Cette année, Apple inaugure une formule à double capteur sur l'iPhone 7 Plus. Si le principe du dédoublement a déjà été imaginé par les concurrents - les HTC One M8, LG G5, Huawei P9 ou encore Honor 8 - personne n'avait encore tenté la double focale avec un téléobjectif. Le LG G5 proposait, lui, de passer d'un grand-angle à un très grand-angle (avec une résolution divisée par deux) : intéressant, mais moins judicieux en termes de polyvalence, l'ultra grand-angle étant très déformant. Dans le cas de l'iPhone 7 Plus, on se retrouve avec deux capteurs de même résolution (12 mégapixels) :
- un au format 1/3'', avec focale de 28 mm et ouverture de f:1,8 ;
- l'autre au format 1/3,6'' avec focale de 57 mm et ouverture de f:2,8.
L'iPhone 7 Plus et ses deux capteurs
On obtient ainsi un facteur de zoom de 2X entre les deux lentilles. Pour rappel, l'iPhone 6s disposait du même capteur 1/3'' de 12 mégapixels, mais couvrait une focale de 30 mm et ouvrait à f:2,2. Cette deuxième focale de 57 mm permet de s'approcher significativement du sujet - il est souvent plus difficile de s'approcher que de reculer - et surtout, c'est un angle pratique pour du portrait puisqu'il ne déforme pas. Et ça, c'est précisément une vraie tare sur la grande majorité des smartphones.
Démonstration du mode « bokeh » de l'iPhone 7 Plus
L'iPhone 7 Plus, grâce à son double appareil photo, permet de réaliser des photos avec arrière plan flou, façon « Bokeh ». La fonctionnalité, encore en bêta, est désormais accessible sur la version préliminaire de iOS 10.1, et sera déployée à l'ensemble des téléphones lors d'une prochaine mise à jour.Fonctionnement du double capteur
Deux focales, sur le papier c'est génial : il suffit de tapoter sur le 1X pour passer en 2X, et inversement. Et pour lier les deux, Apple joue du zoom numérique avec une certaine agilité. En 1X, c'est-à-dire 28 mm, on exploite le capteur principal ; jusqu'à 1,9X on est dans du zoom numérique calculé sur ce même capteur. A 2X, on bascule sur l'autre capteur et entre 2,1X et 10X, c'est à nouveau du zoom numérique. Malin, même si le zoom numérique se traduit nécessairement par une perte de qualité d'image.Interface photo de l'iPhone 7 Plus avec bague de zoom
Ceci étant, le système n'est pas parfait. D'abord parce qu'on observe tout de même un rapide scintillement lors du changement de capteur (en vidéo c'est problématique). Mais aussi parce que le deuxième capteur fonctionne uniquement sous certaines conditions... C'est là qu'intervient l'aspect un peu piégeur voire opaque du système, dont on prend conscience en masquant volontairement la lentille de 57 mm avec le doigt.
Par conditions de beau temps ou de luminosité suffisante, dès qu'on passe le facteur de zoom 1,9X, l'écran devient tout noir : c'est normal, le deuxième capteur est obstrué. Mais quand on se trouve en conditions d'éclairage faible, l'affichage se maintient jusqu'à 10X ! Ce qui signifie que le deuxième capteur est volontairement désactivé et que le zoom est 100% numérique, calculé uniquement sur le capteur principal. Dit autrement, même le zoom 2X sera un recadrage avec interpolation effectué depuis la focale 28 mm. Pourquoi donc ? Il y a trois raisons possibles à cela :
- le capteur secondaire a des photosites plus petits (1 µ versus 1,22 µ sur le capteur principal de type 1/3'') ;
- la lentille de 57 mm n'ouvre qu'à F:2,8 ;
- cette deuxième lentille n'a pas de stabilisation optique.
