Quel caméscope pour mes vidéos perso ?
Immortaliser un événement du quotidien au moyen d'une séquence vidéo, c'est à présent chose assez aisée du fait de la compacité des caméscopes, que l'on peut conserver dans son sac ou garder à la main de façon à enregistrer dès que l'occasion s'en fait sentir. La compacité et l'apparente simplicité d'utilisation des nouveaux supports aidant, il est de plus en plus tentant de délaisser le mode vidéo du compact numérique pour s'équiper d'un vrai caméscope. Mais une fois cette décision prise, reste à faire son choix parmi les très nombreux modèles du marché. Reste également à opter pour la technologie qui nous convient le mieux, sachant que les modèles enregistrant sur un disque dur ou sur des DVD viennent progressivement grignoter des parts de marché auparavant détenues par les modèles à cassette.Toutes technologies confondues, que peut-on aujourd'hui attendre d'un caméscope, lorsque l'on dispose d'un budget d'environ 500 euros ? Pour répondre à cette question, nous avons réuni cinq modèles représentatifs de cette catégorie de prix et des différentes technologies présentes sur le marché. Pour se faire une idée de ce que l'on peut obtenir de chacun en terme de qualité d'image, nous avons effectué des enregistrements en grand-angle et en position téléobjectif, ainsi qu'en conditions de faible luminosité où ces appareils montrent souvent leurs limites. Nous avons également capturé des sujets fins de façon à mettre en évidence le niveau de détail des fichiers produits par chacun des modèles. De ces cinq modèles qui font appel à des technologies bien différentes, quels sont ceux qui sortent du lot ?
Canon DC220 | JVC GZ-MG133 | |
S438231W200 | S551337W160 | |
Capteur | CCD 1/6 '' de 800 000 pixels | CCD 1/6 '' de 800 000 pixels |
Support d?enregistrement | Mini DVD-R/-RW/R DL / Carte SD | Disque dur 30 Go / Carte SD-SDHC |
Ecran / Viseur | LCD 16:9 de 2,7'' pour 123 000 pixels / 0,27?? pour 123 000 pixels | LCD 16:9 de 2,7'' pour 112 000 pixels / Non |
Objectif | 35 x eq. 40,8 - 1 428 mm en 16:9 | 34 x f/2-4,7 |
Alimenation | Batterie Lithium Ion | Batterie Lithium Ion |
Prix | A partir de | A partir de |
Panasonic NV-GS230 | Samsung VP-DC175 | Sony DCR-SR32 | |
S550130W230 | S551057W180 | S443927W200 | |
Capteur | 3 CCD 1/6?? | CCD 1/6? de 800 000 pixels | CCD 1/6?? de 800 000 pixels |
Support d?enregistrement | Cassette Mini-DV / Carte Mini-SD | DVD+RW/-RW/DVD-R/+R Double couche 8 cm / Cartes SD-MMC | Disque dur / Carte Memory Stick Duo |
Ecran / Viseur | 2,5?? de 105 000 pixels /0,33?? de 113 000 pixels | 2,7? de 130 000 pixels / 0,16? de 230 000 pixels | 2,5'' de 123 200 pixels / Non |
Objectif | 10 x eq. 47,1-471 mm f/1-f/2,8 | 34 x eq. 35,3 - 1164,9 mm f/1,6-4,3 | 40 x eq. 36 ? 1 440 mm f/1,8-4,1 |
Alimenation | Batterie Lithium Ion | Batterie Lithium Ion | Batterie Lithium Ion |
Prix | A partir de | A partir de | A partir de |
Canon DC220
Le Canon DC220 a été annoncé en janvier dernier en même temps que six autres modèles, trois de type mini-DVD comme lui et trois de type mini-DV. Le catalogue du constructeur compte également des caméscopes enregistrant sur disque dur, ce qui permet de constater qu'il fait encore l'impasse sur une technologie telle que l'enregistrement sur Cartes Mémoire. Les caractéristiques mises en avant par le DC220 le destinent à un public amateur de longues focales (35 x ici) et de facilité d'utilisation. Qu'en est-il dans la pratique ?Prise en mains
Le support d'enregistrement utilisé par le DC220 a des répercussions sur la forme de ce caméscope, plus allongé et moins large que les modèles concurrents. Contrairement aux autres modèles, la batterie n'est pas située à l'extérieur de l'appareil. Très fine, elle se loge sous l'écran qui dissimule par ailleurs la prise USB. Autres particularités : le format 16:9 de l'écran, non tactile, et la disponibilité de quelques commandes de lecture à sa base.La distribution des commandes sur l'appareil n'est pas un modèle d'ergonomie : il est ainsi difficile d'atteindre le joystick puis de passer à l'interrupteur d'un mouvement fluide qui ne fera pas trembler l'appareil. Par ailleurs, le pad à trois touches situé à gauche du viseur est mal placé en ceci qu'il oblige à passer la main devant l'écran et gêne de ce fait la visibilité de l'écran. D'une façon générale, le DC220 est un modèle que vous tiendrez fréquemment à deux mains.
Comme sur le Sony SR-32, le DC220 arrive sans capuchon, celui-ci étant directement intégré à la base de l'objectif. Quant à la connectique, elle est on ne peut plus réduite, le DC220 se contentant de prises DC IN, AV et USB. Contrairement au DC50, plus haut de gamme, ce modèle fait l'impasse sur la télécommande, le flash, l'éclairage à LED et le mode priorité ouverture. Mais quoi qu'il en soit du positionnement de chacun des modèles dans la gamme, on note que tous les caméscopes DVD de la série DC se contentent d'une connectique réduite et font l'impasse sur une griffe porte-accessoires.
Les accessoires
Il est livré avec les accessoires suivants :
- batterie ;
- adaptateur secteur ;
- câble vidéo stéréo ;
- câble USB ;
- bandoulière ;
- CD-Rom (Digital Vidéo Solution Disk).
Zoom et visée
Le viseur est loin d'égaler celui du Panasonic GS230 pour ce qui est des dimensions et de la luminosité, mais il a le mérite d'exister. On note une petite commande pour le réglage dioptrique située à sa base. Au même format 16:9 que l'écran, son champ est réduit au moyen de bandes noires latérales lorsque vous optez pour le ratio 4:3.Le zoom est mal dosé, rendant quasi impossible une progression lente et mesurée sur la plage focale. Les choses s'améliorent toutefois nettement lorsque l'on se donne la peine d'aller chercher au fond des menus le réglage qui permet de doser sa vitesse selon 4 valeurs : 1, 2, 3 et standard. Au sujet de la plage focale, on note que le DC220 ne donne aucune information : à part le curseur qui indique grosso modo quelle est la progression, rien n'apparaît quant à la focale utilisée.
Modifiez la vitesse du zoom de façon à bénéficier d'une progression plus constante
Pour aller plus loin
Bridé et pensé pour les situations les plus courantes, le mode Auto ne vous laisse d'autre possibilité de contrôle que celle de la qualité de l'enregistrement : XP (la plus qualitative), SP ou LP. Pour débloquer les autres réglages, il faut le quitter au profit du mode Programme, accessible au moyen du curseur placé sur le dessus de l'appareil. On bénéficie alors de nombreux filtres (volet, noir et blanc, sépia, mosaïque...) et effets d'image (éclatant, neutre, tons chair doux), ainsi que d'une fonction de Balance des blancs qui comprend une mesure manuelle. Mieux, on accède dans un second temps à un mode priorité vitesse et à une sélection de modes scène (portrait, sport, nuit, feu d'artifice...).Plus de réglages sont accessibles depuis l'interface du mode Programme
Au final, quel que soit le mode retenu, une simple pression sur le joystick vous permettra ensuite d'accéder de façon assez astucieuse et rapide aux réglages d'exposition et de mise au point.
