Les autorités américaines ont été alertées par un nouveau tweet d'Elon Musk.
Le milliardaire y aurait laissé entendre que la sécurité de l'Autopilot pourrait être suspendue pour une catégorie d'utilisateurs.
Un tweet ambigu à l'origine de l'alerte
Tout commence, typiquement quand il s'agit d'Elon Musk, par un tweet. Le 31 décembre dernier, un utilisateur du réseau social avait suggéré que l'option de sécurité intégrée au Full Self-Driving (FSD) de l'Autopilot de Tesla soit désactivée pour les conducteurs ayant dépassé les 10 000 miles (environ 16 000 kilomètres). Ce système de prévention oblige l'utilisateur à serrer le volant pour montrer qu'il est toujours en alerte.
Une proposition à laquelle le patron de Tesla a répondu par un message laconique : « Je suis d'accord. Une mise à jour arrive en janvier ». Il n'en fallait pas plus pour mettre en alerte l'autorité américaine en charge de la sécurité au volant, la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA). Elle a en effet rapidement pris contact avec le constructeur automobile, afin de « rassembler des informations additionnelles ».
La NHTSA enquête sur Tesla
Selon Reuters, la NHTSA a ouvert depuis 2016 plusieurs douzaines de dossiers d'enquêtes relatives à des crash de véhicules Tesla, utilisant potentiellement l'Autopilot au moment de l'accident. 19 morts au total ont été comptabilisés dans ces affaires.
Le régulateur américain a confirmé que cette nouvelle prise d'information sur le FSD était en lien avec ses enquêtes. Il cherche à savoir comment les accidents ont pu avoir lieu alors que la plupart du temps, les conducteurs avaient bien respecté les obligations imposées par le système de sécurité de l'Autopilot.
L'Autopilot des Tesla permet au véhicule d'accélérer et de freiner sur une voie sans intervention du conducteur. Le logiciel Full Self-Driving, vendu lui comme une fonctionnalité supplémentaire à 15 000 dollars aux États-Unis, offre en plus la possibilité de changer de voie et de garer la voiture automatiquement.
Source : Reuters