Année faste pour Sony ! Présent sur un grand nombre de secteurs, le fabricant nippon n’a pas manqué le coche avec sa PlayStation 5, ses smartphones, sa large section audio et bien sûr ses nouveaux téléviseurs. Nous nous penchons désormais sur le KD-48A9, une petite innovation puisqu’il s’agit de l’un des premiers téléviseurs OLED de 48 pouces !
- L'OLED et sa qualité d'image toujours aussi surprenante
- Processeur X1 Ultimate efficace (upscaling, gestion des mouvements)
- Mode jeu avec faible input lag
- Simplicité et exhaustivité d'Android TV
- Un format 48" bienvenu
- Système de passage de câbles et design
- Pas d'HDMI 2.1 et toujours pas d'HDR10+
- Un calibrage d'usine qui nécessite quelques ajustements
- Traitement antireflet à améliorer
- Pas de place pour une barre de son
- Section audio limitée
- Prix
En 2020, la technologie OLED a connu quelques évolutions ainsi qu’une légère baisse de tarif (contenue en raison de la covid), mais finalement rien de vraiment innovant jusqu’ici. Il y a cependant eu de la nouveauté, avec la possibilité pour LG Display (l’unique fournisseur de dalle OLED pour téléviseurs) de produire des dalles de taille inférieure à 55 pouces.
C’est l’une des trois références actuellement disponibles sur le marché en 48 pouces que nous testons aujourd’hui avec le Sony Bravia KD-48A9, un téléviseur qui reprend en grande partie les caractéristiques de la série AG9 de l'an passé.
Est-il pertinent d’investir dans ce téléviseur OLED de « petite taille » ? On vous donne notre avis dans les lignes qui suivent.
Prix et disponibilité
Au catalogue de Sony, le KD-48A9 est le seul représentant de la gamme A9. À l’instar de LG et son OLED 48CX, le KD-48A9 est pour le moment le seul téléviseur Sony OLED de 48 pouces. Lancé en aout 2020 au tarif initial de 1 789 €, on le trouve désormais régulièrement en promotion.
Concernant la concurrence, comme cité ci-dessus, LG dispose d’un modèle similaire qui profite toutefois d’un prix de vente inférieur à ce 48A9. L’autre prétendant sur ce marché n’est autre que Philips avec son 48OLED935 qui affiche cependant un tarif plus élevé que les références de Sony et LG, sans doute en raison de la présence du système Ambilight et d’une ambitieuse section audio signée Bowers & Wilkins.
Toutes les mesures réalisées dans le cadre de ce test ont été enregistrées avec le logiciel CalMAN Ultimate, une sonde X-Rite i1 Display Pro Plus et un boîtier de mesure d'Input Lag Leo Bodnar.
Sony KD-48A9 : sa fiche technique
- Référence : Sony Bravia KD-48A9BAEP
- Type d'écran : OLED 4K Ultra HD (3 840 x 2 160 pixels) / 48" (121 cm)
- Dalle : 10 bits / 100 Hz
- Compatibilité HDR : HDR 10/ HLG / Dolby Vision
- Compatibilité audio : Dolby Audio, Dolby Atmos, DTS
- Connectique : 4x HDMI 2.0b (CEC / HDCP2.3) dont un port HDMI e-ARC ; 2x USB 2.0 ; 1 USB 3.1 Gen1 ; 1x antenne ; 2x satellite ; 1x Ethernet RJ45 ; 1x sortie optique ; 1x prise casque ; 1x Mini-A/V
- OS : Android 9.0 (Pie)
- Connectivité : Bluetooth 4.2 ; Wi-Fi 802.11 a/b/g/n/ac ; Airplay 2 & Apple Homekit ; Chromecast
- Assistant vocal : Google Assistant / Alexa
Design et connectique
Le design de ce KD-48A9 ne laisse pas vraiment de place à la surprise. Il reprend en effet en tout point celui de l’AG9, tout comme, à quelques détails près, ses caractéristiques techniques. On ne peut que constater la qualité des finitions, la sobriété de l’esthétique et le minimalisme de l’installation.
Bien que réussi, ce design comporte tout de même quelques faiblesses et contraintes. Le support central porte l’intérêt de laisser pas mal d’espace sur le meuble TV, mais il empêche purement et simplement l’installation d’une barre de son : le téléviseur vient s’enficher sur ce support et repose ainsi à seulement quelques millimètres de notre meuble. La seule possibilité de recourir à une barre de son sera donc en fixant le téléviseur à un support mural. Néanmoins, cela ne posera pas de souci si vous disposez un kit d’enceinte 2.1 ou un système home cinéma.