Enregistrement d'une séquence
Contrairement au Canon DC50 qui dispose d'un stabilisateur optique, il faut ici se contenter d'un dispositif de stabilisation numérique qui a un impact sur la résolution de l'image, qui de 540 000 pixels en mode 16:9 passe à 440 000 pixels lorsque le stabilisateur est activé.
L'enregistrement se fait en XP (le mode le plus qualitatif), SP (Standart Playing) ou LP (Long Playing), en mode 4:3 ou 16:9. Sur un Mini-DVD de 8 cm, vous pourrez enregistrer environ 20 minutes de vidéo en XP, 30 minutes en SP et 60 minutes en LP. Comme dans le cas du Samsung VP-DC175, la lecture du disque et le transfert des données vers l'ordinateur ne pourront se faire qu'une fois le disque finalisé.
Si l'enregistrement est assez simple, les choses se compliquent toutefois lors de cette étape. En effet, pour débloquer le réglage « Finaliser », il vous faudra déjà penser à relier le caméscope au secteur. Une fois cette formalité accomplie, il restera à patienter le temps de la finalisation du disque (ce qui prend de longues minutes), puis le temps du transfert (qui se fait en USB) qui oblige à son tour à prendre son mal en patience. Vous pouvez toutefois éviter le délai lié à cette dernière étape en mettant directement le DVD finalisé dans un lecteur.
Que penser du Canon DC220 ?
Le modèle qui se rapproche le plus du Canon DC220 est le VP-DC175 de Samsung qui, comme lui, fait le choix de l'enregistrement sur Mini-DVD. Sans prétendre faire le tour des avantages et inconvénients de cette technologie, on retiendra que le transfert n'est au final pas des plus aisés. Avant de prétendre lire ses vidéos sur son ordinateur, il faut en effet patienter le temps de la finalisation du disque, puis disposer d'un lecteur adapté au DVD. On est loin de la simplicité des caméscopes à disque dur, que l'on raccorde en USB et qui, une fois reconnus comme des disques amovibles, permettent de sélectionner les vidéos que l'on veut copier de la même façon qu'on le fait pour les photos.Une fois ces difficultés rappelées, quels sont les grands et petits défauts propres au DC220 ? Le plus visible lors d'une première prise en mains sera le zoom peu progressif et trop rapide pour permettre un cadrage soigné. Heureusement, une option dans les menus permet de corriger cela. Quant au rendu des images, on peut noter que si le Canon DC220 n'est pas celui qui délivre les fichiers les plus riches en détails, il est l'un de ceux qui se sortent le mieux des conditions de faible luminosité, et cela tant en mode photo qu'en vidéo. Sachant que les caméscopes de ce type se destinent à un usage familial (fêtes et autres anniversaires), cette caractéristique est de celles qui comptent.
Voir les pages comparatives vidéo, photo et son.
JVC GZ-MG133
Pionner du caméscope à disque dur, JVC a depuis largement étoffé son catalogue qui compte aujourd'hui une dizaine de modèles, dont un qui enregistre en Full HD. Le GZ-MG133 est équipé d'un disque dur de 30 Go sur lequel sont stockées les vidéos, de 7h10 en qualité Ultra fine à 37h30 en qualité économique, ce qui dans les deux cas laisse le temps de voir venir avant d'arriver à saturer le disque. Qu'en est-il à l'usage des arguments tant entendus qui vantent la simplicité d'utilisation et de transfert de ces appareils qui ont renoncé à la cassette au profit d'un disque dur ?66 x 71 x 110 mm pour 320 grammes
Prise en mains
En terme de compacité, le JVC GZ-MG133 fait encore mieux que le Sony DCR-SR32 dont les dimensions sont déjà pour le moins étonnantes. La forme de ce caméscope est des plus classiques, le seul élément de fantaisie étant le revêtement qui fait appel à un camaïeu de gris. La distribution des commandes est également plutôt classique, à ceci près que le joystick de navigation a été placé à gauche de l'écran, plutôt que sur le flanc de l'appareil ou sur la face arrière, ce qui rend son utilisation et la navigation assez confortables. L'interrupteur, commandé avec le pouce, sert également à passer, d'une simple poussée, du mode vidéo au mode photo.Une fois relevé, l'écran donne accès à de nombreuses commandes, dont celle qui permet l'accès aux menus, mais également une qui commande la gravure et une autre la sauvegarde directe. Le lecteur de cartes est situé à la base de l'appareil, ce qui fait qu'il ne pourra pas être ouvert si l'appareil est fixé sur un pied. Quant au cache de l'objectif, JVC a fait le choix de l'intégrer directement à l'appareil, ce qui évitera aux distraits qui n'auraient pas pris la peine de fixer le capuchon de le perdre.
Les accessoires
Il est livré avec les accessoires suivants :
- adaptateur secteur ;
- batterie ;
- câble audio-vidéo ;
- câble USB ;
- dragonne ;
- CD-Rom ;
- télécommande et pile lithium ;
- filtre à noyau de ferrite.
Zoom et visée
Avant de débuter l'enregistrement, pensez à modifier le réglage du zoom, placé sur 68 x par défaut, de façon à le ramener au 34 x qui correspond à la plage du zoom optique. Cette portée est en effet déjà plus que confortable !! On ne pourra au passage manquer de noter le silence remarquable du zoom, qui va de pair avec la discrétion de la commande qui l'active. Sur cet appareil, il n'y a en effet pas à redouter le cliquetis qui accompagne trop souvent la commande de zoom lorsqu'elle arrive en fin de parcours.Sur cet appareil, la mise au point se fera nécessairement au moyen de l'écran, le GZ-MG133 faisant comme son homologue Sony l'impasse sur un viseur. Assez lumineux et contrasté, l'écran bénéficie d'une très bonne lisibilité latérale, et ce n'est que regardé par en dessous qu'il commence à s'obscurcir.
Pour aller plus loin
Les réglages débrayables ne manquent pas sur cet appareil qui permet d'effectuer une mise au point manuelle, de modifier la luminosité, de régler la vitesse d'obturation (de 1/2 à 1/4 000 seconde) ou encore de faire une Balance des blancs manuelle. L'accès à ces réglages se fera après avoir commuté l'appareil en mode « Manuel », au moyen d'une simple pression sur la touche « Auto » placée sous l'écran.Comme sur le Panasonic NV-GS230 et le Samsung VP-DC175 dans une moindre mesure, de nombreuses fonctions peuvent être débrayées
Pour passer du mode automatique au mode manuel qui libère l'accès à de nombreux réglages, une simple pression sur la touche « Auto » suffit
Enregistrement d'une séquence
Le passage en mode manuel permet également de débloquer des modes scènes (Neige, sport, projecteur...) qui correspondent à des préréglages adaptés aux conditions de prise de vue moins classiques.« HDD ou SD » (disque dur ou carte) ? A vous de définir le support d'enregistrement de vos vidéos en passant par les menus, sachant que le GZ-MG133 vous posera plus tard la même question pour ce qui est du mode photo. Les séquences sont enregistrées en MPeg-2 compatible SD-Vidéo, les fichiers produits étant de type .MOD (un format qui à l'avantage d'être directement lisible par Windows Media Player) et au format 16:9 si vous ne modifiez pas les réglages par défaut.
Comme sur le Sony DCR-SR32, l'état de la batterie est affiché de façon assez fine, grâce à un indicateur de temps restant gradué de 0 à 100. Autre indication fine, celle de temps d'enregistrement restant, l'appareil affichant ces données sous la forme d'un camembert.
Le GZ-MG133 vous informe avec une certaine précision sur le temps et l'autonomie restants
Le transfert des vidéos se fait en reliant l'appareil à l'ordinateur en USB, via la prise présente à droite du micro. Lors de cette étape, de nombreuses options vous sont proposées, de la récupération des données via le poste de travail (le GZ-MG133 est reconnu alors comme un disque amovible), à la gravure directe sur DVD en passant par l'impression directe.
Que penser du JVC GZ-MG133 ?
