Test du Samsung Player Ultra (8 mégapixels, GPS, 3G, Bluetooth 2.1)

Paul-Emile Graff
Publié le 04 mai 2009 à 10h19

Présentation générale du Smartphone

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Contenu de la boite

Le Samsung Player Ultra est fourni avec :
  • Une batterie ;
  • Un CD d'installation ;
  • Un câble audio avec micro et touche de décrochage ;
  • Un casque stéréo ;
  • Un adaptateur secteur (connectique propriétaire) ;
  • Un câble de synchronisation (connectique propriétaire) ;
  • Un adaptateur de carte microSD/SD ;
On regrettera l'absence d'une housse de transport. D'autre part, il est vraiment dommage qu'aucune touche permettant de contrôler le lecteur audio ne soit présente sur le casque. Pour finir, les amateurs de standard critiqueront le choix d'une connectique propriétaire pour le câble de synchronisation. On préfèrera toujours l'emploi d'un mini USB classique.


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Présentation vidéo du Player Ultra








À retenir :
- Système propriétaire ;
- Excellente finition ;
- Connectique propriétaire ;
- Navigation Web désastreuse.
- Pas de croix directionnelle, pas de touches de fonction (parfois gênant avec les applications Java).

Spécifications techniques constructeur





Système d'exploitationPropriétaire
ProcesseurMarvell 624 mhz
Mémoire 95 Mo de mémoire interne partagée
Mémoire externeEmplacement pour carte mémoire MicroSD, Carte 1Go incluse
Diagonale et informations écran (en mm)71 mm.
Résolution de 240 x 400 pixels
Tactile

Dimensions (en mm)108 x 51,5 x 12,8 mm
Poids 121 g
E/S filaires Charge et données : mini USB propriétaire;
Appareil photo 8 mégapixels autofocus avec flash LED (Zoom numérique 4X)
Circuit GSM 3G+: 2100/900 MHz
EDGE: 850/900/1800/1900 MHz
Circuit Wi-Fi NON
Circuit Bluetooth Bluetooth stéréo 2.1
Circuit OUI (antenne interne uniquement)
Accéléromètre ? OUI
Radio FM OUI (Radio FM stéréo)
Batterie 1000 mAh Li-Ion
Autonomie en veille constructeur 350 h
Autonomie en communication constructeur 4 h


Le Player Ultra en photos





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À propos du récepteur GPS

Un GPS particulièrement limité ?

Aucun logiciel de navigation routière n'est fourni avec cet appareil. On remarque bien que Google Maps a été intégré nativement (il s'agit de la version Java). Ce logiciel se positionne en se basant sur les données de triangulation GSM et/ou le signal de position qui est obtenu par la puce GPS intégrée. Malheureusement, il ne s'agit là que d'un programme de cartographie. L'application n'est pas capable de fournir les instructions visuelles et vocales qui font la richesse des meilleurs programmes d'assistance à la navigation (Navigon, Tomtom, etc.).

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Google Map Java est fourni en standard.


Finalement, en plus de Google Maps, l'un des seuls programmes capables de tirer partie nativement de la puce GPS est l'appareil photo ! Ce dernier donne la possibilité de réaliser des clichés « géotaggés ». En clair, les clichés réalisés contiendront des informations géographiques. Ces données permettent de localiser automatiquement les photos sur un planisphère lorsqu'on utilise des sites et programmes compatibles comme, Trippermap , Panoramio, FlickR ou Google Earth (pour plus d'informations sur le sujet, consultez cet article de Clubic.com).

Est-il possible d'utiliser un vrai logiciel de navigation ?

Bonne nouvelle. Le Player Ultra est limité par son environnement propriétaire mais heureusement, il est compatible avec l'un des meilleurs programmes de navigation GPS Java ! Lors de nos essais, nous avons pu constater qu'Amaze GPS fonctionnait parfaitement sur le Player Ultra. Il convient simplement de rappeler que tous ces logiciels GPS gratuits sont particulièrement gourmands en bande passante. Ils seront donc réservés aux personnes qui disposent d'un forfait Web mobile conséquent.

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Amaze fonctionne parfaitement sur le Player Ultra. Il faudra simplement disposer d'un forfait Web mobile pour en profiter.


