Certains opérateurs ont ensuite développé cette idée en plaidant pour que soit créé un opérateur capable de superviser le déploiement de la fibre optique sur le territoire national. Un projet soutenu par SFR et Bouygues Télécom mais qui n'emporte pas les suffrages d'Orange ni de Free et encore moins du régulateur des Télécoms.
L'Arcep a en effet livré sa position sur le sujet au travers de propos énoncés par son président, Jean-Ludovic Silicani. Ce dernier explique que : « le fait que certains relancent aujourd'hui l'idée d'un opérateur national, à savoir France Fibre, n'est pas la manifestation d'une soudaine créativité de leur part mais d'une tendance à complexifier les choix, afin, peut-être, de ralentir l'investissement ».
Pourtant, SFR et Bouygues Télécoms ont tenu à soutenir leur position en indiquant que le gouvernement pourrait agir en leur faveur. Ce dernier a démenti tout soutien, rappelant qu'il se tiendrait à sa feuille de route. Pour l'instant, les ministres ont en effet simplement précisé que l'objectif était d'atteindre « un haut débit satisfaisant pour la totalité de la population de 3 ou 4 ou 5 Mb/s ». Loin des débits proposés par la fibre optique...