La NASA prévient toutefois que ces particules peuvent « affecter les systèmes électroniques dans les satellites ou même au sol ». Dans un communiqué, elle précise également que cet événement peut entraîner des ouragans géomagnétiques étant capables de « dégrader les signaux de communication et causer des surcharges inattendues sur les réseaux électriques d'envergure. Ils peuvent également provoquer des aurores ».
Toutefois, pour cette éruption, le risque que de graves troubles dans les communications surviennent s'avère faible. Etienne Pariat, spécialiste de l'activité solaire travaillant à l'Observatoire de Paris et chargé de Recherche au CNRS nous précise qu'il ne s'attend ainsi à : « rien de particulièrement dramatique ».
En règle générale, les conséquences sur Terre de ces ouragans magnétiques sont plutôt légères. Exception faite en 1989 au Québec où un tel phénomène avait endommagé les réseaux électriques et provoqué des coupures de courant dans une partie de ce territoire d'Amérique du nord.
Sur Terre, le spécialiste ne s'inquiète pas outre mesure pour les systèmes de communication, il précise que les grands câbles ou même les oléoducs (couvrant des distances importantes à l'image des réseaux liant l'Alaska aux Etats-Unis) peuvent être néanmoins plus sujets à des dégradations car « sur les grandes structures, les éjections solaires fonctionnent un peu comme un court-circuit mais à l'échelle de la Terre ».
Malgré tout, les risques de dysfonctionnement au sol sont donc présentement faibles. Toutefois, le soleil est actuellement dans une forte période d'activité, il est même à son « pic de forme » puisque le spécialiste recense actuellement « une bonne dizaine de tâches sur le soleil, ce qui est important ». De nombreuses nouvelles éruptions sont donc à prévoir dans les mois à venir « quasiment une par jour, ce qui est très important mais pas inquiétant ».