Ce nouvel iPad 2 bénéficie effectivement d'une amélioration sensible de son autonomie. Le test de notre confrère anglophone AnandTech révèle effectivement qu'on passe de 10,1 h de navigation sur Internet et de 6,8 h de jeu vidéo à respectivement 11,7 et 8,8 h, soit une hausse de 15 à 30 %, qui creuse encore l'écart avec les 9,3 et 6,0 h de l'iPad de 3e génération.
La batterie et les performances sont strictement identiques d'une variante à l'autre, c'est en fait le procédé de fabrication qui a changé : le modèle répondant à la référence iPad 2,1 embarquait un SoC Apple A5 à transistors standards de 45 nm, le nouvel « iPad 2,4 » bénéficie effectivement de transistors High-K + Metal Gate (HKMG) de 32 nm.
Si on profite généralement d'un nouveau procédé de fabrication pour augmenter le nombre de transistors et donc améliorer les performances quitte à maintenir la consommation et l'encombrement de la puce, Apple s'est ici contenté d'un die shrink pur et simple. Et en plus de l'augmentation de la finesse, les nouveaux transistors qui réduisent sensiblement les fuites de courant ont d'autant plus réduit la consommation.
Apple expérimente et apprivoise donc le dernier procédé de fabrication de Samsung à grande échelle, comme il avait commencé à le faire sur l'Apple TV de 3e génération, avant de l'exploiter dans le nouveau SoC qu'adopterait l'iPhone de 6e génération. Il n'y a malheureusement aucun moyen de connaitre la variante d'un iPad 2 avant de l'avoir allumé, et les stocks d'iPad 2,1 sont semble-t-il encore importants. Il est donc difficile de bénéficier à coup sûr d'une meilleure autonomie.