La combinaison de ces trois facteurs a poussé Apple à déterminer une valeur seuil de luminosité ambiante en dessous de laquelle il n'est plus souhaitable de recourir au deuxième capteur. A cela s'ajoute le fait que quand on s'approche trop du sujet (en dessous de 35 cm environ), indépendamment de la luminosité ambiante, l'iPhone 7 Plus utilise automatiquement le capteur principal. L'explication logique dans ce cas, c'est que la lentille de 57 mm doit avoir une distance minimum de mise au point d'une trentaine de centimètres.
A gauche ce que donne le zoom optique en 2X et à droite, le même cadrage avec moins de lumière qui passe en zoom numérique depuis le capteur coiffé de la lentille de 28 mm. C'est tout de suite moins bien...
Résumons : l'iPhone 7 Plus dispose de deux capteurs avec des focales adaptées et pertinentes. On peut passer de l'une à l'autre en un clic, ce qui s'avère très commode, mais aussi zoomer progressivement via des « passerelles » numérique. L'inconvénient, c'est qu'on ne peut pas être sûr lorsqu'on dépasse le facteur 1,9X qu'on exploite bien le second capteur, sauf à photographier en plein jour et à distance suffisante. Mais globalement - ne faisons pas la fine bouche - cette double focale constitue un atout considérable, même si la qualité d'image délivrée par le « téléobjectif » est moins bonne (piqué moins franc, dynamique plus tassée).
Autres nouveautés
Le capteur frontal a également bénéficié d'une mise à jour notable, puisqu'il passe de 5 à 7 mégapixels, et gère toujours la HDR automatique. Le flash True Tone repose désormais sur quatre LED de teintes différentes, et clairement il ne manque pas de puissance : les personnes photographiées risquent de voir des étoiles un petit moment...
Le flash Retina opéré par le rétro-éclairage de l'écran pour illuminer le sujet du selfie utilise lui-aussi plusieurs teintes (mais n'aveugle pas). Enfin, l'ensemble de la section photographique profite d'un processeur de signal d'image (ISP) dédié, logé au sein du nouveau SoC A10 Fusion. Cet ISP est censé améliorer la vitesse de mise au point, le mappage local des tons et le calcul de la balance des blancs.
Le flash True Tone à quatre LED est particulièrement lumineux. Au-dessus, sur le côté un selfie avec HDR automatique.
Autre nouveauté qui passera inaperçue pour la majorité des utilisateurs : la « capture d'une large gamme de couleurs ». L'iPhone 7 enregistre en effet des images dans le même espace que son nouvel écran, le DCI-P3. Équivalent en termes de richesse des nuances à l'espace Adobe RGB, le DCI-P3 est davantage orienté cinéma (décalé dans le vert et le rouge). Une démarche qualitative louable mais qui présente un gros inconvénient : peu de moniteurs gèrent cet espace à l'heure actuelle, sauf des modèles professionnels et les iMac 4K et 5K. Vues sur un moniteur sRGB, les photos ne doivent donc pas refléter la réalité capturée, en théorie. Depuis notre Asus ProArt 248 calibré qui affiche 100% de l'espace sRGB, nous n'avons pas noté de différence notable avec le rendu sur écran de l'iPhone 7 Plus. Ça ne veut pas dire qu'il n'y en a pas, mais que ça n'est pas flagrant.
Cette parenthèse refermée, précisons que la technologie Focus Pixel répond bien évidemment présente, avec une efficacité et une rapidité redoutables. Pour mémoire, il s'agit d'un dispositif de mise au point hybride avec des pixels dédiés à la détection de phase, en plus de la détection de contraste. Résultat : il n'y a pas la moindre latence au déclenchement (les captures se font même 0,05 s avant le déclic !) et la mise au point s'effectue rapidement et de manière fiable. Apple a bien progressé depuis l'iPhone 6s et dépasse même désormais le Galaxy S7 sur le plan de la latence au déclenchement. Pour ce qui est de la réactivité de l'autofocus, les deux appareils se talonnent désormais, sauf par faible luminosité où l'appareil de Samsung l'emporte encore haut la main.
