Le Panasonic GH3
Panasonic Lumix DMC-GH3 | |
Caractéristiques générales | |
Boîtier | Alliage magnésium |
Pixels / Résolution max | 17,2 Mpix - 16,1 effectifs 4 608 x 3 456 pixels |
Capteur - taille | Live MOS Micro 4/3 17,3 x 13 mm |
Densité de pixels | 7,6 Mpix / cm² |
Anti-poussière | Filtre supersonique |
Monture | Micro 4/3 |
Objectifs du pack | Zoom 14-140 mm f:4-5,8 (équiv. 28-280 mm) |
Stabilisation | Optique |
Ecran | 3'' OLED tactile et articulé de 614 000 pixels |
EVF | 1,74 MPix avec détecteur |
Sensibilités ISO | 200 à 12 800 ISO (125 et 25 600 ISO en étendu) |
Obturateur | 60 s à 1/4 000 s + pose B |
AF | 23 collimateurs Détection de contraste |
Mesure expo | Multi, centre, spot 144 zones |
Balance des blancs | Auto + 5 prédéfinis + manuel (2500 à 10 000 K avec filtre ambre/bleu - vert/magenta) + 4 modes perso |
Formats de fichiers | Jpeg, RAW, RAW + Jpeg, MPO + Jpeg |
Rafale | Jusqu'à 6 im/s (en pleine résolution) (20 im/s en 4 MPix) |
Flash intégré | Nombre Guide 12 (à 100 ISO) |
Fonctions spéciales | Effets créatifs, histogramme, niveaux électroniques |
Stockage | Cartes SD/SDHC/SDXC (UHS-1) |
Connectique | USB UC-E6 + mini HDMI + prise télécommande + sortie casque et entrée micro (jack 3,5 mm) |
Câbles fournis | USB, chargeur |
Autonomie annoncée | Env. 500 vue (CIPA) |
Dimensions | 132,9 x 93,3 x 82 (143 avec objectif) mm |
Poids nu Poids avec 14-140 mm | 550 g 1 010 g |
Alimentation | Batterie Li-Ion 1 860 mAh |
Logiciels | PHOTOfunSTUDIO 8.5 PE, SILKYPIX Developper Studio 3.1 SE |
Caractéristiques vidéo | |
Qualité maximum | 1 080p à 50 im/s (MOV - 50 Mbps) 1 080p à 50 im/s (AVCHD - 28 Mbps) 1080p à 24 ou 25 im/s (MOV ALL-Intra - 72 Mbps) |
Conteneur - codec | MTS - AVCHD ou MOV ou MP4 - H.264/AVC |
Son | Stéréo |
Zoom pendant vidéo | Oui (avec 14-140 mm) |
Vidéo stabilisée | Oui (avec 14-140 mm) |
Prix | A partir de |
Prise en main, ergonomie et menus[/anchor]
Le GH3 frappe directement les esprits par son gabarit, imposant pour un appareil Micro 4:3. C'est d'ailleurs le plus gros représentant de la famille des hybrides, toutes montures confondues ! Les dimensions sont en nette progression par rapport au GH2 et finalement davantage comparables à celles d'un petit reflex, type Canon 650D, Sony SLT-A57 ou Nikon D3100.Le GH3 s'est également empâté d'un peu plus de 100 g depuis le GH2. Ainsi, avec son tout aussi imposant objectif 14-140 mm, aussi gros qu'un 18-250 mm en APS-C, l'ensemble prend 460 g de plus et dépasse de facto la barre du kilogramme ! Faire aussi massif avec du Micro 4:3 « seulement » apparaît assez audacieux de la part de Panasonic. Mais à la décharge du GH3, il faut préciser que le boîtier est tropicalisé. La finition est d'ailleurs tout à fait excellente : structure intégralement en alliage de magnésium, grips de qualité, assemblage rigoureux... C'est de mémoire la meilleure réalisation de Panasonic !