Exemples de géotagging en photo

Comme expliqué, les photos réalisées avec le Player Ultra pourront être géotaggées. Le principe consiste à ajouter des informations de géolocalisation dans les métadonnées qui sont liées aux fichiers .JPG. L'avantage est d'offrir une compatibilité avec les sites de stockage d'images en ligne compatible avec le procédé. Dans la pratique, les photos envoyées sur ces sites pourront être localisées sur un planisphère. Voici deux exemples de sites et programmes compatibles avec les photos géotaggées :

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Trippermap et Google Earth sont compatibles avec les photos géotaggées.

Confort du surf mobile

Le navigateur Web

Samsung a équipé son mobile du navigateur Netfront. Si la version bêta disponible sur l'OS nomade de Microsoft brille par son efficacité et son ergonomie, il n'en ira pas de même pour cette triste mouture... En effet, la prise en main est loin d'être aussi intuitive que sur Windows Mobile (l'absence de croix directionnelle y est surement pour quelque chose). D'autre part, si les performances du mobile sont bonnes pour les utilisations classiques, il faut les performances moyennes du mobile ne viendront par arranger les choses... Finalement, les caractéristiques techniques du Player Ultra sont insuffisantes pour le surf.


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Mode portrait

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Mode paysage.

Les standards sont respectés, mais la vitesse d'affichage laisse clairement à désirer.


Des soucis ?

Les plus courageux s'aventureront sur des sites non optimisés, mais dans la plupart des cas, les chargements de pages tireront sur la longueur (problème de puissance et non de débit). Ajoutons à cela une série de petites déconvenues qui entacheront fortement l'expérience de surf. L'écran tactile n'est pas très réactif, ergonomie générale du navigateur est limite et l'absence de clavier tactile complet est regrettable. D'autre part, à certains moments, l'impossibilité d'actionner un pad directionnel physique se fera également sentir (avec les ascenseurs, par exemple). Au final, force est de constater que cette version de Netfront est bien moins convaincante que son homologue Windows Mobile.

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Le mode paysage ne nous permettra pas de disposer d'un clavier complet.

Synchronisation des données

À propos de l'utilitaire de synchronisation

L'utilitaire (uniquement disponible sous Windows) se présente sur la forme d'une sorte de bureau virtuel dont l'ergonomie laisse clairement à désirer. En bas de la fenêtre, on retrouve un dock à la Mac OSX. Ce dernier est composé de grosses icônes qui modifient la nature des utilitaires affichés à l'écran. Par exemple :
  • En cliquant sur le logo représentant un PDA rouge, vous accéderez aux fonctions « organiseur » (bloc note, contacts, planning, etc.) ;
  • En cliquant sur le logo violet (note de musique), vous afficherez des outils multimédias (lecteur vidéo, audio, convertisseur vidéo, etc.) ;
  • Tous ces boutons pourront être personnalisés.

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Ce bureau dans le bureau est lourd et peu pratique.


Les développeurs de cette interface se sont inspirés du bureau de Windows. Vous pourrez donc accéder à une sorte d'explorateur de fichiers en cliquant sur l'icône « Poste de travail ». Grâce à ce dernier, il sera possible de gérer vos transferts PC<->Player Ultra (ces derniers s'illustrent par une lenteur incroyable). Pour être tout à fait franc, il faut avouer que ce programme ne se laissera pas prendre en mains de façon intuitive. Au premier contact, cette accumulation de fenêtres donne une impression de désordre déplaisante. À la longue, ce ressenti s'estompera peut-être, mais cela n'enlèvera rien à la lourdeur de Samsung PC Studio (le summum est atteint lorsqu'on constate la présence d'une barre de déchargement lors de la fermeture de l'application). Pire encore, les copies de fichiers du téléphone vers le PC sont d'une lenteur incroyable lorsqu'on passe par Samsung PC Studio (on a l'impression de revenir au temps de l'USB1).

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Les transferts USB sont particulièrement lents.


Synchronisation des PIM

L'utilitaire fourni avec le Player Ultra permet de synchroniser les tâches et les contacts avec Outlook. Il vous donnera également la possibilité d'éditer le contenu du mobile directement depuis Windows.

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Il est possible d'effectuer des synchronisations avec Outlook.


Synchronisation Wap

Côté téléphone, un utilitaire de synchronisation OTA est de la partie. Ce dernier permettra de synchroniser ses données du répertoire, du calendrier et des tâches avec un serveur WAP.

Synchronisation multimédia

Il est possible de synchroniser son téléphone avec Windows Media Player. Dans ce cas, les fichiers seront placés sur la carte de stockage. Attention, cette synchronisation n'utilise pas l'utilitaire fourni par le constructeur. Pour la mettre en place, il faudra choisir un mode USB particulier sur le mobile lui-même.