Cela dit, si Sony reprend ce design avec l’A9, c’est peut-être car le fabricant a confiance dans la section audio de son modèle ! Nous vérifierons cela par la suite.
Pour le reste, ce support brille par sa sobriété et sa discrétion, mais aussi par son système de gestion de câbles à l’arrière pour une installation propre, rapide et relativement facile d’accès. Les différents caches en plastiques permettent enfin de recouvrir intégralement les connectiques, comme on peut le voir avec nos clichés.
La partie arrière est toutefois relativement épaisse en raison de la présence de l’électronique, bien que la dalle soit particulièrement fine, l’épaisseur est ramenée à 58 mm avec la connectique, on est loin des 20 mm d’un LG GX ! Avec le support, la profondeur de l’installation atteint environ 25 cm. L’autre inconvénient de ce support réside dans l’absence totale de réglages ergonomiques, c’est néanmoins le cas de la grande majorité des supports.
Du côté de la connectique, Sony fait l’impasse sur le bornier haut-parleur que l’on trouve sur l’AG9 ; celui-ci permettant de transformer le système Acoustic Surface Audio du téléviseur en voie centrale. Idem concernant l’HDMI 2.1, ce qui semble regrettable pour ceux qui ont craqué pour une console next-gen, ou un GPU récent. En réalité, ce téléviseur possède quelques caractéristiques de l’HDMI 2.1, notamment l’eARC et l’ALLM, mais ne prend pas en charge le VRR (Variable Refresh Rate), ni la 4K à 120 Hz. C’est dommage vu le tarif, et surtout en sachant que son principal concurrent (LG 48CX) profite de quatre entrées HDMI 2.1.
Malgré cela, la connectique est relativement complète, tout autant que la connectivité avec le Bluetooth, la Wi-Fi et le Chromecast intégré, ou encore le support de l'Airplay 2 et Apple Homekit, comme nous pouvons le voir un peu plus haut avec sa fiche technique.
Android TV : simple, efficace et complet
Ici en version 9.0 (Pie), Android TV est d’une efficacité et d’une simplicité redoutable. Connectez le téléviseur à internet, connectez-vous à votre compte Google via votre smartphone et en entrant simplement vos identifiants et c’est parti ! Selon la configuration du compte Google, la connexion à vos services préférés se fera en un clic, sans même avoir à entrer un mot de passe, ou encore à l’aide de la voix via Google Assistant (ou Alexa).
Google Play reste le store le plus complet du marché pour les téléviseurs, le nombre d’applications disponibles y est juste impressionnant et aucune application « essentielle » ne nous semble manquer à l’appel. Enfin, le Chromecast intégré rend l’expérience encore plus simple avec un smartphone ou une tablette sous Android pour diffuser flux audio et vidéo.
La télécommande offre deux boutons de raccourcis vers Google Play et Netflix et un autre pour invoquer l’Assistant vocal. Sa finition en aluminium est bienvenue et lui confère un bel aspect et, à priori, une bonne résistance. La majorité des commandes sont présentes sans superflu : pas de gyroscope et encore moins de rétroéclairage. Comme indiqué dans le test du Sony KD-65AG9, le bouton stop manque à l’appel, une absence qui peut gêner lors du contrôle d’un appareil tiers avec le CEC.
Audio : un rendu moyen, loin d’être immersif
Sony compte sur la technologie Acoustic Surface Audio pour « faire vibrer la dalle » de l’écran et offrir un son multidimensionnel. Associé au Dolby Atmos, cette technologie laisse présager une expérience immersive et qualitative, or ce n’est pas vraiment le cas.
Le système audio 2.1 de ce téléviseur, composé d’un woofer de 5 W et deux tweeters de 10 W, peine à convaincre par rapport aux téléviseurs OLED de plus grande taille du fabricant. La qualité audio et la puissance sont suffisantes pour regarder la télévision et profiter d’un son clair et intelligible, mais montrent vite leur limite pour une expérience cinéma, vidéoludique, ou musicale.