Par rapport à un vieux D80, beaucoup plus gros qu'un D3100
Pour le côté compact à objectifs interchangeables, c'est raté... Un NEX-6 ou 7 avec viseur intégré se montrera largement plus discret. Mais en termes de prise en mains, on retrouve l'aisance que procure un reflex : poignée confortable, double molette de contrôle, roue codeuse au dos, deux sélecteurs crantés (modes et cadence), raccourcis ISO, WB et exposition placés sur le dessus de l'appareil et, entre autres, cinq boutons Fn personnalisables (plus deux autres virtuels à l'écran). Ajoutez le nouveau grip de batterie optionnel (DMW-BGGH3) et la confusion devient totale !
Cette ergonomie sérieuse est ici renforcée par un superbe écran tactile OLED de 3 pouces, 614 000 pixels, orientable. Outre les bénéfices habituels de l'écran mobile, on apprécie le fait de pouvoir utiliser cette dalle tactile comme un pad, pour ajuster sa mise au point quand on a l'œil rivé dans le viseur. En revanche, l'OLED s'avère une fois de plus décevant en matière de reproduction de la colorimétrie. Si l'écran ne souffre pas de l'excès de saturation « samsunguesque », il tire en revanche au jaune-vert. C'est d'autant plus blasant que le viseur électronique, lui aussi en OLED (1,7 MPix), est presque bien étalonné. Ce dernier est très confortable et fluide, sauf dans l'obscurité où les saccades font leur retour. Notez que Panasonic l'a doté d'un détecteur oculaire, automatisant la bascule d'affichage entre écran et viseur et inversement, selon le positionnement de l'œil.
Au rang des nouveautés bienvenues, nous citerons la prise de synchro flash, le Wi-Fi (avec entre autres le transfert automatique des vues vers un PC, une fonctionnalité typée studio) ou encore le choix entre obturateur mécanique ou électronique. Ce dernier ne fait strictement aucun bruit et évite les vibrations, mais désactive le flash pop-up et limite le boîtier à 1 600 ISO. En matière de vidéo, le GH3 passe à une entrée micro 3,5 mm et se voit doté d'une sortie casque pour surveiller la capture audio. Les bases sont posées ! Un petit inconvénient tout de même : quand la trappe de prise casque est mal fermée ou a fortiori qu'elle est ouverte avec un casque branché, on ne peut plus articuler l'écran en contre-plongée, s'il est totalement déployé. Par ailleurs, le bouton Disp situé dans la zone de contact de la main (au niveau de la base du pouce, côté paume) est régulièrement manipulé par erreur.
Le GH3 intègre par ailleurs un flash pop-up avec un nombre guide assez généreux (12) et il dispose d'une batterie de 1 860 mAh autorisant la prise de 500 vues au minimum (normes CIPA), soit un net progrès par rapport au GH2 (330 vues). Mais toujours pas de GPS.
L'emplacement batterie, celui à carte mémoire SD
Quid des menus ?
Depuis le dernier G de la marque que nous avons testé, les menus ont conservé leur identité, tout en bénéficiant d'une modernisation graphique qu'on accueille à bras ouverts. On retrouve l'organisation à cinq pictogrammes en onglets, mais dorénavant, le pictogramme actif passe en couleur tandis que les autres restent grisés. Au-delà de l'aspect plus chatoyant parfaitement superflu, l'intérêt c'est qu'on repère plus rapidement où on se trouve. La numérotation des pages est quant à elle passée à la verticale, avec des boutons tactiles pour le défilement : c'est beaucoup plus logique.Si les manipulations sont plutôt fluides et agréables, nous avons tout de même quelques reproches à formuler. D'abord, l'importance peut-être excessive de l'onglet « Personnel » (8 pages) et l'abondance de réglages pour l'autofocus, avec des notions pas toujours bien intelligibles (AF point précis short, mid ou long, AFS/AFF, zone mp directe, pavé tactile AF exact ou offset)... un brin de documentation s'imposera donc pour apprendre à dompter la bête. Par ailleurs, on ne comprend pas pourquoi la personnalisation de la touche Fn 4 ne se voit attribuer que 3 pages de réglages possibles, contre 10 pour les autres. Enfin, il est dommage que les Styles Photo puissent être paramétrés uniquement depuis le menu principal (contraste, netteté, saturation et réduction du bruit sur 11 niveaux) : un réglage rapide via le Q.Menu aurait été apprécié. Rien de bien grave cependant.