The G-Lab est une société française qui, comme à peu près tout le monde, fait fabriquer ses produits en Chine. De fait, il n'est pas surprenant que certains éléments de notre K-Seat Oxygen XL puissent rappeler d'autres chaises gaming, même si la firme a tenté d'imprimer sa marque sur de nombreux points.
- Montage très simple
- Dossier "maillé" agréable
- Inclinaison jusqu'à 150 degrés
- Appui-tête et soutien lombaire
- Prix trop élevé
- Largeur d'épaules un peu juste
- Faible densité de mousse
- Accoudoirs 3D seulement
Il faut aimer les liserés un peu criards, mais le siège rend plutôt bien © Nerces pour Clubic
Impossible de manquer une pièce
Comme pour chaque siège gaming, le carton du K-Seat Oxygen XL est encombrant, très encombrant même. Il faut dire que dans son emballage, la bête représente tout de même 21 kilogrammes, et que The G-Lab s'est arrangée pour simplifier au maximum l'identification des éléments. Une petite notice de montage, succincte, est d'ailleurs la première chose que l'on repère en ouvrant la boîte.
Cela dit, entre les didacticiels vidéo que l'on trouve un peu partout sur le Net et, simplement, notre bon sens, il n'est pas bien difficile de trouver quelle pièce va où et comment la fixer. The G-Lab a toutefois eu la bonne idée de marquer de manière très claire la visserie nécessaire. On regrette simplement une inversion entre deux lettres sur la notice.
La notice est minimaliste, mais elle a le mérite d'être là © Nerces pour Clubic
Montage simple, mais une telle variété de vis ?
Une fois les différentes pièces du K-Seat Oxygen XL identifiées, il est temps de se lancer dans le montage à proprement parler. Rien de bien sorcier pour quiconque a déjà monté un siège gaming. On commence par fixer les branches au cœur de l'étoile, et l'on y ajoute les cinq roues. Aucun problème, celles-ci rentrent toutes seules et sont aussi très simples à démonter.
Ensuite, le vérin hydraulique prend place au milieu de ladite étoile et… c'est tout pour le moment. On se saisit de l'assise pour la retourner et y fixer les accoudoirs. Ces derniers peuvent être légèrement ajustés pour faire varier la « largeur du siège ». Dommage que cela ne puisse se faire que sous le siège. Enfin, la partie centrale doit être placée sous l'assise.
Surprenant : les branches de l'étoile sont à fixer une par une © Nerces pour Clubic
L'étape suivante consiste à placer l'assise sur l'étoile. Le vérin hydraulique doit alors rentrer dans la partie centrale, qui dispose évidemment d'un trou pour cela. Rien de bien compliqué, mais c'est la partie la plus « délicate » du montage. On peut alors prendre le dossier pour le faire glisser dans les « bras » de l'assise et visser le tout avant de mettre les caches en plastique.
Notez que si le montage est simplissime, le démontage sera plus délicat. Il nous a par exemple semblé impossible de défaire les caches en plastique sans risquer de les casser. Même chose pour le vérin hydraulique, qu'il est vraiment sportif de retirer sans marquer de partout la partie centrale. Oups… nous avons oublié une étape : la fixation du coussin lombaire et de l'appui-tête.
… pas plus que celui de la pièce centrale ou du dossier © Nerces pour Clubic
Attention pour les gabarits imposants
Deux éléments que l'on associe évidemment au confort d'un siège gaming, le coussin lombaire et l'appui-tête, peuvent être placés ou retirés après le montage du dossier, mais pour le premier, c'est quand même plus pratique de le faire au montage. Pour être tout à fait honnêtes, nous n'avons de toute façon que peu goûté à ces deux accessoires.
En dehors des sièges haut de gamme, ces deux « modules » ont la fâcheuse tendance à ne pas coller aux morphologies un tout petit peu atypiques. De plus, si vous avez le moindre problème dos, il y a très peu de chances pour que le coussin lombaire et autre appui-tête viennent épouser la courbure de votre colonne vertébrale. Plutôt que de vous soulager, ils entraînent alors une sacrée gêne.
