Lors du sommet BlackBerry World qui se déroule actuellement à Orlando en Floride, le constructeur Research In motion a dévoilé quelques nouveautés qui seront introduites au sein de Blackberry 10.
Initialement connue sous l'appellation « BBX » puis renommée « BlackBerry 10 » par souci de propriété intellectuelle, la prochaine mouture du système d'exploitation mobile de RIM se dévoile un peu plus. Pour rappel, ce système mobile est articulé autour de QNX, une plateforme compatible avec les technologies du HTML5, POSIX, OpenGL ainsi que Java.
L'écran d'accueil sera composé de quatre widgets ou vignettes dynamiques et BlackBerry 10 propose une ergonomie similaire à celles du PlayBook OS 2.0 et de WebOS. D'un simple glisser du doigt il sera ainsi possible de passer d'une application à l'autre, d'ouvrir un fichier ou de gérer les notifications.
Le PDG Thorsten Heins présente également un nouveau clavier virtuel. Un système de suggestion de mots au fur et à mesure de la frappe du mobinaute a été imaginé afin de simplifier l'entrée du texte. RIM explique que l'algorithme analysera le niveau de langage ainsi que les mots les plus fréquemment utilisés par une personne afin de lui retourner des suggestions plus pertinentes au fil du temps. Le mécanisme sera transposé sur les smartphones pourvus d'un clavier physique.
RIM a également revu l'appareil photo avec une nouvelle fonctionnalité particulièrement intéressante. En effet, entre le déclenchement de l'application dédiée à l'appareil et la prise d'un cliché, il sera possible de sélectionner une ou plusieurs parties de la scène et de choisir de remonter quelques secondes auparavant, par exemple si le sujet cligne des yeux. Plutôt intuitif, le mécanisme semble s'apparenter à l'extraction d'un cliché d'un clip vidéo.
Les outils de développement pour BlackBerry 10 sont disponibles au téléchargement en version bêta. Ce toolkit s'adresse aux adeptes de la programmation native (C++) avec Cascades et Qt ainsi qu'aux développeurs web grâce au framework WebWorks. Ce dernier permet d'encapsuler des applications web (HTML5, CSS, JavaScript) et de relier ces dernières aux interfaces de programmation natives (par exemple pour tirer parti du système de notifications en push).