Quelques moments passés avec le JVC GZ-MG133 suffisent à se rendre compte que la simplicité d'usage et de transfert tant mise en avant par les constructeurs de caméscopes à disque dur n'est pas usurpée. Les appareils de ce type offrent en effet le même confort de visualisation que les caméscopes Mini-DVD (en mode lecture, des miniatures viennent symboliser les séquences enregistrées), en évitant leurs principaux inconvénients à savoir la nécessité de finaliser le disque (et le délai que cette manipulation occasionne), et la fragilité du support. L'accès aux données se fait sans délai, le caméscope étant reconnu comme un disque amovible au même titre qu'un appareil photo ou un lecteur de cartes. Cet avantage se double du fait qu'il est possible de choisir le support d'écriture, les vidéos et les photos pouvant être stockées indifféremment sur la carte mémoire ou sur le disque dur. On note également à ce sujet que le JVC GZ-MG133 prend en charge les récentes cartes SDHC dont les capacités de stockage sont supérieures à celles des cartes Secure Digital.Mais tous ces avantages propres à la technologie du disque dur ne doivent pas nous faire oublier les mérites propres à ce modèle. Le GZ-MG133 est ainsi des cinq modèles réunis ici celui qui délivre les séquences les plus riches en détail et les plus justes en colorimétrie, sans compter qu'il figure parmi les plus à l'aise en conditions de faible luminosité. Le GZ-MG133 s'en sort également bien en mode photo, à ceci près qu'il produit des images d'une taille trop réduite (640 x 480 pixels) pour envisager quoi que ce soit en dehors de la simple visualisation (n'espérez pas les imprimer donc). L'inconvénient est trop mineur pour ternir l'image de cet appareil qui figure parmi les plus convaincants de ceux regroupés ici.
Voir les pages comparatives vidéo, photo et son.
Panasonic NV-GS230
Alors que toutes les technologies (DVD, Mini-DV, disque dur et carte mémoire) sont disponibles au catalogue de Panasonic, le NV-GS230 fait appel au support le plus classique : la cassette Mini-DV. Ce caméscope se distingue des autres modèles regroupés ici par son capteur 3CCD et son zoom 10 x que l'on peut qualifier de raisonnable au regard de ceux dont sont affublés ses concurrents, et ce d'autant plus lorsque l'on sait qu'aucun n'est doté d'un système de stabilisation optique ! C'est également un des appareils les plus complets, grâce à ses prises micro et casque ainsi qu'à sa griffe porte-accessoires.71 x 72,5 x 112,9 mm pour 410 g
Prise en mains
A peu près aussi compact que l'étonnant DCR-SR32, le Panasonic NV-GS230 offre un bon confort d'utilisation. Le renflement qui contient la cassette offre ainsi une prise à la main droite tandis que le pouce bénéficie d'une petite butée contre laquelle il vient se caler. Toutefois, malgré ces attentions, le confort est supérieur et les manipulations plus sûres lorsque l'appareil est maintenu avec la main gauche, en particulier lorsqu'il s'agit de changer de mode ou d'accéder aux menus.L'interface est composée d'une roue crantée surmontée d'un joystick qui donne accès aux principaux modes (enregistrement, lecture, photo, PC). Les autres fonctions et réglages demanderont à passer par la commande « Auto / Manual » située sous l'écran, sachant qu'à défaut d'écran tactile, la navigation se fait au moyen du joystick déjà évoqué.
Avant utilisation, il vous faudra fixer au caméscope le capuchon fourni destiné à protéger l'optique et ajuster la poignée au moyen de la bande velcro. Plusieurs caches, du même plastique gris que l'appareil, dissimulent de part et d'autre ses nombreux connecteurs, la prise DV étant pour sa part dissimulée sous l'écran. On notera enfin que Panasonic a eu la bonne idée de placer le lecteur de cassettes sur le dessus de l'appareil, et non en dessous comme le font certains modèles, qui bloquent ainsi l'accès à la cassette lorsque l'appareil est monté sur un pied. De la même façon, le pied ne bloquera pas l'accès à la batterie qu'on pourra donc librement retirer.
Les accessoires
Il est livré avec les accessoires suivants :
- chargeur externe ;
- batterie ;
- câble AV ;
- capuchon d'objectif ;
- télécommande sans fil ;
- télécommande filaire ;
- câble PC ;
- CD-Rom (SweetMovieLife 1.0E et MotionDV STUDIO 5.6E LE).
Zoom et visée
Le NV-GS230 dispose d'un viseur qui ne s'activera que lorsque vous aurez rabattu l'écran. Les porteurs de lunettes apprécieront le fait qu'il puisse s'extraire de 1 cm de façon à offrir un meilleur dégagement. Cette manipulation permet par ailleurs de mettre en évidence la présence d'une molette pour la correction dioptrique. Tout comme le viseur, l'écran se rafraichit rapidement, ce qui évite d'être déstabilisé lorsque l'on passe de sujets très lumineux (une fenêtre, un moniteur...) à des sujets situés dans l'ombre.Le viseur offre un bon dégagement aux porteurs de lunettes
En plus de la barre de progression (de W à T), le NV-GS230 indique la progression dans la plage focale sous la forme d'un 4 x, 5 x... La commande de zoom est parfaitement silencieuse et remarquablement bien dosée puisqu'elle permet d'avancer très progressivement dans la plage focale, sans sensations d'à-coups. Ceux qui souhaitent aller le plus rapidement possible d'un bout à l'autre de la plage focale feront la manœuvre en 3 secondes.
Moins précis que le Sony DCR-SR32, le NV-GS230 se contentera d'un symbole de batterie tout ce qu'il y a de plus élémentaire pour indiquer le niveau d'autonomie restant, sachant que lorsqu'il affiche le message « batterie faible », il ne faut même plus songer à faire la moindre manipulation. Quant au temps restant, il est matérialisé à l'écran par l'indicateur « R » (ex. : R 0:30 pour 30 minutes restantes). Malgré sa présence de la batterie à l'avant de l'appareil, sous le viseur, la batterie peut être retirée sans difficulté lorsque l'appareil est monté sur un trépied.
Enregistrement d'une séquence
L'enregistrement se fait soit en mode SP (Standart Playing), soit en mode LP (Long Playing), ce dernier permettant une durée d'enregistrement 1,5 fois plus longue. Panasonic mentionne quelques limitations du mode LP et met notamment en garde contre l'indisponibilité de certaines fonctions et l'effet de type mosaïque qui peut apparaître lors de la lecture de l'image. En SP, vous stockerez 60 minutes de vidéo sur une cassette classique et 90 minutes en LP. En plus du mode panoramique 16:9, le GS230 propose un mode dit « Cinema » dans lequel il applique des bandes noires en haut et en bas de l'image, de façon à ce que la séquence ressemble à un film de cinéma.
La navigation dans les bandes enregistrées est moins claire que dans le cas d'un caméscope à disque dur. Le moyen le plus efficace de s'y retrouver, lorsque l'on a enregistré plusieurs séquences, est encore d'effectuer une opération dite de recherche des blancs, qui permet de se caler à la fin de la dernière image enregistrée.
Moins pratique que les autres supports, la cassette oblige à rembobiner pour lire les séquences enregistrées et à rechercher la fin de la dernière séquence avant de se remettre à filmer
Pour le transfert des séquences, il vous faudra acquérir un câble DV (aucun n'est fourni par Panasonic) et le relier à l'appareil via l'interface FireWire placée sous le lecteur de cartes. Lors de cette étape, utilisez le câble secteur fourni avec l'appareil afin d'assurer une alimentation tout le temps nécessaire au transfert des fichiers. Le NV-GS230, du fait de l'utilisation de cassettes, est le seul des appareils à être tributaire de cette règle de l'acquisition qui veut qu'il faille une heure pour acquérir une heure de vidéo. Cet inconvénient peut toutefois être relativisé au regard des délais de finalisation du disque demandés par les caméscopes Mini-DVD. Il est également compensé par le fait que les fichiers DV obtenus restent la référence pour ce qui est du montage et du stockage, même s'il obligent à passer par un logiciel qui les convertira en MPeg-2 pour les besoins de tous les jours, le DV étant trop volumineux pour le partage de vidéos.