Qualité d'image
Dans notre test global de l'iPhone 7 Plus, nous avons constaté que la qualité d'image n'était pas meilleure en plein jour qu'avec l'iPhone 6s. Voire que le lissage des textures lié au traitement du bruit, plus musclé de l'iPhone 7, nous faisait préférer - de peu - le rendu de l'iPhone 6s. Cette fois, nous avons décidé de comparer l'iPhone 7 Plus aux Galaxy S7, LG G5, Huawei P9 et OnePlus 3. Soit trois smartphones en 12 mégapixels et deux en 16 mégapixels (OnePlus et LG). D'emblée, on peut vous dire que le G5 est out si on se cantonne au Jpeg : dérive colorimétrique magenta pas réaliste, moins bonne maîtrise des hautes sensibilités et optique peu homogène le classent en queue de peloton (sans être mauvais non plus, tout est relatif).Maintenant il est plus délicat de départager les quatre autres smartphones. Le Galaxy S7 préserve mieux les textures que l'iPhone 7 Plus, mais son optique est nettement moins piquée. Les téléphones de Huawei et Apple sont réellement au coude à coude sur le plan du piqué, et le P9 conserve davantage les détails. Par contre il est beaucoup plus lent... Et le OnePlus 3 se place un peu à part : il offre une finesse de détails impressionnante mais en partie obtenue par une accentuation de netteté parfois exagérée. Vues dans leur globalité, les images sont belles, mais de près ça cisaille sur certains motifs. On notera aussi que l'iPhone 7 Plus préserve bien les hautes lumières mais bouche davantage les zones d'ombre. Bref, il est difficile de les départager.
On passe donc sur du format RAW, que les cinq smartphones proposent. Notez que sur l'iPhone 7 Plus, le RAW n'est pas disponible via le module photo natif mais uniquement en utilisant une application tierce. Et pas n'importe laquelle, puisqu'avec Lightroom Mobile par exemple, on ne peut pas récupérer les RAW brut lorsqu'on branche le téléphone au PC : on ne peut que les traiter depuis l'application et les exporter... en Jpeg. Nous avons donc utilisé RAW Camera.
Le premier constat, c'est que le G5 de LG revient en force, avec des images bien détaillées, colorées et piquées (mais au ratio 16/9 du capteur). Il faut faire moult manipulations sous Adobe Camera RAW pour faire partir le bruit chromatique, corriger la dominante, accentuer la netteté, abaisser l'exposition et récupérer de la matière dans les hautes lumières, mais les résultats comptent parmi les meilleurs.
Le LG G5 avec en haut la photo obtenue après conversion du RAW en Jpeg sous Adobe Camera RAW et en dessous les trois extraits à 100%
Côté iPhone 7 Plus, la bonne nouvelle c'est qu'on retrouve une belle richesse de détails, de la dynamique et une colorimétrie plus enjouée. Il y a peu à faire sur l'exposition ou la balance des blancs, en revanche les bruits de luminance et chromatique sont délicats à résorber. Il faut jouer du curseur avec habileté. Ceci explique peut-être pourquoi les Jpeg sont autant lissés et la colorimétrie un peu terne de base : le capteur ne se laisse pas dompter simplement. Quoi qu'il en soit, le rendu final est très bon.
L'iPhone 7 Plus avec en haut la photo obtenue après conversion du RAW en Jpeg sous Adobe Camera RAW et en dessous les trois extraits à 100%
Avec le Galaxy S7, le moins bon piqué de l'optique se confirme, une accentuation conséquente de netteté s'impose. L'exposition doit également être revue à la baisse mais c'est à peu près tout : pas de bruit de luminance, peu de chromatique et une colorimétrie juste. Du très bon également.