Au final

L'utilitaire offre tout ce que l'on est en droit d'attendre (synchronisations PIM, etc.) et bien plus encore. Par exemple, on apprécie la présence d'un utilitaire d'encodage vidéo, ou d'un module FlickR. Néanmoins, le moins que l'on puisse dire est que l'ergonomie de cet outil est perfectible. Le programme est difficile à prendre en mains et la présence de fenêtres multiples ajoute une touche anarchique dont on se serait bien passé.

Pire encore, le programme est lourd et comme si cela ne suffisait pas, on constater que les transferts USB sont loin d'être optimisés... A titre d'exemple, la copie d'une photo de 2Mo du téléphone vers l'ordinateur met 12 secondes en moyenne ! Lorsqu'on doit déplacer une série de 50 clichés, l'explorateur fichier reste bloqué pendant 10 minutes... Au final, on se passerait volontiers de cette usine à gaz. Pourquoi faire si compliqué ?

Capture et lecture des vidéos

Un surdoué pour la lecture ?

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Tous les DivX ne sont pas compatibles !
Certification DivX oblige, on s'attend à pouvoir copier un DivX du PC vers le téléphone en utilisant l'utilitaire de synchronisation. Manque de chance, lors de notre premier essai, le programme de Samsung nous a obligés à passer par une séance de réencodage préliminaire (compter environ une heure et demie pour un film d'une heure quarante sur un Intel Core 2 Duo E4500 à 2,2 GHz). Pourtant, il s'agissait bel et bien d'une vidéo de test encodée en DivX 3 (son au format MP3). Nous avons essayé de prendre un raccourci en copiant directement le film sur la carte mémoire. Malheureusement, conformément aux prévisions, l'appareil n'a pas été en mesure de lire le film (voir message d'erreur ci-dessous).

Heureusement, le second test s'est montré nettement plus encourageant. Cette fois, nous avons utilisé une séquence encodée en DivX 5 (pistes audio en MP3). Le fichier vidéo a été copié directement sur la carte mémoire sans passer par l'utilitaire de synchronisation de Samsung. Essai concluant : le Player Ultra est parvenu à lire cette vidéo de 700 Mo avec une fluidité parfaite ! La certification DivX n'est pas étrangère à cette performance : une puce hardware est dédié à la décompression de ce format de fichier. En revanche, comme nous avons pu le constater dans le premier test, la compatibilité n'est pas totale (le DivX 3 ne semble pas être pris en charge).

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Le Player Ultra est capable de lire un fichier DivX « brut »... Impressionnant.


Remarque : Pour plus d'informations sur l'optimisation des fichiers DivX sur les appareils mobiles, consultez cet article.

Quand le mobile se transforme en caméscope

L'APN du mobile pourra aussi être utilisé pour capturer des petites séquences vidéo. Bien sûr, il ne faudra pas s'attendre à des miracles, mais cette fonctionnalité pourra tout de même dépanner dans certains cas. Vous pourrez obtenir un aperçu du résultat en visionnant la vidéo incrustée ci-dessous.



Un programme pour les réalisateurs en herbe

Samsung a équipé son mobile d'un éditeur de vidéo. Ce dernier est uniquement capable de gérer le format qui est capturé avec l'APN du Smartphone. Pour ce qui est des fonctionnalités offertes, sans surprises, il ne faudra pas s'attendre à des miracles. Le programme gère une unique piste vidéo qui pourra être complétée par la piste sonore de son choix (sonnerie, MP3, etc.). L'idée est bonne, mais malgré cela, cet utilitaire ne devrait pas passer le cap du gadget qu'on lance relativement rarement.

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Comme on pouvait s'y attendre, le programme de montage est particulièrement limité.

Que vaut l'appareil numérique intégré ?

Un mot sur l'appareil

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Le Samsung Player Ultra est équipé d'un objectif photo de huit mégapixels. Dans les environnements obscurs, ce dernier sera épaulé par un petit flash. Le programme de capture vous permettra de réaliser des clichés pouvant attendre une résolution de 3 264 x 2 448. De nombreuses options sont disponibles. Vous pourrez donc modifier la résolution, appliquer des effets, capturer de petites vidéos (format MP4), régler la luminosité, ajuster le niveau de zoom (numérique uniquement), utiliser un retardateur, un détecteur de sourires ou un détecteur de visages. Certes, les clichés produits ne rivalisent pas avec un compact numérique. Malgré cela, la qualité est tout de même impressionnante quand on sait qu'il s'agit d'un téléphone... Finalement, on se situe au niveau du Player Pixon.