Pour aller plus loin
Lorsque la molette arrière est positionnée sur l'icône « Film », l'enregistrement est prêt à débuter avec les réglages suivants : enregistrement SP au ratio 4:3, coupe-vent actif, stabilisateur et zoom micro désactivés.Le GS230 regorge toutefois de réglages que vous pourrez solliciter en fonction des conditions de tournage. Notez que ce n'est pas la touche menu qui vous permettra de sélectionner les réglages en question, mais la commande « Auto / Manuel » située sous l'écran. Placez le curseur sur « Manuel » puis utilisez le joystick pour accéder aux réglages de votre choix, une pression sur la touche centrale assurant le passage à l'écran suivant, le ou les réglages retenus étant signalés en orange : macro, mode de grain de peau, fondu, compensation de contre-jour, visualisation nocturne ou contrôle d'enregistrement.
Le mode macro est accessible d'un simple clic au moyen d'un joystick, de même que celui de contre-jour, de visualisation nocturne...
Le troisième écran retiendra particulièrement l'attention des utilisateurs avertis qui pourront agir sur la Balance des blancs, la vitesse d'obturation et le diaphragme (ou valeur du gain). La « navigation » se fait alors selon le principe suivant :
- Pression gauche / droite : diminution / augmentation de la valeur du paramètre actif (ou défilement des différents préréglages dans le cas de la balance des blancs).
Que penser du Panasonic NV-GS230 ?
Seul représentant de la cassette Mini-DV, le NV-GS230 fait figure d'appareil un peu à part dans ce comparatif. Ce sentiment n'est pas tant lié au choix du support qu'aux nombreuses perspectives qu'offre ce caméscope. Le NV-GS230 est en effet le seul à offrir une griffe porte-accessoires ainsi que des prises micro et casque, autant d'équipements qui permettront de faire de tirer un meilleur parti de l'appareil dans des situations limites (ajout d'une torche pour filmer en intérieur...).Evolutif, le NV-GS230 est également l'un des caméscopes les plus convaincants pour ce qui est de la qualité de la vidéo. Le contraste des images est très bon et c'est avec le JVC GZ-MG133 celui qui offre le plus haut niveau de détail. Ce caméscope ne démérite pas non plus en mode photo, les images qu'il enregistre étant plaisantes, à la fois bien saturées et à nouveau riches en détails. Au final, il n'y a pas grand-chose à reprocher à ce caméscope qui est par ailleurs plutôt ergonomique : on apprécie ainsi le joystick qui permet d'activer simplement les réglages les plus utiles (macro, nightshot...) et de débrayer les automatismes. A noter pour finir que cet appareil figure parmi les plus avancés, grâce aux possibilités de réglage manuel de la sensibilité, vitesse et balance des blancs.
Voir les pages comparatives vidéo, photo et son.
Samsung VP-DC175W
Le catalogue de Samsung ne compte que deux catégories de caméscopes, les Mini-DV et les DVD. Le Samsung VP-DC175W, comme le DC220 de Canon également présent dans ce comparatif, appartient à cette seconde catégorie, l'enregistrement se faisant sur des DVD de 8 cm de type +RW/-RW/DVD-R/+R Double couche.Prise en mains
Assez semblable dans sa construction au DC220 de Canon, le VP-DC175W dispose comme lui d'un renflement qui abrite le Mini-DVD et qui facilite la prise en main. La disposition des commandes est toutefois mieux pensée sur ce modèle qui n'oblige pas, à première vue, à faire de grands écarts du pouce. Le passage en mode lecture se fait de façon simplissime au moyen d'une simple pression sur la touche Power.Le jugement favorable quant à l'ergonomie se nuance quelque peu lorsque l'on accède ensuite au menu et que l'on a recours au joystick pour la navigation, Samsung ayant eu l'idée étrange de le placer sur le flanc gauche. On pourrait croire que les gauchers apprécieront, même pas. Comme les droitiers, ils devront tenir l'appareil de la main droite et utiliser la main gauche pour actionner le joystick, manœuvre qui oblige à passer la main devant l'écran. On vous l'a dit, ce n'est pas du tout commode.
Une fois ouvert, l'écran libère le haut parleur et donne accès à quatre commandes, dont celle de Menu. D'autres sont ensuite directement accessibles à sa droite, une qui commande la luminosité de l'écran, une autre le zoom et une troisième le début de l'enregistrement. Ces deux dernières ne font que redoubler des commandes déjà présentes ailleurs sur l'appareil, qui comporte également par ailleurs deux touches « Menu ». On note également que l'emplacement de ces quatre touches sous l'écran oblige à ouvrir celui-ci même lorsque l'on se contente de filmer au moyen du viseur. Même si ces réglages ne sont pas de ceux que l'on modifie toutes les dix minutes, ce choix parait peu judicieux !
Comme Panasonic, Samsung a opté pour un capuchon relié à l'appareil par un filin, moins pratique (et surtout plus facile à perdre) que les caches intégrés choisis par les autres constructeurs. Reste à dire un mot sur le revêtement, mélange de plastique noir satiné et laqué, ce dernier prenant malheureusement toutes les traces de doigts.
Les accessoires
Le VP-DC175W est livré avec les accessoires suivants :
- câble USB ;
- câble AV ;
- adaptateur CA ;
- cordon ;
- télécommande ;
- batterie lithium ;
- cache ;
- CD d'installation.
Pour aller plus loin
Le VP-DC175W dispose d'une poignée de modes scène qui permettent d'activer des réglages adaptés à des prises de vue bien spécifiques : sport, portrait, projecteur, stab. / neige et vitesse rapide. Le VP-DC175W permet par ailleurs de quitter totalement ces réglages semi-assistés au profit de réglages entièrement manuels. L'ouverture du diaphragme et la vitesse d'obturation peuvent ainsi être tous deux débrayés dans les menus, l'appareil mettant à notre disposition un curseur pour faire varier les valeurs, de 0 à 29 pour ce qui est de l'exposition et de 1/50 à 1/10 000 seconde pour ce qui est de la vitesse. La Balance des blancs peut également faire l'objet d'une mesure manuelle. Autant de réglages qui font que le VP-DC175W fait, avec le modèle Panasonic, partie des caméscopes les plus avancés de ce comparatif.L'exposition et la vitesse peuvent être débrayées sur cet appareil
Zoom et visée
Comme sur le Canon DC200, on bénéficie de deux commandes de zoom, l'une placée sur le sommet de l'appareil, l'autre à gauche de l'appareil. Relativement rapide, la première permet de se déplacer d'une focale équivalente à 35,3 mm à une position téléobjectif équivalente à un 1 164,9 mm ! La plage focale couverte par la seconde commande est identique, mais le déplacement s'y fait de façon plus ralentie, sans ces légers à-coups que l'on remarquait dans le premier cas. Samsung a doté ce modèle d'un viseur, lui-même équipé d'une commande de correction dioptrique, qui vient en complément de l'écran LCD. On a doit le choix de la visée, même s'il faut bien noter que tant l'écran que le viseur, et ce malgré des spécifications satisfaisantes sur le papier, délivrent une image bien fade, à plus forte raison lorsqu'on les compare au rendu qu'obtient le Panasonic NV-GS230.Enregistrement d'une séquence
Chaque mise sous tension de l'appareil s'accompagne d'une phase de chargement du disque (suivie d'une invitation au formatage lors de la première utilisation), qui retarde d'autant le début de l'enregistrement. Cet inconvénient se retrouve au moment de l'extinction, avec un délai de l'ordre de quelques secondes avant une extinction complète du caméscope.L'enregistrement se fait ensuite en résolution XP, SP ou LP. Lorsque vient l'étape du transfert vers l'ordinateur, la finalisation du disque s'impose. Pour pouvoir lire votre DVD, vous devrez passer par les menus et sélectionner l'option Finaliser. Cette étape vous permettra de le lire ensuite le Mini-DVD sur un lecteur DVD d'ordinateur ou de salon. Notez que même si votre PC est équipé d'un lecteur DVD, il est possible qu'il ne dispose pas du codec de compression permettant de lire ces vidéos. Vous pourrez alors pallier ce problème en téléchargant gratuitement un logiciel tel que AVS DVD Player. On fera pour finir, au sujet de ce caméscope, la même remarque qu'au sujet du Canon DC220, à savoir que les délais pour la finalisation sont loin d'être anecdotiques, au point qu'ils obligent à relativiser la rapidité avec laquelle on accède ensuite aux vidéos via le DVD.
