Une harmonisation des adresses des grands sites gouvernementaux va être mise en place dans les années à venir.
Pour les fraudeurs, rien ne vaut la contrefaçon de grandes institutions légitimes pour induire en erreur l'internaute et le détrousser. Dans ces opérations, les pirates ciblent autant de grandes entités privées comme Telegram ou WhatsApp que les interfaces du gouvernement. Alors, pour y faire face de la meilleure façon possible, la France va apporter du changement.
Le gouvernement veut lutter contre la fraude
Pour être certain de la sécurité d'un site web, le « https » n'est semble-t-il plus suffisant. Afin de s'assurer qu'à l'avenir, les citoyens sont bien sur un site du gouvernement, et non sur une copie mise en place par des pirates, le nom de domaine « .gouv.fr » va être étendu à de nombreuses interfaces aujourd'hui dotées du simple « .fr ».
Une circulaire tout juste publiée, en date du 7 juillet et signée par la Première ministre Élisabeth Borne, indique ainsi que « l'extension de nom de domaine .gouv.fr devra s’opérer avant le 1er juillet 2025 pour les sites de communication et avant le 1er janvier 2026 pour les sites de démarches ».
L'objectif est de « lutter contre les arnaques en ligne ou la désinformation en offrant un caractère distinctif dans l'URL du site consulté par les usagers, et garantir le caractère officiel et authentique des services publics. »
75 prioritaires en vue
Le gouvernement a déjà établi une liste de 75 sites prioritaires dotés actuellement d'une URL en « .fr », parmi lesquels certains qui ont déjà défrayé la chronique par le passé comme Parcoursup. Chaque ministère a ainsi dû, au 1er septembre, nommer un « responsable du design » qui aura pour fonction d'appliquer les directives émises dans la circulaire.
L'extension « .gouv.fr » ne peut être décernée depuis 1995 qu'à des sites du gouvernement. Elle était déjà mise en place depuis de très nombreuses années pour les sites les plus importants, comme ceux des ministères régaliens de l'Intérieur et de la Défense, ou de ministères importants comme celui de l'Économie. De manière étonnante, le site de l'Élysée est quant à lui toujours en « .fr ».
Source : 20 Minutes