Une équipe de chercheurs de l'université de l'état d'Illinois a mis au point un système capable de réparer de manière autonome un circuit électronique.
Alors que certaines sociétés n'hésitent plus à programmer l'obsolescence de leur produits afin de multiplier les ventes, d'autres mettent en avant l'impact écologique des composants informatiques. Parmi ces derniers, le professeur d'ingénierie aérospatiale Scott White, le professeur de sciences des matériaux et Nancy Sottos, et le chimiste Jeffrey Moore ont publié leurs recherches sur un nouveau système capable de produire des appareils auto-réparants.
Concrètement il s'agit d'insérer des capsules contenant un métal liquide directement au sein du circuit. Si ce dernier s'avère défaillant, la capsule s'ouvrira et le métal liquide sera en mesure de restaurer la connectivité. « En général il n'est pas vraiment possible d'opérer une réparation manuelle », déclare Mme Sottos, en précisant que les puces insérées dans les appareils d'aujourd'hui sont toujours plus puissantes et disposent de plusieurs couches de circuits intégrés. « Normalement vous remplacez simplement la puce. C'est également vrai pour la batterie. Vous ne pouvez pas la démonter et trouver l'origine du problème ».
S'il semble peu probable que les fabricants de smartphones, de tablettes ou d'ordinateurs accepteront volontairement de diminuer leurs ventes en implémentant cette technologie, celle-ci devrait cependant s'avérer particulièrement utile pour les navettes spatiales ou les machines militaires.
Au travers des tests effectués le processus fonctionnerait dans 99% des problèmes rencontrés. Les capsules dissiperaient de manière autonome leur liquide métallique en quelques millisecondes. les anglophones retrouveront davantage d'informations sur cette page.