Finalisez le disque afin de pouvoir le lire sur un lecteur DVD. Le temps imparti pour cette étape sera fonction du volume de données présentes sur le disque
Que penser du Samsung VP-DC175 ?
Assez facile à prendre en mains, le VP-DC175W n'est pourtant pas le plus convaincant des caméscopes regroupés dans ce comparatif. Bien des remarques peuvent lui être en effet adressées, tant du point de vue de l'ergonomie que du confort d'utilisation. Le joystick placé sur le flanc gauche nous oblige ainsi à passer la main devant l'écran pour changer les réglages, tandis que les commandes démultipliées (deux pour le zoom, deux pour les menus) viennent compliquer l'interface sans vraiment apporter de confort. On note par ailleurs que l'écran et le viseur sont nettement en retrait pas rapport à ceux d'un Panasonic NV-GS230 par exemple, ce qui rend le visionnage des séquences moins agréable que sur les autres modèles.De plus, lorsque l'on quitte la lecture sur le caméscope au profit de l'examen sur un écran d'ordinateur, on constate que la qualité est en retrait, tant du point de vue du détail que de l'aspect global de l'image. Que l'on filme en plein jour ou en intérieur, le VP-DC175W délivre des images dans lesquelles un bruit coloré est toujours visible. Les défauts sont encore plus visibles lorsque l'on bascule en mode photo, avec un rendu trop bouché pour les prises de vue en basse lumière et un manque de résolution qui donne aux images un rendu trop vidéo. Encore moins qu'à ses homologues on ne pourra demander au VP-DC175W de faire office d'appareil photo d'appoint.
Voir les pages comparatives vidéo, photo et son.
Sony DCR-SR32
Si Sony a fortement mis l'accent ces derniers temps sur les produits haute définition faisant appel au nouveau format AVCHD développé conjointement avec Panasonic, il n'a pas pour autant délaissé les caméscopes standard. Le DCR-SR32 appartient ainsi à la nouvelle génération de caméscopes enregistrant sur disque dur, Sony ayant emboîté le pas à JVC pour ce qui est de cette technologie qui permet de s'affranchir d'un support d'enregistrement externe. Alors que les homologues du DCR-SR32 optent pour des disques de 40 ou 60 Go, lui se contente d'un disque de 30 Go qui permet toutefois d'enregistrer 7h20 mm en HQ, 10h50 en SP ou 20h50 mm en LP.Prise en mains
La forme du DCR-SR 32 évoque celle d'un quart de cylindre que la main épouse bien, l'index venant se placer naturellement sur la commande de zoom. Une légère dépression au sommet du DCR-SR 32 permet aux trois doigts de disposer d'une prise suffisamment ferme pour réduire les tremblements. Le commutateur « Nightshot plus » placé tout à côté et accessible au moyen de l'index est cependant trop ferme pour être actionné au moyen de l'index tout en tenant le caméscope à main levée.Le DCR-SR 32 dispose d'un commutateur situé à la base de l'objectif et qui vient activer le cache intégré. C'est plutôt pratique, et plus esthétique d'un capuchon qui pend au bout du caméscope pendant les périodes d'enregistrement.
La commande de mise sous tension est pourvue d'un verrou de sécurité. Une fois positionnée sur « On », elle vous permettra, au moyen d'une simple pression vers la droite, d'accéder au mode de votre choix : film ou photo. D'autres commandes sont ensuite accessibles depuis le flanc de l'appareil, l'écran une fois ouvert donnant accès à une interface assez riche composée de quatre touches et d'un logement pour cartes Memory Stick Duo ou Pro Duo sur lesquelles seront stockées les photos.
Le DCR-SR32 est livré avec une station d'accueil qui assure la recharge de l'appareil ainsi que le dialogue avec l'ordinateur. Ce fonctionnement présente un inconvénient de taille, celui d'immobiliser l'appareil le temps nécessaire à la recharge de la batterie. Même en utilisant l'adaptateur secteur relié à la prise DC IN, le désagrément n'est pas contourné.
Les accessoires
Le DCR-SR 32 est livré avec les accessoires suivants :
- adaptateur externe ;
- cordon secteur ;
- station Handycam ;
- câble USB ;
- câble de raccordement A/V ;
- batterie rechargeable ;
- adaptateur 21 broches ;
- CD-Rom et mode d'emploi.
Zoom et visée
Contrairement à ce que sa forme laisse présager lorsqu'il est rabattu, l'écran n'est pas au format 16:9 mais bien au format 4:3. Il dispose toutefois bien d'une particularité, celle d'être tactile. Ce choix n'est toutefois pas des plus judicieux dans la mesure où l'on se rend rapidement compte qu'il est très délicat d'accéder aux commandes périphériques, comme les menus déroulants ou les touches « Home » ou « Quitter », trop proches du rebord de l'écran. Si une calibration améliore les choses, l'embellie ne dure pas et il faut se résoudre au final à pianoter légèrement à côté des touches pour les faire réagir. L'écran n'est par ailleurs par des plus convaincants dans la mesure cette fois où le doigt s'y enfonce à chaque manipulation, venant ainsi modifier les teintes de l'image.Le zoom est fluide et finement dosé, la plage focale pouvant être parcourue de façon assez véloce au moyen de la manette placée au sommet de l'appareil. On note toutefois que le DCR-SR32 dispose d'un second jeu de commande, situé à la gauche de l'écran, qui remplit les mêmes offices de façon un peu différente, le zoom étant beaucoup plus lent et cette fois d'une vitesse fixe. On regrettera pour finir que le DCR-SR32 n'indique pas le rapport de zoom sur l'interface, à côté du curseur qui montre notre progression sur l'échelle focale.
Pour aller plus loin
Les commandes placées sous l'écran sont certes basiques, mais assez bienvenues. Ainsi, d'une simple pression, on modifiera la luminosité de l'écran, on fera disparaître les inscriptions présentes sur l'interface, on passera en mode visualisation ou encore en mode d'enregistrement « Easy ».Ensuite, pour reprendre un peu de contrôle sur les réglages, il suffit de se rendre dans les options du menu « Options ». Depuis cette interface, il sera possible d'opter pour l'un des nombreux modes plus spécifiques (bougie, crépuscule, feu d'artifice, matin et soir...), de choisir l'un des préréglages de Balance des blancs (auto, intérieur et extérieur) ou d'effectuer une mesure manuelle, de passer une mise au point manuelle, d'ajouter un effet spécial, etc. On sera en revanche privés des réglages manuels de la vitesse, du diaphragme et de la sensibilité, qu'offre en revanche un modèle comme le NV-GS230.
Depuis les options du menu « Options », vous accéderez aux réglages avancés, à l'exception de ceux de gain, vitesse d'obturation ou encore du diaphragme
Ces réglages peuvent être modifiés sans interrompre l'enregistrement, à condition toutefois que le caméscope soit fermement fixé, sans quoi toutes les manipulations se ressentiront sur l'image. Malgré ces précautions, vous ne pourrez éviter que le caméscope enregistre les sons occasionnés par ces manipulations. En dernier lieu, pour quitter cette interface envahissante et qui ne se laisse pas abandonner comme ça, il suffira d'une légère pression sur la commande de mise sous tension.