Les options sympathiques

L'APN est doté d'un capteur performant (pour un Smartphone) et différentes options sympathiques sont proposées. Par exemple, vous aurez droit à un détecteur de sourire (la prise se déclenche lorsque le sujet sourit), à un mode panorama, à un cadrage automatique des visages ou à un jeu de cadres fantaisie. Ci-dessous, vous trouverez de nombreux exemples de photos qui ont été prises avec le Player Ultra. Bien sûr, en plus de cela, il est toujours possible d'appliquer un effet sépia, négatif, aquarelle (peu convaincant) ou noir et blanc.

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Les cadres fantaisie (dans ce cas, l'autofocus ne semble pas fonctionner).


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Vue panoramique.


Un véritable photophone ?

Aucun doute, le Player Ultra est un digne représentant du genre. Pour un téléphone mobile, l'appareil de Samsung offre une qualité photo surprenante (voir nos exemples pour s'en convaincre). On dépasse donc clairement le cadre de l'utilisation « photo mémo » qui caractérise les objectifs de qualité moyenne qui sont intégrés à la majorité des autres mobiles. Pourtant, même si la qualité est au rendez-vous, il faut garder à l'esprit que ces appareils ne peuvent pas encore se vanter de pouvoir remplacer un appareil compact traditionnel. La différence se fait surtout sentir lorsque les conditions ne sont pas optimales. Par exemple, en intérieur ou de nuit, les clichés sont souvent flous.

Service en ligne Share Pix

Une application nommée Share Pix donne la possibilité d'envoyer ses photos vers les principaux sites de partage communautaires en ligne. Par exemple, Picasa, Flickr, Myspace et Facebook sont supportés. Finalement, il s'agit d'une sorte de intégré en standard sur le Player Ultra.

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Share Pix : il est possible d'envoyer ses photos vers des services en ligne.


Exemples de clichés





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Vue en extérieur, journée peu ensoleillée


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Vue extérieure / vue intérieure


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Effet aquarelle ( ?) / Effet sépia


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Intérieur, éclairage artificiel


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Extérieur, de nuit


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Objets en extérieur de nuit


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Effet négatif


Remarque : Cliquez sur les photos pour les agrandir.

Ergonomie du système propriétaire de Samsung

Un système propriétaire

Le Player Ultra est mû par un système propriétaire. Cette fois, nous n'avons donc pas affaire aux sempiternels Symbian OS ou Windows Mobile (pour ne citer qu'eux). Dans la pratique, pour l'utilisateur, ce choix aura deux conséquences directes. Tout d'abord, il ne sera pas possible d'installer autre chose que des applications Java... Le Player Ultra ne dispose donc pas d'une logithèque d'applications dédiées (ce qui est bien sûr le cas de Windows Mobile, Symbian, ou OSX mobile, par exemple). Concrètement, cette absence limitera très fortement le nombre de programmes disponibles (navigation GPS comprise, ce qui est de loin le plus ennuyeux). D'autre part, il ne faudra pas compter améliorer l'ergonomie de son mobile en ajoutant des utilitaires système : aucun programme de ce genre n'est disponible...

L'écran d'accueil et widgets

L'écran d'accueil intègre le fameux système « touchwiz » cher à Samsung. Concrètement, il s'agit d'une barre de navigation pourvue de nombreux widgets. Ces petits modules proposent un accès instantané à des services divers et variés. Par exemple, il est possible d'intégrer une horloge, un lecteur audio, un cadre photo, un raccourci Web vers Facebook, etc.

Pour les utiliser, vous devrez les faire glisser vers le centre de l'écran. Ces gadgets sont relativement encombrants, il ne faudra pas compter afficher plus de 2 à 3 modules à la fois sur l'écran. Heureusement, depuis de Player Pixon, Samsung a eu la bonne idée d'élargir l'écran d'accueil dans le sens de la hauteur. Il sera possible de la faire défiler cette zone de haut en bas en utilisant un ascenseur latéral (voir photo ci-dessous).

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Plus de place, mais... il est impossible de déposer plus de six


La surface sur laquelle il est possible de déposer des widgets est plus importante qu'avant, mais malheureusement, elle ne pourra pas être utilisée en totalité ! Après avoir déposé six malheureux gadgets, le système interdit d'en ajouter davantage... Au final, même si le système n'est pas dénué d'intérêt, il faut bien reconnaitre qu'il n'est pas vraiment pratique.

