© Tesla
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La conduite automatique sur les véhicules Tesla n'est pas encore totalement au point. Ainsi, afin de parfaire sa technologie, le constructeur automobile a choisi un outil habituellement utilisé dans l'industrie du jeu vidéo.

En effet, le moteur Unreal Engine a récemment été mis à profit dans le but de recréer des portions entières d'une célèbre ville américaine.

Une étape cruciale sur la route du succès

Depuis plusieurs années, Tesla est sous le feu des critiques lorsqu'il s'agit de tester l'Autopilot et sa fonctionnalité de conduite autonome sur la voie publique. Certains propriétaires d'un véhicule ont effectivement pu rencontrer des soucis techniques assez spectaculaires (et dangereux) sur ces fonctions. Pourtant, la firme dirigée par Elon Musk effectue toute une batterie de tests avant de lancer ses bolides dans la nature.

Si les employés de Tesla ont par exemple l'opportunité de tester le pilotage automatique sur des trajets fermés, les premiers essais sont bel et bien effectués au sein d'une simulation. Cette semaine, le site Electrek a justement pu obtenir des informations intéressantes à ce sujet… car Tesla s'est associée à une grande marque du divertissement pour mettre son simulateur au point.

Plus loin que le jeu vidéo

Ainsi, nous apprenons que c'est l'Unreal Engine d'Epic Games (Fortnite) qui est mis à contribution par les équipes du constructeur pour tester l'Autopilot et la conduite autonome. Grâce à ce moteur, Tesla a pu recréer des parties de la ville de San Francisco. Histoire de boucler la boucle, de nombreux artistes environnementaux qui œuvraient autrefois sur des licences bien connues du jeu vidéo (comme Call of Duty) ont été embauchés. Ces derniers créent désormais « des scènes 3D photoréalistes capables de modéliser avec précision l'expérience de conduite dans un large éventail de lieux et de conditions ».

© Electrek
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Tout cela est donc rendu possible par les capacités du très récent Unreal Engine 5. Le rendu serait si réaliste qu'Elon Musk penserait à rendre ses simulations accessibles au public. Elles pourraient même servir de base à la création de jeux vidéo inédits. Ce n'est pas forcément étonnant puisque l'ingénieur sud-africain s'intéresse à l'industrie du gaming depuis plusieurs années.

Source : Electrek