Enregistrement d'une séquence
Le DCR-SR32 dispose de trois modes d'enregistrement : HQ (9 MP), SP (le mode par défaut qui enregistre à la résolution de 6 MP) ou LP (3 MP). A partir du moment où des séquences ont été enregistrées sur le disque, vous pouvez les visualiser d'un simple coup d'œil au moyen d'une liste de miniatures. L'accès à la séquence qui vous intéresse se fait simplement en cliquant sur la miniature correspondante. Depuis l'onglet « Autres », il vous est ensuite possible d'accéder à une commande de montage qui vous permettra notamment d'effectuer des coupes.Vous pourrez retrouver très rapidement la séquence qui vous intéresse au moyen de cette liste miniature
Vous pourrez ensuite juger de l'espace restant et du temps d'enregistrement encore disponible en pressant la touche « Disp/Batt. Info ». L'écran récapitulatif qui s'affiche alors vous informe alors sur les proportions d'espace utilisé et libre. A vous d'aviser ensuite entre décharger les séquences ou continuer les enregistrements, sachant que l'un des principaux inconvénients des caméscopes à disque dur est l'absence de support de rechange : une fois le disque saturé, pour disposer à nouveau de 30 Go, il vous faudra le vider sur un ordinateur. A vous d'éviter d'arriver à saturation (en sachant tout de même que le DCR-SR32 peut stocker 10h50 de vidéo en SP, ce qui est loin d'être négligeable), en vidant le disque régulièrement, sachant par ailleurs que le transfert de 30 Go d'un coup demandera du temps et un disque dur conséquent en face.
Un écran récapitulatif vous informe sur les proportions d'espace utilisé et libre, un second sur l'autonomie restante
Que penser du Sony DCR-SR32 ?
Que retenir du Sony DCR-SR32 ? Notamment qu'il est le seul, avec le JVC GZ-MG133 également équipé d'un disque dur, qui nous permet de faire l'impasse sur l'achat d'une carte mémoire. Les photos pourront en effet indifféremment être enregistrées sur une carte ou sur le disque dur directement, cette dernière solution permettant de regrouper ses enregistrements et d'éviter d'avoir des données réparties sur des supports différents. C'est également le seul à faire le choix de l'écran tactile, et on ne peut dire que cette décision ne lui réussit pas vraiment. En effet, à l'heure où les joysticks sont si répandus et si confortables, le gain en confort reste à prouver, et ce d'autant plus lorsque l'écran fait preuve comme ici d'un manque de réactivité. Les barres de défilement et autres commandes placées en bordure de l'écran seront difficilement accessibles, sauf après une calibration dont les effets s'estompent vite.Le DCR-SR32 n'est pas plus évolutif que ses homologues (absence de griffe porte-accessoires, de prise micro...). Il est même encore plus bridé que la plupart, en ceci qu'il fait l'impasse sur les réglages manuels de la vitesse, du diaphragme et de la sensibilité. Qu'à cela ne tienne toutefois, dans la mesure où la plupart des utilisateurs n'iront pas regretter leur absence. D'une façon plus générale, c'est du point de vue de la qualité d'image que le Sony DCR-SR32 montre le plus ses limites : performant pour ce qui est du rendu des couleurs, il est en revanche vraiment en retrait par rapport à ses homologues pour la restitution de détails. Que ce soit en grand-angle ou en position téléobjectif, les images manquent de précision.
Voir les pages comparatives vidéo, photo et son.
Face à face vidéo
Toutes les images rapportées sur cette page ont été extraites des séquences vidéo au moyen du logiciel Premiere Elements d'Adobe. Pour ce qui est des deux derniers exemples, et afin de mieux percevoir la fluidité et la précision du zoom, nous vous proposons de télécharger les vidéos réalisées sur pied et dont sont extraites les vues grand-angles et téléobjectif :- Vidéo
- Vidéo
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- Certaines de ces images présentent des stries. Ces stries sont juste dues à une différence entre les écran TV et d'ordinateurs, et ne veulent pas dire que la caméra est de mauvaise qualité.
Séquence en intérieur
L'enregistrement de vidéos en intérieur est un des moments dans lesquels les caméscopes montrent le plus rapidement leurs limites, soit en interprétant mal la température de couleur des éclairages électriques, soit en produisant une image bruitée... Comment se comporte chacun de nos cinq appareils dans ces conditions ?Portrait en intérieur réalisé avec les Canon DC220, JVC GZ-MG133...
... puis les Panasonic NV-GS230, Samsung VP-DC175 et Sony DCR-SR32
Alors que la Balance des blancs était réglée sur sa position automatique, les couleurs les plus justes ont été rendues par les Canon DC220 et Samsung VP-DC175, ce qui confirme pour le premier les bons résultats obtenus en mode photo. Le DC220 est donc convaincant dès lors qu'il s'agit de s'adapter à une faible lumière ou de gérer la température de couleur des éclairages électriques. Ce n'est en revanche pas celui qui nous offre le meilleur niveau de détail, le JVC GZ-MG133 et le Panasonic NV-GS230 passant devant grâce à un rendu beaucoup plus précis : on distingue en effet plus nettement le dessin que la chaine fait sur le cou ou encore les détails du regard.
Le Sony DCR-SR32 et le Samsung VP-DC175 sont également en retrait pour ce qui est de la restitution des détails, avec des images noyées dans un léger flou. Ce dernier est également celui qui produit les images les plus bruitées : il suffit de regarder les zones d'ombre du visage pour y distinguer un fourmillement coloré peu esthétique.
Séquence en extérieur : vue au grand-angle
Lorsqu'il s'agit de la plage focale, l'accent est souvent mis par les constructeurs sur la position téléobjectif qui permet d'aller chercher des détails au loin, et moins sur la position grand-angle, pourtant si précieuse lorsqu'il s'agit de capturer des images dans des lieux confinés. Alors que quatre des cinq appareils s'équipent de zooms supérieurs à 34 x, rares sont ceux qui pensent à nous offrir du recul. Les plus convaincants en la matière sont le Samsung VP-DC175 et le Sony DCR-SR32 qui débutent respectivement à 34 et 35 mm, le Panasonic NV-GS230 fermant la marche avec son zoom équivalent à un 47,1-471 mm.Prise de vue grand-angle réalisée avec les Canon DC220, JVC GZ-MG133...
... puis les Panasonic NV-GS230, Samsung VP-DC175 et Sony DCR-SR32
Un coup d'œil suffit pour se rendre compte que le rendu des couleurs varie du tout au tout en fonction des modèles ! Les plus fidèles pour cette scène de plein jour sont les JVC GZ-MG133 et Sony DCR-SR32, les autres restituant un ciel bien terne au regard de ce qu'il était en cette fin de journée d'été. Cette vue extérieure permet également de confirmer que les Sony DCR-SR32 et Samsung VP-DC175 sont en retrait pour ce qui est de la restitution des détails, le premier transformant l'arbre en une masse trop floue pour qu'on en apprécie les reliefs tandis que le second nous délivre à nouveau une image dans laquelle le bruit est très présent.
Séquence en extérieur : vue au téléobjectif
Que nous apprend cette séquence en bout de zoom ? Elle nous permet de constater que malgré son zoom un peu court comparé aux 34 x et plus de ses concurrents, le Panasonic NV-GS230 parvient à délivrer une image bien contrastée et dont les couleurs présentent une bonne saturation. De son côté, le JVC GZ-MG133 est sans doute celui qui est le plus affecté par la présence de franges colorées violettes et vertes sur les pourtours des éléments qui constituent l'image. On note enfin que la précision qui faisait défaut au Sony DCR-SR32 est toujours en retrait en mode téléobjectif.Prise de vue en bout de zoom réalisée avec les Canon DC220, JVC GZ-MG133...