Le Galaxy S7 avec en haut la photo obtenue après conversion du RAW en Jpeg sous Adobe Camera RAW et en dessous les trois extraits à 100%
Le OnePlus 3 donne également le meilleur de lui-même en RAW, mais exige un travail important sur la colorimétrie tant les images brutes sont délavées : curseur de saturation à +60 et de vibrance à +12, c'est le minimum ! L'exposition prend également un -55. Chose faite, les résultats sont excellents, fins et détaillés à souhait.
Le OnePlus 3 avec en haut la photo obtenue après conversion du RAW en Jpeg sous Adobe Camera RAW et en dessous les trois extraits à 100%
Mais le meilleur à ce jeu là, c'est le P9 de Huawei. Une fois la sur-exposition compensée, il n'y a quasiment plus rien à faire et le rendu est parfait. Détails, piqué, réalisme : on obtient ce qui s'approche le plus d'un vrai rendu photographique !
Le Huawei P9 avec en haut la photo obtenue après conversion du RAW en Jpeg sous Adobe Camera RAW et en dessous les trois extraits à 100%
Les smartphones en basse lumière
Lorsqu'on met les capteurs à rude épreuve, ça se complique de nouveau pour LG, qui ne parvient pas vraiment à s'en sortir, ni en Jpeg, ni en RAW. Sur notre scène de test avec éclairage au minimum, il capture à 350 - 400 ISO et on ne réussit pas à se dépêtrer convenablement du bruit. L'iPhone 7 Plus s'arrête à seulement 100 ISO. En Jpeg le lissage est considérable (pour cette faible sensibilité), les couleurs sont fades. En RAW, le bruit de luminance est élevé, celui chromatique également bien présent. En revanche, l'Iphone 7 Plus profite toujours d'un bon piqué. Les Jpeg des OnePlus 3 (800 ISO), Galaxy S7 (200 ISO) et P9 (500 ISO) sont meilleurs (ou équivalents sur le téléphone de Huawei) au Jpeg de l'Iphone.Si on passe en RAW en revanche, le trio ne rattrape pas l'iPhone 7 Plus (en même temps, il n'est qu'à 100 ISO). Tous souffrent d'un bruit complexe à détricoter sans altérer les détails ou la colorimétrie. Donc même si l'iPhone 7 Plus affiche plus de grain, il reste meilleur. Du studio c'est bien gentil, mais dans la pratique que donne l'iPhone 7 Plus de nuit ? Là, il faut bien rendre à César ce qui lui appartient : le nouveau smartphone d'Apple est bluffant. Mais pas forcément pour les raisons que l'on croit.
Dans une série de captures nocturnes réalisées simultanément avec l'iPhone 7 Plus et le OnePlus 3, le premier parvient toujours à capter plus de lumière et produire nettement moins de bruit. Comment fait-il ? Il ne dépasse jamais 400 ISO - ce qui permet de préserver un bon niveau de dynamique - et descend à 1/4 s tout en profitant de son ouverture de f:1,8. Au même moment, le OnePlus 3 capture à 1/16 s, ouvre à f:2 et monte à... 9 600 ISO ! Forcément à cette sensibilité extrême - d'autant plus sur un smartphone - les images moutonnent copieusement, et le capteur voit sa dynamique fondre comme neige au soleil. Ce qui explique que les +2 EV d'écart théoriquement en la faveur du OnePlus 3 ne se voient pas, et même que c'est le contraire. Apple réalise ce petit tour de force grâce à l'énorme travail de sa stabilisation, qui permet d'avoir des photos nettes à 1/4 s, et grâce à l'ouverture plus généreuse, épargnant une montée en sensibilité excessive. Chapeau ! Maintenant si le sujet bouge, les images seront plus floues sur iPhone 7 Plus que sur le OnePlus 3...
