous donne des performances théoriques annoncées de 16x pour les DVD+R, 8x pour les DVD-R et 2,4x pour les DVD+R DL. Alors même que le chipset de Philips permet de graver en 16x les DVD-R, le constructeur a choisi de ne pas implémenter par défaut cette vitesse de gravure sans doute parce qu'il faisait parti des promoteurs du format +R. Pour les autres vitesses, Philips annonce 4x pour les DVD+RW et DVD-RW, 16x en lecture pour les DVD, 40x en lecture/écriture de CD et 24x pour les CD réinscriptibles. Côté temps d'accès il est question de 125ms pour les CD et 140ms pour les DVD. Philips propose bien entendu la technologie Seamless Link chargée de prévenir les erreurs de gravure liées à la sous-alimentation de la mémoire tampon ainsi qu'une fonction de calibration de la puissance du laser en fonction de la qualité du disque. Le DVDR1640K supporte naturellement le CD-Text ainsi que les disques protégés par Key2Audio ce qui est plus étonnant. Il est en mesure de permette le réglage du booktype des DVD et prend en charge l'overburning mais hélas uniquement pour les CD. Petite note négative, le graveur est incapable de copier des titres protégés par SafeDisc.
Les propriétés du DVDR1640K vues par Nero
Pour le bundle, Philips fait dans le classicisme en livrant le logiciel Nero 6 en version OEM, donc limitée. On retrouve également dans la boîte un sachet de vis, quelques fascicules, et c'est à peu près tout... Pas de nappe IDE ni de média vierge ne sont livrés et c'est fort regrettable.
Pioneer DVR-108
Nous avons gardé le meilleur avec le DVR-108 de Pioneer qui fut, il y a quelques semaines, le tout premier graveur de DVD 16x à arriver dans les rayons. Physiquement le DVR-108 n'a rien de sensationnel, Pioneer donnant dans le classicisme. Son dernier bébé est donc doté d'une simple façade beige arborant le minimum vital avec un bouton d'éjection, une diode de fonctionnement et... c'est tout ! Exit donc les fioritures telles les prises casques et autres molettes de réglage du volume. Doté d'un mécanisme de chargement à tiroir le graveur propose en face arrière un port IDE, un cavalier de configuration ainsi que les habituelles sorties audio. Le DVR108 exploite l'interface ATA en UDMA33 mais contrairement à certains modèles concurrents il reste imposant avec près de 20 cm de profondeur.Pioneer DVR108 : un look très classique...
Comme à son habitude, Pioneer utilise pour ce modèle un chipset NEC de dernière génération. Il s'agit en l'occurrence du D63635GM en tout point identique à celui employé par le graveur NEC ND3500. Sans grande surprise, ledit chipset est épaulé par 2Mo de mémoire tampon et par la technologie Zero.Link qui évite les phénomènes de buffer underrun. Pioneer n'est pas avare de noms marketing pour les technologies utilisées dans ses graveurs et l'on retiendra que le DVR-108 bénéficie entre autres raffinements du Liquid Crystal Tilt qui permet d'offrir une plus grande compatibilité avec les médias usagés. Le graveur inaugure également le Smart Laser Drive qui consiste à déporter le circuit d'enregistrement sur le bloc optique pour améliorer la précision du signal en réduisant les temps de latence. Supportant les méthodes d'écriture SAO Raw & DAO RAW, le graveur est également compatible avec la norme CD-Text et son book type est par défaut réglé sur DVD-Rom pour une plus grande compatibilité des DVD+R9 avec les platines de salon. Il ne supporte hélas pas les CD-Audio protégés et notre album « A New Day Has Come » d'une certaine Québécoise a ainsi été tout simplement rejeté.