Interface générale du téléphone

L'interface générale du téléphone se résume à menu composé de 12 icônes. Ces dernières permettront d'accéder instantanément aux fonctionnalités principales du téléphone. Par exemple, il sera possible de lancer le navigateur Web, le client de messagerie, l'appareil photo, etc. Au passage, on remarque l'intégration d'une icône « Google ». Cette dernière se résume à une série de raccourcis qui lanceront le navigateur Web ou le programme Google Maps.

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Etrangement, les nombreuses références à l'iPhone présentes dans le Pixon on été gommées...


Les méthodes de saisie

Cette partie est particulièrement importante mais cette fois encore, on aura un certain mal à cerner les choix techniques de Samsung. Contrairement au Player Pixon qui proposait de nombreux SIP, le Player Ultra propose un unique pavé virtuel ! Pire encore, ce dernier se contente de « cloner » le pavé numérique physique ! Il ne faudra donc pas compter disposer d'un éventuel clavier complet en mode paysage. D'autre part, absence de stylet oblige, vous pourrez également faire une croix sur les méthodes de saisie cursive. Heureusement, la fameuse méthode T9 sera là pour relever le niveau, mais il est tout de même regrettable que l'écran tactile ne soit pas mieux exploité.

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Le mode de vue (portrait ou paysage) ne modifie pas le clavier virtuel.


Quel avenir pour ce système ?

Lorsqu'on sait que Samsung fait partie de l'open handset alliance, on est en droit de se poser des questions concernant l'avenir d'un système fermé de ce type. Rappelons que l'objectif de ce consortium crée par Google est de promouvoir Android. Par rapport à l'OS propriétaire qui équipe certains mobiles de la gamme Samsung, Android présente de très nombreux avantages. Le système nomade de Google offre une meilleure ergonomie, il est plus complet et surtout, Samsung a la possibilité de l'intégrer gratuitement dans ses Smartphones. L'avenir nous en dira plus, mais à l'heure où nous écrivons ces lignes, le premier mobile Android Samsung a d'ores et déjà été annoncé !

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A terme, Android pourrait bien remplacer l'interface propriétaire de Samsung... Wait and See...

Des problèmes « physiques » ?

Avec ce mobile signé Samsung, l'expérience utilisateur est entachée par deux caractéristiques physiques particulièrement gênantes. Les deux points noirs principaux concernent l'écran et les touches matérielles. Commençons par le commencement...

Un écran semi-tactile en demi-teinte

Soyons francs, la réactivité de l'écran de tactile qui équipe le Player Ultra est relativement mauvaise. On a constamment le sentiment de devoir cliquer à plusieurs reprises sur une commande pour que l'action soit (enfin) prise en compte. Non seulement la sensibilité de l'écran pourra être mise en cause mais en plus, la gestion de la couche logicielle laisse à désirer. Par exemple, pour valider certaines actions, il faudra effectuer un double tap sur l'écran (cas du navigateur Web). Compte tendu de la faible performance de l'écran en la matière, cette double action complique encore la chose. Finalement, dans bien des cas, le Samsung Player Ultra ne fait pas vraiment ce qu'on lui demande... Après une courte période d'utilisation, les plus nerveux d'entre vous perdront rapidement patience.

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Il faut souvent répéter ses frappes... ou revenir en arrière lorsque la mauvaise touche est actionnée.


La croix manquante...

L'absence de croix directionnelle physique est difficilement compréhensible sur un mobile de ce type. Contrairement à ce que l'on pourrait croire en observant les visuels du produit, il petit losange implanté entre l'écran et les touches ne pourra en aucun cas faire office de pad (Il s'agit simplement d'un bouton « retour » pouvant être utilisé avec la plupart des applications).

Pourquoi mettre ce manque en avant ? Simplement parce le système fermé de Samsung se limite aux programmes Java, et que ces applications nécessitent systématiquement l'utilisation d'une croix directionnelle (jeux vidéo, programmes GPS, etc.). Bien sûr, vous pourrez toujours utiliser une zone de contrôle tactile intégrée sur la partie basse de l'écran. Il n'empêche que ce système est nettement moins pratique qu'une série de touches physiques (à plus forte raison quand on est en présence d'un écran qui répond mal). D'autre part, à ces problèmes s'ajoutent des soucis de compatibilité... Certaines applications Java fonctionnent uniquement avec les pavés directionnels classiques.