… sont loin d'être indispensables © Nerces pour Clubic
C'est exactement le cas sur le K-Seat Oxygen XL, qui fait d'ailleurs pâle figure face à des modèles moins onéreux comme le Corsair TC100 Relaxed, que nous avons eu l'occasion de tester presque en même temps. La comparaison avec le premier prix de chez Corsair est d'ailleurs ce qui nous empêche d'être tendres avec le modèle de The G-Lab.
Sur le principe pourtant, tout semble coller aux classiques d'un siège gaming. Le revêtement maillé du dossier est relativement agréable et garantit de ne pas trop transpirer lors des saisons chaudes. De plus, ce même dossier a le bon goût de s'incliner très facilement et jusqu'à 150 degrés. Difficile de jouer ainsi « couché », mais s'il y en a qui apprécient, qui sommes-nous pour les juger ?
Les deux petites poignées de contrôle sont simples d'accès © Nerces pour Clubic
Les roues glissent très bien, mais il reste assez simple de stabiliser l'ensemble. Nous avons toutefois un regret, puisque les roues glissent aussi très bien lorsque nous ne sommes pas sur le siège. Sur ce point-là, tous les goûts sont dans la nature, et si cela réduit la stabilité du produit qui bouge un peu n'importe où, cela simplifie aussi les sessions de ménage !
En revanche, difficile de passer sous silence certains défauts et, notamment, le revêtement utilisé pour les accoudoirs. Il s'agit d'une mousse peu confortable qu'il aurait mieux valu troquer pour un simple revêtement en plastique. L'assise en elle-même manque aussi de fermeté, et l'on a du mal à sentir une vraie différence avec la Rhodium Atom, premier prix de chez The G-Lab.
Repositionnement des accessoires « confort » © The G-Lab
La marque française assure que son produit est capable de supporter un poids de 120 kilogrammes. C'est certes possible pour la partie ossature, mais nous ne donnons pas cher de la mousse après quelques semaines avec un tel client. De plus, alors que nous avions le modèle « XL » prévu pour des gens de plus de 1 mètre 80, les épaules sont en réalité vite à l'étroit.
Heureusement, la partie réglages est assez complète, fonctionnelle et très accessible. Le réglage de l'inclinaison du dossier se fait très simplement tandis qu'une autre poignée est réservée à la hauteur du siège. Au minimum, le K-Seat Oxygen XL nous a d'ailleurs semblé un peu « bas », mais rien de très gênant. Plus regrettable en revanche, les accoudoirs ne sont « que » 3D. On peut les régler en hauteur et modifier leur orientation, mais leur position avant/arrière est fixe. Dommage.
The G-Lab K-Seat Oxygen XL : l'avis de Clubic
Comme à son habitude, The G-Lab ne cherche pas à toucher le marché du haut de gamme. Pour autant, le K-Seat Oxygen XL est un produit relativement onéreux dont le tarif officiel est de 280 euros, et que l'on trouve difficilement à moins de 260 euros. Cela représente presque 100 euros de plus que le Rhodium Atom que nous testions il y a un an.
Plus gênant encore, c'est 50 euros plus cher qu'un produit comme le Corsair TC100 Relaxed, lequel est supérieur sur presque tous les plans à ce siège de The G-Lab. Le K-Seat Oxygen XL n'est néanmoins pas un mauvais bougre. Côté fonctionnalités, il dispose de tout ce que l'on peut attendre d'un produit à ce niveau prix, et le coussin lombaire ou l'appui-tête peuvent être perçus comme des accessoires pratiques.
Hélas, le siège souffre d'un manque de confort par rapport à certains concurrents, et la mention « XL » peine à convaincre. The G-Lab évoque des gabarits d'au maximum 1 mètre 90 pour 120 kilos. Nous ne voyons pas comment une telle personne peut s'y sentir bien. Vous faites 1 mètre 75 pour 75 kilos ? Le K-Seat Oxygen XL a matière à vous convaincre, mais pas à 260 euros.
- Montage très simple
- Dossier "maillé" agréable
- Inclinaison jusqu'à 150 degrés
- Appui-tête et soutien lombaire
- Prix trop élevé
- Largeur d'épaules un peu juste
- Faible densité de mousse
- Accoudoirs 3D seulement