... puis les Panasonic NV-GS230, Samsung VP-DC175 et Sony DCR-SR32
Que peut-on attendre de chacun en mode photo ?
Même si la photo n'est qu'un mode accessoire des Caméscopes Numériques (au même titre que la vidéo n'est qu'un gadget sur les appareils photo), il n'en reste pas moins que nombreux sont ceux qui souhaiteront photographier, au moins occasionnellement, avec leur caméscope. Nous consacrons donc cette page à la description de ce mode et à la présentation de quelques clichés tests.Le Canon DC220
Pourvu d'un mode photo, le DC220 peut, lors d'un premier et rapide passage en revue, sembler avoir fait l'impasse sur le lecteur de cartes, en fait bien dissimulé sous un cache situé dans l'angle de l'écran.Contrairement au Sony SR32 qui permet d'enregistrer des clichés au choix sur le disque ou sur une carte mémoire, il faudra ici investir dans une mini-SD pour prendre des photos avec cet appareil. L'enregistrement se fait au choix en 1 024 x 768 ou 640 x 480 pixels, ce réglage qui concerne la résolution étant par ailleurs le seul disponible, là où les DC50 et DC230 proposent également des fonctions de prise de vue en rafale et de Bracketing d'exposition.
Vue rapprochée, en faible lumière et en extérieur : quelques aperçus des capacités du DC220 en mode photo
Comme le Panasonic NV-GS230, le DC220 affiche un témoin qui indique si la mise au point est ou non effectuée et, mieux encore, matérialise à l'écran les collimateurs actifs pour chacune des prises de vue. Même dépourvu de mode macro, le DC220 est celui qui nous aura permis un excellent rapprochement. C'est par ailleurs celui qui offre le plus de possibilités après la prise de vue, en permettant une suppression rapide des clichés, en affichant l'histogramme et les paramètres de prise de vue ou encore en permettant de zoomer dans l'image. On note enfin que l'image restituée par l'écran lors de prises de vue en faible lumière est tout à fait satisfaisante, les couleurs restant de la partie là où certains modèles proposent une vue monochrome (Samsung), tandis que les détails restent bien discernables.
Le DC220 se fait remarquer par un assez bon niveau de détail, les couleurs de ses clichés étant toutefois moins justes et moins saturées que celles des clichés issus des caméscopes Sony et Panasonic. Si le DC200 parvient toutefois à prendre le pas sur ses concurrents, c'est curieusement lors des prises de vue en intérieur, pourtant si délicates. Le DC220 se montre en effet le plus convaincant, avec des images certes bruitées, mais fidèles à l'ambiance lumineuse et riches en détails.
Le JVC GZ-MG133
La résolution des photos est, comme sur le Sony DCR-SR32, plutôt limitée ! Il ne faudra ainsi pas vraiment compter effectuer des tirages à partir de ces clichés en 640 x 480. Sur ce caméscope, la prise de vue en rafale est possible, de même que la photographie rapprochée. Notez que si vous ne touchez pas aux réglages par défaut, les photos seront enregistrées en mode « Fin », directement sur le disque dur. Comme dans le cas des vidéos, ce sera à vous de modifier le support en optant pour l'enregistrement sur carte Secure Digital si vous le souhaitez.Comme sur le Sony DCR-SR32, les photos sont enregistrées au choix sur la carte mémoire ou sur le disque
Les photos prises par le JVC GZ-MG133 témoignent de bonnes possibilités de rapprochement et d'un niveau de détail parmi les meilleurs. Ce caméscope est également, avec le Canon DC220, celui qui se sort le mieux des prises de vue en faible luminosité. Malgré le passage d'un traitement antibruit qui crée des contours irréguliers autour des éléments de l'image, les détails restent bien discernables.
Le Panasonic NV-GS230
Egalement capable d'enregistrer des photos, le GS230 est équipé à cet effet d'un logement pour cartes Secure Digital / SDHC situé à la base de l'appareil et auquel on accède qu'en ouvrant l'écran. L'enregistrement des clichés se fait selon deux niveaux de qualité et plusieurs résolutions à savoir 1 760, 1 280 ou 640 pixels.En mode photo, l'objectif du GS230 couvre une plage focale qui équivaut à un 41,1 - 411 mm et qui prive ainsi l'utilisateur d'un recul précieux en cas de prise de vue dans des espaces confinés. On note la présence de plusieurs réglages intéressants, comme celui de « Rafale » qui permet d'enregistrer jusqu'à 10 clichés en continu ou encore celui de « Macro », qui permet de s'approcher jusqu'à 4 cm du sujet, disponible également lors de la vidéo. Plusieurs réglages manuels sont également disponibles, à savoir sensibilité, vitesse et Balance des blancs. La capture d'images fixes est assez agréable sur cet appareil, que l'on utilise le viseur ou l'écran LCD, un témoin de mise au point venant dans les cas indiquer si la netteté est ou non obtenue.
Vue rapprochée, en faible lumière et en extérieur : quelques aperçus des capacités du GS230 en mode photo
Sans rivaliser avec un compact numérique, le GS230 se défend assez bien pour ce qui est de l'enregistrement d'images fixes, avec des clichés aux couleurs vives et bien saturées et dont le niveau de détail peut presque être qualifié de bon. Cette bonne appréciation est à nuancer lorsque l'on aborde les prises de vue en conditions de faible luminosité : si les détails sont toujours bien présents (on peut lire une bonne partie des titres des ouvrages), l'ambiance lumineuse est nettement inférieure à celle qui régnait lors de l'enregistrement.
Le Samsung VP-DC175
Trois qualités sont proposées pour l'enregistrement d'images fixes - extra, supérieur ou normal -, l'enregistrement se faisant sur cartes SD ou MMC. Un premier déclenchement permet de se rendre compte d'un délai non négligeable d'enregistrement sur la carte
De tous les modèles regroupés dans ce comparatif, le VP-DC175W est celui qui s'est montré le moins concluant. Dépourvu de mode macro, il ne nous a pas permis d'enregistrer de vues rapprochées d'un sujet. Autre absence très handicapante cette fois, celle de témoin censé nous avertir de l'obtention ou non de la mise au point. On ne pourra donc compter que sur l'image affichée à l'écran pour juger de la netteté, ce qui dans la mesure où l'écran n'est pas un modèle de définition, et que le VP-DC175W est dépourvu de fonction de grossissement, est un exercice risqué. Dernière limitation : le fait que l'image vire au monochrome dès lors que l'on photographie dans des conditions de faible luminosité.
Vue rapprochée, en faible lumière et en extérieur : quelques aperçus des capacités du VP-DC175W en mode photo
L'examen des clichés fournis, que l'on ait au non des exemples à mettre en vis-à-vis, permet rapidement de voir que le VP-DC175W ne brille pas dans ce mode. Quel que soit le type de prise de vue, les couleurs sont ternes et peu respectueuses de l'ambiance de la scène. Les choses se gâtent encore plus en intérieur lorsqu'il ne parvient pas à rendre compte de la luminosité ambiante ou à restituer le même niveau de détail que ses concurrents.
Le Sony DCR-SR32
Les photos s'enregistrent, au choix, directement sur le disque dur ou sur une carte de type Memory Stick Duo ou Pro Duo que vous aurez préalablement placée dans le logement. Ce fonctionnement qui fait qu'il n'est pas indispensable d'investir dans une Memory Stick (format propriétaire utilisé seulement par Sony) pour pouvoir enregistrer des photos est plutôt bienvenu.Il n'est pas indispensable d'investir dans une Memory Stick pour pouvoir enregistrer des photos
Comme dans le cas du Panasonic NV-GS230, il est possible d'activer un mode macro / télé qui permet d'obtenir un grossissement plus important du sujet, à condition toutefois, sous peine de perdre le bénéfice de ce grossissement, de ne pas toucher à la commande de zoom. Le rapprochement est alors encore plus conséquent que celui obtenu avec le Canon DC220. On note encore que la lisibilité de l'écran reste très bonne en conditions de faible lumière, sachant que ce n'est pas le VP-DC175 de Samsung qui peut en dire autant.