Pioneer DVR108 vu par Nero 6
En ce qui concerne les vitesses de fonctionnement Pioneer propose une gravure 16x pour les DVD-R & DVD+R en Z-CLV. Les DVD±RW sont gravés pour leur part en 4x tout comme les DVD+R9 (double couche). Pour les médias CD-Rom Pioneer propose un petit 32x contre 24x pour les CD-RW. Les vitesses de lecture sont pour leur part de 40x pour les CD et 16x pour les DVD et Pioneer annonce des temps d'accès de l'ordre de 130ms pour les DVD et de 120ms pour les CD. Notez que le DRV108 est le seul graveur de ce comparatif à supporter, en lecture, les DVD-RAM. Dans les faits, le DVR-108 est l'un des graveurs les plus stables du moment. Le dernier firmware 1.14 semble toutefois introduire quelques menus problèmes. Ainsi les DVD+R 16x de Verbatim ne sont plus reconnus comme 16x, le graveur se contentant de les enregistrer en 12x. Autre petit souci que nous avons pu relever : les disques Ritek (Traxdata) DVD+R 16x sont gravés par le DVR-108 à la vitesse de seulement 4x... Une prochaine mise à jour du firmware semble donc nécessaire, vite ! Sachez également qu'Asus propose avec son DRW-1604P, un graveur semblable au DVR108.
Sony DRU710A
Succédant au DRU700, le DRU710A apporte la gravure 16x aux graveurs signés par le fabricant nippon. Rappelons d'ailleurs que ceux-ci n'ont plus rien de nippon, Sony ayant confié la fabrication de ses graveurs à LiteOn. Les graveurs Sony sont donc identiques au LiteOn et partagent la même mécanique et le même châssis. C'est donc sans surprise que le DRU710A affiche les mêmes dimensions courtes que les graveurs LiteOn. La façade reste spécifique à Sony et le DRU710A reprend l'esthétique globale du DRU700 avec un panneau avant blanc et un tiroir façon argenté qui une fois ouvert se révèle être noir. Pourvue d'un bouton d'éjection, d'une diode et d'un système d'éjection d'urgence, la façade du DRU710A reste sobre. L'arrière du graveur est on ne peut plus banal avec un connecteur IDE, un connecteur molex, un cavalier de configuration et deux sorties audio. Du côté de l'électronique le DRU710A embarque sans grande surprise un chipset Medallion MT1828E, le même que celui qui équipe déjà le LiteOn SOHW-1633S. Signé Sony, bien que fabriqué par LiteOn, le PCB du graveur comporte 2Mo de mémoire cache assisté par la fonction Power-Burn qui permet de suspendre la gravure lorsque le flux des données s'interrompt afin d'éviter les erreurs d'alimentation du tampon. Sachez également que le chassis du DRU710A est rembourré de mousse pour réduire les vibrations et les nuisances sonores.
Graveur Sony DRU710A
Lorsque l'on se penche sur ses caractéristiques techniques, le DRU710A est quelque peu particulier puisque la dernière mise à jour en date du firmware améliore sensiblement ses performances en lui donnant la capacité de graver les DVD-R en 12x et les DVD double couche en 4x. Pour le reste Sony annonce une vitesse de gravure de 16x pour les DVD+R, 4x pour les DVD réinscriptibles +/-RW, 48x pour les CD-R et 24x pour les CD-RW. Revenons sur la vitesse de gravure des CD-R pour préciser que le DRU710 est par défaut programmé pour graver ce type de disque en 40x : il faut maintenir le bouton d'éjection enfoncé pendant cinq secondes pour passer en mode 48x... On a connu plus pratique ! Les vitesses de lecture sont fixées à 16x pour les DVD-Rom, 48x pour les CD et autant pour les CD-Audio. Grande première pour Sony, le DRU710A s'avère capable de lire les disques audio protégés par Key2Audio ! Compatible CD-Text le graveur supporte la plupart des méthodes d'écriture courante que ce soit le DAO/RAW ou le SAO/RAW. Il sera en revanche incapable de lire les médias DVD-RAM. Supportant l'overburning des CD mais pas des DVD, ainsi que la possibilité de modifier le booktype, le DRU710A peut également réussir des copies de titres protégés par SafeDisc (jusqu'à la version 2.8).
Sony DRU710A vu par Nero
Finissons par quelques mots sur le bundle. Dans sa version boîte le DRU710A est livré avec quelques accessoires dont une nappe IDE et son sachet de vis ainsi qu'une façade permettant d'habiller votre graveur de noir. Aucun média vierge n'est fourni par Sony, et c'est bien dommage, et il faudra se consoler avec la documentation fournie et CD regroupant l'offre logicielle retenue par le fabricant nippon. Sony propose ici Nero en version complète avec son logiciel compagnon InCD 4.
