L'idée consiste donc à utiliser un SSD sur PCI-Express tel que le RevoDrive, auquel OCZ adjoint un disque dur mécanique traditionnel. Sur cet ensemble se greffe un logiciel embarqué, chargé d'analyser les données les plus fréquemment appelées par l'utilisateur. Celles-ci sont alors systématiquement placées sur le SSD, bien plus réactif, tandis que le disque dur conserve les fichiers les moins sollicités. Le SSD agit donc ici comme une mémoire cache de très grande capacité placée à l'entrée du disque dur.
< C'est un peu comme le Momentus XT de Seagate, sauf qu'au lieu de coller quelques Go de mémoire Flash sur un disque dur, on a pris le problème à l'envers et collé un disque dur sur un SSD », résume un représentant d'OCZ interrogé au Computex.
Le concept est d'actualité, puisque Intel commence tout juste à en faire la promotion avec la sortie du chipset Z68, lequel intègre une fonctionnalité similaire. Selon OCZ, les performances obtenues avec le RevoDrive Hybride seraient toutefois bien supérieures à ce que permet la solution d'Intel et ce pour trois raisons : capacité supérieure (le SSD préconisé par Intel fait 20 Go), partie SSD plus véloce (le RevoDrive exploite maintenant les derniers contrôleurs SandForce, très efficaces) et logiciel plus abouti. Sur ce dernier point, OCZ indique faire appel à une solution tierce, le logiciel Dataplex de Nvelo.
Ce RevoDrive Hybride serait donc le moyen de combiner la réactivité et les performances du SSD à la capacité de stockage du disque dur, en attendant que le prix de la mémoire Flash baisse. Les produits finaux, dont l'apparence et les caractéristiques exactes n'ont pas été encore déterminées, devraient apparaitre dans le courant de l'été.