Vue rapprochée, en faible lumière et en extérieur : quelques aperçus des capacités du DCR-SR32 en mode photo
Pour ce qui est des prises de vue en extérieur, le DCR-SR32 se rapproche des performances du modèle Samsung en délivrant des couleurs également justes, mais un peu moins saturées. Il est en revanche plus performant que son rival lorsqu'il s'agit de capturer des images en basse lumière : sur les clichés obtenus, l'ambiance lumineuse est assez fidèle, et les détails suffisamment respectés pour que l'on parvienne à lire les titres des ouvrages.
Et le son ?
Que peut-on attendre de chacun de ces modèles pour ce qui est de la restitution des sons ? Enregistrent-ils en silence, ou produisent-ils au contraire de nombreux bruits parasites ? Rien de tel qu'une utilisation dans une pièce calme et quelques aller-retour sur la plage focale pour identifier ceux dont le bruit de fonctionnement est loin d'être discret.Le Canon DC220
Le DC220 peut activer un filtre anti-vent de façon à réduire les bruits de fond lors de l'enregistrement en extérieur. Aucun réglage ne permet en revanche de réduire les bruits de fonctionnement, bien réels, mais pas tant liés au déploiement du zoom qu'à la rotation du disque dans le graveur (vous sentirez ces vibrations sous la paume de votre main) et aux touches (déclencheur, zoom) utilisées. Pour la prise de son, il vous faudra vous contenter du micro intégré, dans la mesure où le DC220 fait l'impasse, comme la plupart de ses homologues, sur une griffe porte-accessoire qui aurait permis de fixer un micro externe, mais également sur une prise casque.Le JVC GZ-MG133
On ne pourra manquer de noter le silence remarquable du zoom de ce caméscope, qui va de pair avec la discrétion de la commande qui l'active. Sur cet appareil, il n'y a en effet pas à redouter le cliquetis qui accompagne trop souvent la commande de zoom lorsqu'elle arrive en fin de parcours.Le Panasonic NV-GS230
Le NV-GS230 ne se contente pas de l'habituel dispositif coupe-vent, ici activé par défaut. Il dispose également en effet d'une commande peu ordinaire (Avancé > Zoom micro > On), que l'on active ou que l'on debraye en fonction des besoins, qui permet de coupler la capture du son à celle de l'image, le microphone étant réglé pour collecter les sons lointains lors la commande de zoom est en position téléobjectif et les sons proches lorsqu'elle est en position grand-angle. Le NV-GS230 est par ailleurs le seul de ces cinq modèles à disposer de prises micro et casque, dissumulées sous un cache à droite du viseur. Sachant que ce modèle est également équipé d'une griffe porte accessoires capable d'accueillir une torche qui produira un éclairage d'appoint, il apparait comme le plus complet et le plus évolutif des modèles regroupés ici.Le NV-GS230 est le seul de ces cinq modèles à disposer de prises casque et micro
Le Panasonic NV-GS230 dispose d'un zoom silencieux, bien dosé et fluide. Toutefois, malgré ces qualités, de petits bruits parasites pourront être enregistrés, comme celui que l'on entend lors de l'arrêt de la cassette. On peut également conseiller de désactiver dans les menus le « Bip » qui se produit à l'allumage.
Le Samsung VP-DC175
Les bruits parasites les plus significatifs seront ceux produits par le DVD tournant dans le lecteur, DVD que vous sentirez tourner sous votre main. On enregistrera également inévitablement les bruits occasionnés par la manipulation des touches. Ici aussi, l'impasse est faite sur une prise micro qui aurait permis de travailler le son plus en finesse, et le VP-DC175 doit se contenter d'un micro stéréo situé sous l'objectif pour tous les enregistrements.Le Sony DCR-SR32
Le micro est situé à l'avant, juste sous l'objectif. Il peut être réglé de façon à mieux saisir les sons d'ambiance (concert...). Pour cela, choisissez « Bas » au lieu de « Normal ». Si le zoom du DCR-SR32 est plutôt remarquablement silencieux, un examen attentif permet toutefois de noter un léger cliquetis lorsque l'on arrive en bout de plage focale. On ne peut également éviter que l'appareil enregistre les sons émis par le déclencheur. Notons enfin que lorsque le DCR-SR32 est tenu à deux mains de nombreux cliquetis dus au revêtement plastique de l'appareil se font entendre lorsque l'on manipule l'appareil, en particulier lorsque l'on réoriente l'écran ou que l'on appuie plus fermement sur le corps du caméscope pour mieux l'avoir en mains.Conclusion
Que retenir de ces cinq caméscopes ? Dans un premier temps, que tous ou presque mettent en avant un zoom couvrant une plage focale pour le moins extravagante (de 34 à 40 x pour le Sony DCR-SR32 qui remporte donc la palme en la matière), seul le Panasonic se contentant d'un zoom 10 x, à la fois puissant et raisonnable. Ce choix d'un objectif surpuissant est d'autant plus étonnant que les plus longues focales sont inutilisables à main levée. Si vous aimez les images qui tanguent encore et encore au point de soulever le cœur des âmes sensibles, ces modèles sont faits pour vous.
Autre caractéristique largement partagée : l'absence (mis à part sur le Panasonic NV-GS230 qui décidément sort du lot), de griffe porte-accessoires ou encore de prises micro et casque. Ces modèles sont donc peu évolutifs, ce qui n'est pas si gênant au regard des attentes de la plupart des utilisateurs (qui ira ajouter une centaine d'euros au prix initial de l'appareil, pour une torche qui éclairera les goûters d'anniversaire et autres festivités de ce genre ?), mais ce qui bridera ceux qui se sentiront pris de l'envie d'aller plus loin. L'autonomie est également d'une façon générale si anecdotique qu'il faudra d'entrée de jeu acquérir une seconde batterie, sous peine de devoir s'interrompre au bout de trois quarts d'heure, pour ne reprendre ensuite qu'après une bonne heure, une fois la batterie rechargée.
Du côté des supports d'enregistrement, on notera que généralement mis en avant pour leur simplicité d'utilisation, les caméscopes Mini-DVD n'ont en fait rien d'une panacée. Outre les états d'âme que l'on ressentira devant les linéaires (est-ce que mon caméscope accepte les disques double-couche, les disques réinscriptibles... ?), il faudra faire avec l'étape de finalisation indispensable à la lecture sur un lecteur de DVD et le délai qu'elle occasionne, sans compter les éventuels problèmes de compatibilité de lecteurs et la relative fragilité du support... Autant de défauts que ne connaissent pas les modèles à disque dur (signés Sony et JVC dans le cadre de ce comparatif), qui sont les plus simples pour ce qui est du transfert de séquences. Outre une fonction telle que celle de gravure directe sur un DVD, ils peuvent en effet être reliés à l'ordinateur en USB et reconnus comme un disque amovible à la façon d'une clé ou d'un lecteur de cartes, ce qui supprime toutes les complications du transfert. Reste un mot à dire des avantages et inconvénients des caméscopes à cassette, qui certes obligent à une acquisition en temps réel puis à une conversion des fichiers DV, mais restent la référence en terme de stockage des données et de possibilités de montage.
Zoom puissant pas toujours exploitable, appareils peu évolutifs, faible autonomie, voilà dans un bref résumé de ce qu'offrent une majorité des caméscopes de la catégorie de prix des 500 euros. Pour ce qui est de préciser son choix, il faudra donc s'en rapporter aux technologies et aux avantages et inconvénients de chacune, et cela avant de s'intéresser aux capacités propres à chacun des appareils, telles que nous vous invitons à les découvrir dans ce comparatif.
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