Pour mesurer les performances de nos divers graveurs, nous avons utilisé la configuration de référence suivante :
- Asus P4C800 Deluxe,
- Intel Pentium 4C 3.4 GHz,
- 2x512Mo Twinx Corsair 3200LL,
- Carte graphique MSI Radeon X800 Pro,
- Disque dur Seagate 120Go 7200rpm UDMA100.
Pour nos tests de performance, nous avons utilisé des DVD provenant de , Traxdata (Ritek) et Verbatim. Globalement les médias des trois compagnies se sont montré de très bonne facture, mais il faut reconnaître que la plupart des graveurs ont divers problèmes de reconnaissance avec les disques Traxdata, en particulier pour les DVD+R 16x. Deux mois après notre comparatif initial de graveurs 16x
Gravure DVD-R
Le DVR108 étant le seul graveur de ce test à permettre de graver dans les faits des DVD-R certifiés 8x en 12x, il s'octroie logiquement la première place avec un peu plus de six minutes pour venir à bout des 4.7Go de données. Le DRU710 de Sony est certes annoncé comme 12x avec la récente mise à jour du firmware mais durant nos tests le graveur s'est borné à graver nos médias Traxdata en 8x. Du coup le DVDR1640K de Philips se montre un brin plus rapide que le graveur Sony. Le modèle le plus lent est ici le Nec ND3500A et une petite explication s'impose. Bien qu'annoncé comme capable de graver les DVD-R en 16x, le graveur NEC n'est jamais parvenu à atteindre les 8x sur nos divers médias certifiés, se contentant en général d'une vitesse maximale de 6.2x... Le graveur MSI est pour sa part plus rapide que celui de LiteOn avec un gain d'environ une minute. Au niveau des vitesses moyennes, le graveur MSI est autour des 7.94x quand LiteOn atteint péniblement les 7,13x. Si le modèle MSI est annoncé comme 16x, alors que le LiteOn est un 8x, les deux graveurs utilisent des méthodes différentes et le P-CAV retenu par MSI est sans conteste le plus efficace.
Gravure DVD+R
Avec les médias DVD+R, les graveurs de MSI, NEC, Philips & Pioneer sont dans un mouchoir de poche et s'il fallait les départager c'est encore le modèle NEC qui recevrait le bonnet d'âne puisque c'est le plus lent. Soulignons que le graveur de Pioneer a ici été testé en 12x uniquement, du fait du bug induit par le firmware 1.14. LiteOn s'adjuge ici la première place en étant une minute plus rapide que le Sony DRU710A qui fonctionne lui aussi en 16x. Le SOHW-1633S met un peu moins de six minutes pour graver complètement notre galette de référence.
Gravure DVD+R9
Les très récents médias doubles couches sont supportés par tous nos graveurs à quelques nuances près. Ainsi, les unités LiteOn, MSI et Philips proposent une gravure en 2.4x ce qui est très lent puisqu'il faut compter environ 45 minutes pour remplir un DVD de 8.5Go. NEC et Pioneer font beaucoup mieux avec une vitesse de 4x qui fait tomber le supplice à seulement 26 minutes. Chez Sony le DRU710A peut graver en 4x mais cela dépend du média : ainsi le graveur a gravé notre disque double couche Imation à la vitesse de 2,4x alors qu'il a bien voulu fonctionner en 4x sur un média Traxdata... Pour le reste, les différences relevées sur le graphique sont négligeables et ne permettent pas de préférer le NEC au Pioneer, ou le MSI au LiteOn.
Gravure DVD-RW
Tous limités à 4x, nos différents graveurs n'affichent pas de réelles différences notables. Le modèle de NEC semble même être le plus rapide, alors que le Pioneer DVR108 traîne un peu les pieds.
Gravure DVD+RW
Mêmes causes, mêmes constats, l'utilisation des DVD+RW ne permet pas de départager nos graveurs. Tout au plus voit-on que les modèles NEC, LiteOn et Sony sont les plus rapides de quelques secondes. C'est connu, mais il est toujours bon de rappeler à la vue de nos observations que les médias DVD+RW sont généralement gravés un peu plus rapidement que les médias DVD-RW.
Gravure CD-R
Pioneer ayant choisi de limiter les performances de son graveur pour ce qui est des CD, celui-ci est indiscutablement le plus lent de notre panel. Le graveur MSI est assez décevant, car annoncé comme un modèle 40x il affiche une vitesse moyenne de 30.32x quand le ses concurrents NEC & LiteOn dépassent les 36x. Aussi rapide que le graveur Nec, le graveur Sony est parmi les plus véloces ce qui est normal vu qu'il est annoncé comme un modèle 48x.
