L'UFC a donc saisi l'autorité de la concurrence afin qu'elle rende un avis sur le sujet. De son côté, l'association estime que : « la société Orange étant en position dominante sur le marché de l'accès à des offres haut débit multiservices, les conditions de l'offre Open accroissent encore davantage la sclérose concurrentielle du marché des télécommunications [...] Il résulte de ces différentes modalités commerciales d'Orange Open que les consommateurs se trouvent verrouillés dans la durée et que leurs coûts de sortie augmentent très fortement. »
La critique porte donc sur le fait que les abonnés à l'offre Open seraient « captifs » et ne peuvent donc pas changer d'opérateur fixe ou mobile sans encourir de pénalités. Une telle observation avait déjà été portée à la connaissance de l'autorité de la concurrence en octobre 2010. A l'époque, l'institution avait confirmé être en phase précontentieuse contre l'opérateur historique au sujet de son offre Open. Depuis, aucune nouvelle information n'a été publiée sur le sujet...