A gauche, l'iPhone 7 Plus (400 ISO, 1/4 s, f:1,8), à droite le OnePlus 3 (9600 ISO, 1/16 s, f:2,0)
Fonctionnalités et vidéo
Le dernier chapitre de cet article sera aussi le plus court. En effet, rien n'a changé qui soit inhérent au nouvel iPhone. Si, le « Bokeh » mais la fonction n'est pas encore disponible. Les autres ajouts, comme la stabilisation optique et la possibilité d'ajouter des filtres sur les photos Live, ou encore l'accès direct à l'appareil photo depuis l'écran de verrouillage, sont liés à iOS 10. Ce qui nous amène à parler de vidéo, pour dire en quelques mots que l'iPhone 7 Plus filme de la même manière que l'iPhone 6s. On a le choix entre le 1080p à 30 ou 60 im/s et le 4K à 30 im/s, avec un encodage H.264 à 15-16 Mbps (sur du Full HD 30im/s) et environ 50 Mbps en 4K. La capture audio reste de type mono.Exemple de vidéo tournée en 1080p à 30 im/s
Les résultats sont toujours aussi propres, en grande partie grâce à l'autofocus performant et à la stabilisation optique efficace. Le zoom via la bague virtuelle apporte un certain confort par rapport au fait de pincer l'écran à deux doigts (si tant est qu'il soit recommandable de zoomer sur une vidéo de smartphone). C'est simplement dommage que les transitions de capteurs se voient autant.
Conclusion
L'iPhone 7 Plus est plus compliqué à juger qu'il n'y paraît. Le système de double capteur avec une focale de 28 mm et une autre de 57 mm est une excellente idée. Seulement, pour une mise en pratique optimum, il eût été préférable de recourir à deux capteurs et lentilles de même potentiel. C'est-à-dire de même taille physique, avec une même ouverture et de la stabilisation optique partout. Là, le compromis effectué par Apple (pour des raisons d'encombrement) peut devenir gênant puisqu'on ne sait pas toujours quel capteur on utilise et surtout, si on n'est pas en train de faire un vilain crop dans la focale courte en croyant utiliser un zoom optique propre. Nous nous sommes faits avoir quelques fois... A minima, Apple aurait pu ajouter dans son interface un indicateur, affichant en fonction des situations un « D » pour digital et un « O » pour optical. Mais dans toutes les circonstances où il n'y a pas de doute, c'est un réel atout.L'autre point qui nous embarrasse, c'est que l'iPhone 7 Plus ne délivre pas une prestation uniforme. Il n'est pas transcendant en plein jour (par rapport à la concurrence), la faute à un lissage important des textures, il se montre assez moyen dans l'entre-deux (sous éclairages artificiels ni lumineux ni sombre) mais il se révèle épatant en pleine nuit. Les Jpeg mériteraient un meilleur traitement, les RAW sont très riches en information. Seulement pour accéder aux RAW, il faut passer par une application tierce, pas aussi commode que celle native.
Au final, tout va dépendre de l'usage fait. Pour quelqu'un qui se contentera de regarder ses images sur des écrans et de faire des partages Instagram ou d'autres plateformes du même type, le Jpeg fera l'affaire : aussi l'iPhone 7 Plus constituera un excellent choix. Plus polyvalent qu'un Galaxy S7, plus rapide qu'un Huawei P9, plus fiable qu'un OnePlus 3. Pour quelqu'un qui veut traiter ses images sur PC ou Mac et réaliser des tirages, il faudra passer par du RAW pour tirer tout le potentiel de l'iPhone 7 Plus. Mais en RAW, les Galaxy S7, OnePlus 3, Huawei P9 et LG G5 sont tout aussi performants. C'est surtout sur la photo de nuit que l'iPhone 7 Plus impressionne le plus. En revanche, qui dit nuit, dit pas de deuxième capteur... Quand on vous disait que l'iPhone 7 Plus n'était pas simple à évaluer...
Le bon point pour finir, c'est que le nouveau smartphone d'Apple reste un appareil rapide (plus qu'avant) et très fiable, deux critères ô combien primordiaux en photographie sur smartphone. On a hâte de voir comment les concurrents vont se réapproprier le double capteur, un élément qui sera certainement au centre des prochaines batailles.