Gravure CD-RW
À l'inverse des CD-R, peu de différences avec les CD-RW où nos six graveurs sont au même niveau. Le trio de tête est constitué des graveurs LiteOn, NEC et Sony qui sont les plus rapides même si le ND3500 conserve un très léger avantage.Contrairement aux résultats présentés page précédente, les graphiques indiquent ici des vitesses « en x ». Les barres les plus élevées correspondent donc aux unités les plus performantes.
Lecture CD-ROM
Eh oui, les CD existent encore ! N'en déplaise à Pioneer et MSI dont les graveurs sont ici les moins véloces. LiteOn tire son épingle du jeu en volant de peu la vedette au NEC. On note d'ailleurs que malgré la vitesse de lecture de 48x annoncée par Sony pour son DRU710A, celui-ci reste largement en retrait des modèles NEC et LiteOn : normal qu'il attent péniblement les 40x à la quatre-vingtième minute.
Lecture DVD-ROM
Tous les graveurs de ce comparatif étant des modèles 16x, les différences observées sont ici insignifiantes. Le seul tout petit faux pas incombe au graveur NEC qui est très légèrement moins véloce que ses homologues.
Extraction audionumérique
Réalisé avec notre disque de référence « Dangerous » de Michael Jackson, ce test montre la suprématie du graveur LiteOn qui est assurément le plus rapide. Curieusement le NEC s'effondre alors que les unités MSI, Pioneer, Philips et Sony affichent des résultats semblables.
Extraction DVD-Vidéo
NEC bride toujours les performances de ses graveurs lorsqu'il s'agit d'extraire du contenu vidéo, et le ND3500 est donc le plus lent. Le DVR-108 de Pioneer fait à peine mieux quand les graveurs MSI & LiteOn sont près de deux fois plus rapide. Surprise même Sony et Philips se laissent aller à autoriser une extraction vidéo à près de 6x ! Noter que nous utilisons ici un DVD double couche du commerce, Danse avec les loups.
Qualité de gravure
Pour nous assurer de la qualité des disques gravés par les différentes unités de ce test, nous avons généré avec chacune d'elle un DVD+R à partir de Nero CD/DVD Speed pour le relire ensuite avec l'utilitaire KProbe. Les médias employés étaient systématiquement de marque Ricoh et la vitesse de gravure fixée à 12x (le LiteOn n'a pas été capable de graver en 12x notre disque se rabattant sur une vitesse de 8x). Signalons une exception avec les graveurs Sony et Philips où nous avons utilisé des médias et Traxdata respectivement gravés en 12x et 16x. On observe dans tous les cas que le NEC ND3500 offre le plus faible taux d'incohérences, à l'inverse du LiteOn SOHW-1633 dont les résultats sont préoccupants. Certes aucune erreur critique n'est présente sur le disque gravé par le SOHW-1633 mais le nombre de PI (erreurs de parité) est beaucoup trop élevé ce qui ne présage rien de bon ! Le DVR108 affiche quant à lui un taux convenable même si le nombre de PI augmente nettement en fin de gravure. Le DR16B de MSI semble pour sa part un peu meilleur que le DVR108 alors que le DRU710A de Sony ne fait pas d'étincelles. Sans atteindre les niveaux catastrophiques du LiteOn SOHW-1633, le graveur Sony commet un nombre d'erreurs très important en particulier à partir du milieu du disque mais cela reste acceptable surtout lorsqu'on connaît le lien de parenté qui lie le DRU710A avec le graveur LiteOn. De son côté le Philips DVDR1620K se comporte exceptionnellement bien avec un taux d'erreur très faible, bien meilleur que celui du MSI DR16B qui utilise pourtant le même chipset.A gauche les erreurs relevées avec le DVDR1620K de Philips, au centre le DR16B de MSI, à droite les erreurs générées par le LiteOn SOHW-1633S
Temps d'accès
Terminons par un rapide mot sur les temps d'accès relevés avec les graveurs DVD lors de la lecture des CD et DVD. Ce sont ici les graveurs MSI et Philips qui se sont montrés les plus véloces avec des temps inférieurs aux 110ms. Le graveur LiteOn signe une belle prestation et est suivi par le DVR108 de Pioneer dont les temps oscillent entre 120ms pour les CD et 131ms pour les DVD. Le NEC ND3500A est le plus lent de tous lorsqu'il s'agit de reconnaître un CD avec près de 123ms lorsqu'il ne met que 128ms pour un DVD. Le DRU710A de Sony est assez rapide lorsqu'il s'agit d'un DVD avec 111ms alors qu'il se montre beaucoup plus lent avec les CD qui seront reconnus en 130ms.Conclusion
