Wordpress

Apple a finalement présenté ses excuses à WordPress après l'avoir forcé à ajouter son système de paiement mobile dans l'application iOS.

L'appétit vorace d'Apple pour ses commissions est au coeur de plusieurs polémiques cet été.

WordPress forcée à proposer des achats in-app

Après Epic Games et le feuilleton de l'été autour du retrait de Fortnite, ce fut au tour de WordPress de subir la pression du constructeur de Cupertino.

Tout a débuté ce vendredi 21 août. Le co-fondateur de WordPress Matt Mullenweg a pris la parole sur son compte Twitter pour expliquer la raison pour laquelle l'éditeur de sites ne recevait plus de mise à jour depuis plusieurs semaines.

WordPress est un service gratuit, mais propose des options d'abonnement pour accéder par exemple à des fonctionnalités avancées ou à un nom de domaine. Ces options vendues en direct sur son site web échappent ainsi à la taxe Apple de 30% prélevée sur les abonnements.

Apple s'excuse finalement de la « confusion »

La Pomme a donc prévenu WordPress que l'application violait selon elle les règles d'utilisation de l'App Store et lui a sommé d'intégrer son système de paiement in-app pour continuer à être référencée sur la boutique d'applications. Matt Mullenweg s'est résigné à accepter les conditions d'Apple le 22 août.

Nos confrères de The Verge indiquent toutefois que l'application WordPress ne faisait plus mention des différentes formules d'abonnement depuis plusieurs semaines et ne proposait aucun lien envoyant vers la page de souscription.

Apple a finalement fait marche arrière le soir même et s'est excusée publiquement auprès du co-auteur de WordPress de la « confusion » qu'elle avait causée. « Puisque le développeur a retiré la présentation des options de paiement de l'application, c'est désormais une app gratuite qui n'a pas besoin de proposer des achats intégrés », ajoute le constructeur.

Tout est bien qui finit bien même si cette affaire ne va pas améliorer l'image d'Apple, déjà bien écornée depuis le début de l'été.

Source : 9to5Mac, The Verge