L'avis de la rédaction

À propos des performances techniques

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Plate-forme propriétaire oblige, aucun logiciel de benchmark n'est disponible. En revanche, nous pouvons tout de même vous faire part de notre ressenti. Tout d'abord, on note que le temps de démarrage de l'appareil est particulièrement lent (52 secondes pour être totalement opérationnel contre 20 pour le Player Pixon). Concernant l'autonomie cette fois, en temps normal, le Player Ultra est capable de tenir deux jours sans recharge (surf en 3G sporadique). Cette valeur se situe dans une moyenne basse, il est vraiment dommage que l'appareil n'ait pas été doté d'une batterie plus véloce. Concernant la réactivité du mobile cette fois, dans l'ensemble, on aurait apprécié de pouvoir disposer d'une puissance supérieure. Le manque de tonus se fera surtout sentir lors de la manipulation des Widgets ainsi qu'avec le navigateur Web.

Conclusion

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Les moins : Avec son Player Ultra, Samsung opte pour un positionnement étrange. L'appareil se situe à mi-chemin entre un tactile et un slider à clavier classique. Cela n'aurait pas posé de problèmes avec une bonne couche tactile. Malheureusement, l'écran est peu réactif et les problèmes récurrents de lenteurs n'arrangent pas les choses. De plus, en l'absence de stylet et la petite taille de l'écran ne conviendront pas vraiment aux personnes qui ont de gros doigts. On aurait pu se rabattre sur le clavier physique, mais il faudra tout de même utiliser constamment l'écran tactile pour compenser l'absence de pad directionnel et valider les diverses actions. Finalement, à la longue, on s'aperçoit que ce tandem hybride n'est pas vraiment convaincant.

À cela s'ajoute un certain nombre de soucis plus ou moins gênants. On pourra par exemple citer la lourdeur et le manque d'ergonomie du programme de synchronisation. De plus, ce dernier est limité à Windows (les utilisateurs d'environnements Mac OS ou Linux devront se contenter des synchronisations OTA depuis le téléphone lui-même). Abordons cette fois le cas du surf. Lorsqu'on parle de tactile, on s'attend à disposer d'un navigateur de qualité. Malheureusement, cette fois encore, le Player Ultra déçoit. La version de Netfront qui est intégrée nativement offre une expérience de surf très moyenne. Ceci s'explique en partie par les problèmes de saisie (SIP) ainsi que le manque de puissance du téléphone.

Les plus : Heureusement, le téléphone de Samsung se distingue tout de même au travers d'une série de points positifs. Commençons par le commencement : la qualité des conversations téléphoniques est au rendez-vous. Viennent ensuite les fonctionnalités multimédias : le Player Ultra est un photophone qui s'assume. Même si les clichés générés par l'APN embarqué n'ont pas la prétention de rivaliser avec un appareil compact, ils parviendront tout de même à faire leur petit effet. La partie vidéo n'est pas en reste : certification DivX oblige, le mobile est capable de décompresser une séquence vidéo de 700 Mo à la volée ! On apprécie aussi la présence d'un tuner FM embarqué. Pour finir, dans l'ensemble, il faut reconnaitre que la finition du mobile est tout bonnement excellente.

Bilan : Le Player Ultra ne manque pas d'atouts, mais son aspect hybride (tactile/clavier physique) n'est pas très bien géré. L'appareil pourra tout de même convenir aux utilisateurs peu exigeants en matière d'ergonomie. En revanche, les amateurs d'interfaces pratiques et/ou les accrocs du Web mobile devront s'abstenir. Finalement, il faudra peut-être plutôt s'orienter vers un slider ou un tactile classique.

Samsung Player Ultra

4

Les plus

  • Robuste et bien fini
  • Qualités multimédias (APN, Divx, TunerFM)

Les moins

  • Ergonomie générale à revoir
  • Navigation Web et GPS en retrait
  • Accessoires fournis / Pas de Wi-Fi
  • Environnement limité aux programmes Java

0

Ergonomie5

Surf mobile3

Photo8

Accessoires4



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Paul-Emile Graff
Par Paul-Emile Graff

Après être tombé dans la marmite des nouvelles technologies en trébuchant malencontreusement sur une GameBoy en 1990, j’ai pu observer de nombreux effets secondaires qui se sont intensifiés tout au long des 23 années qui ont suivi. Désormais, je suis doté d'extensions « naturelles » prenant les doux noms de smartphone, tablettes, PC, Macs, consoles vidéo, Media Centers, etc. Mon système nerveux semble également avoir fait un bond en avant depuis que j'ai transformé ma maison en gruyère pour mettre en place une installation réseau gigabit tentaculaire. La suite au prochain épisode !

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