G.Skill Phoenix Evo
Après un Phoenix Pro qui surfait sur la vague du contrôleur SandForce SF1222, G.Skill étoffe sa gamme avec un Phoenix Evo qui conserve le même contrôleur, mais voit ses puces mémoire passer en 25 nm. Pour quelles performances ?En lieu et place des NAND gravées en 34 nm, ce Pheonix Evo se met donc au goût du jour en proposant des puces de 25 nm. Même si le contrôleur reste inchangé, le firmware de ce dernier s'en trouve naturellement modifié, afin de prendre en charge ce nouveau type de mémoire. Conséquence de ce changement de firmware, un over-provisioning revu à la hausse puisque de 120 Go pour le G.Skill Pro, on passe à 115 Go. Une situation que l'on retrouve sur les nouveaux SSD Corsair de la série Force, qui passent eux aussi en 25 nm.
Autres chiffres revus à la baisse, ceux des débits : alors que la version Pro du Phoenix affichait 285 Mo/s en lecture et 275 Mo/s en écriture, le Pheonix Evo ne propose plus que 280 Mo/s en lecture et 270 Mo/s en écriture. Une baisse très limitée, certes, mais une baisse tout de même, à l'heure où d'autres constructeurs commercialisent des SSD 6 Gbps qui affolent les compteurs.
G.Skill n'en finit plus de sacrifier sa version Evo avec un MTBF qui chute à 1 million d'heures, contre 2 auparavant, alors que la garantie reste de 3 ans. Et cerise sur le gâteau : à l'image de ce qu'a fait OCZ sur son Agility 3, G.Skill a opté pour de la mémoire asynchrone, qui semble avoir un impact non négligeable sur les performances en écriture de gros fichiers...
Tests synthétiques et pratiques
Que donne ce SSD face à un logiciel de test comme Everest ? Quels résultats dans des tests pratiques de transferts de données ? Vous trouverez des résultats chiffrés et comparés dans les pages suivantes :- Les tests synthétiques
- Les tests pratiques