La première génération de graveurs 16x semble encore avoir du chemin à parcourir. C'est du moins la désagréable sensation que nous laisse notre sélection de graveurs. Tous semblent en effet avoir pour point commun l'incroyable faiblesse de leurs firmwares respectifs. Deux mois après notre premier comparatif les choses ne se sont pas vraiment arrangées et la compatibilité avec les divers médias commercialisés est toujours hasardeuse comme nous avons pu en faire l'expérience avec les graveurs Philips et Sony. Vraisemblablement contraints de bâcler leurs firmwares pour s'assurer de proposer leurs graveurs le plus rapidement possible, les constructeurs en arrivent à se tirer une balle dans le pied. Car outre l'importance de l'électronique et de la mécanique un graveur repose en grande partie sur un firmware de qualité. À ce petit jeu, c'est le Nec ND3500 qui s'octroie la lanterne rouge avec un firmware tout simplement désastreux, il n'y a pas d'autre mot. Dans sa version 2.16, le ND3500 grave ce qu'il veut, comme il veut... Il a fallu attendre la mi-novembre pour voir surgir le firmware 2.18 qui est censé, on l'espère, résoudre certains des problèmes soulevés ici. Pioneer n'est pas épargné puisque son dernier firmware en version 1.14 introduit de nouveaux problèmes notamment avec les DVD+R 16x de Verbatim gravés en « seulement » 12x. De leur côté, MSI, LiteOn et Sony semblent être relativement à l'abris de ce genre d'écueils si ce n'est que le graveur de LiteOn refuse systématiquement les DVD+R9 Traxdata. Quant au Philips c'est bien le seul à ne nous avoir poserr aucun souci flagrant...
Qu'en conclure ? Quel graveur retenir ? Questions délicates, car si l'on écarte d'emblée le NEC ND-3500 en attendant un vrai firmware, les LiteOn, MSI, Philips, Pioneer et autres Sony ont chacun des atouts non négligeables qu'il faut prendre en compte, le prix n'étant toutefois plus un critère de sélection : tous sont proposés autour de 70 euros TTC (soit une baisse d'environ une vingtaine d'euros depuis le mois d'octobre). Le LiteOn est par exemple le graveur le plus performant lorsqu'il s'agit de graver en 16x des DVD+R et c'est aussi celui qui semble offrir la gravure la plus stable dans sa progression. En contrepartie ses vitesses DVD-R et DVD+R9 sont limitées et son taux d'erreur beaucoup trop élevé. Le modèle MSI est un peu plus attractif en étant complètement 16x, mais ses gravures ne sont pas toujours très propres. En outre, il ne dispose pas de circuit de correction d'erreurs C2 et grave les DVD+R9 à seulement 2.4x. Au final, il reste le Pioneer DVR108 qui malgré les faiblesses de son dernier firmware demeure le graveur le plus homogène et le plus complet de cette sélection même si le taux d'erreur en gravure peut être élevé en fin de média. Notez que c'est en outre le seul qui a été capable de graver en 12x nos DVD-R 8x Verbatim. Notre coeur penche aussi pour le DVDR1640K de Philips qui offre certes des performances moyennes mais produit des disques impeccables. Enfin le modèle Sony semble très attractif d'autant plus que la dernière mise à jour en date du firmware a amélioré ses performances alors que les médias qu'il grave sont bien plus propres que ceux obtenus avec le SOHW-1633S pourtant lui aussi conçu par LiteOn. Hélas le DRU710A reste à près d'une centaine d'euros le modèle le plus cher...
Maintenant que vous savez quel graveur choisir, il ne vous reste plus qu'à trouver des DVD 16x dans le commerce, ce qui est une autre paire de manches !
L'un des modèles de ce comparatif vous intéresse ? Retrouvez les tous dans le comparateur de prix de Clubic.com
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