Avec ces derniers contenus, le son est très moyen si tant est que l’exigence visée soit l’immersion. La qualité est suffisante si l’on n’est pas trop regardant, mais rien ne remplacera un système audio dédié si vous souhaitez réellement profiter de vos films. Les programmes musicaux, clips et autres sources audio nous paraissent quant à eux assez insipides, même en jouant avec les différents réglages audio proposés par le téléviseur. Quoi qu’il en soit, le rendu n’est pas mauvais, mais Sony nous a habitué à bien mieux avec l’Acoustic Surface sur de plus grandes diagonales.
Qualité d’image
Avant de passer en revue nos différentes mesures, regardons d’un peu plus près ce que nous propose Sony en matière de qualité d’image avec ce KD-48A9.
Premièrement, le traitement antireflet. Avec des conditions de luminosité ambiante généreuse, celui-ci nous semble réellement trop peu efficace pour profiter correctement de l’image. Néanmoins, il faut rappeler que c’est souvent le cas avec les téléviseurs OLED : avec un pic lumineux plus faible que la moyenne il est délicat de mettre au point un filtre antireflet efficace, celui-ci risquerait de réduire encore le pic lumineux de la dalle. On vous conseillera donc d’éviter les expositions trop lumineuses. Cela dit, dans la pénombre les conditions de visionnage sont très agréables et les quelques reflets perçus ne sont pas spécialement gênants.
Forcément, les qualités de l’OLED nous en mettent plein les mirettes, notamment grâce aux pixels auto-émissifs qui offrent des noirs intenses ou encore une uniformité sans faille. Mais Sony va plus loin en matière de qualité d’image, grâce à son processeur X1 Ultimate qui parvient à réaliser de vraies prouesses, à commencer par l’upscaling comme nous pouvons l’observer sur l’image ci-dessous.
La gestion des contenus HDR est également au rendez-vous, avec l’HDR10 et le Dolby Vision. Hélas, toujours pas d’HDR10+ chez Sony. Couplé au processeur X1 et à cette dalle OLED, le Dolby Vision offre des images tout bonnement impressionnantes et criantes de réalismes. Quant aux différents réglages d’images proposés, chacun devrait y trouver son compte, et ce même avec la compensation de mouvements (MotionFlow) qui ne force pas le trait ici et offre un résultat doux, sans effet soap opera.
Concernant les différents modes d’image, on regrettera surtout l’absence du Filmmaker Mode, toutefois on y retrouve l’essentiel notamment avec les modes standard, cinéma, jeu, ou encore expert.
Petit "hic" à noter au passage, les entrées HDMI ne sont pas toutes configurées en « format amélioré », lorsque c’est le cas elles ne prennent alors en charge que des signaux 8 bits. Pour résoudre ce problème, il est nécessaire de se rendre dans le menu, puis Paramètres > Visionnage de la télévision > Entrées externes > Format du signal HDMI et de cocher la case « Format amélioré »
Nos mesures : un étalonnage d’usine légèrement imprécis
Après une série de mesures comparatives, nous avons sélectionné le mode d'image Expert avec l'option de température de couleur Expert 1 afin de présenter l'étalonnage d'usine de ce téléviseur. Nous n'avons modifié aucun paramètre dans ce mode d'image, de sorte de voir à quoi l'on peut s'attendre de Sony
SDR
En SDR, nous mesurons un Delta E moyen de 3.31, une valeur convenable, mais qui reste au-dessus de 3, le résultat de référence en dessous duquel les dérives chromatiques ne sont plus perceptibles. On remarque ici que les dérives s’expriment surtout sur les blancs, signe que l’étalonnage du point blanc et des échelles de gris de ce mode Expert laisse à désirer.
Le reste du spectre est quant à lui relativement bien respecté.
La valeur moyenne de la courbe gamma est bien respectée, avec une mesure à 2,83 sur notre modèle de test. On observe néanmoins de légers décrochages aux alentours de 10 et 90 % de luminosité.
On s’aperçoit ici que la courbe RGB perd de sa stabilité après 20 % de luminosité, avec un vert bien en retrait. Il en résulte une image qui tire sur le rouge, ce que l’on aperçoit aisément sur les visages, dont le rendu ne semble pas des plus naturelles. Malgré tout, la température de couleur moyenne est proche de la référence avec 6 440 K.
HDR
Le mode Expert se montre bien plus séduisant avec les contenus HDR, bien que l’absence de support du HDR10+ puisse être préjudiciable face à certains concurrents.
Comme attendu, le pic lumineux de ce KD-48A9 ressemble à celui de biens d’autres dalles OLED du moment, c’est-à-dire qu’il reste largement limité par rapport à une majorité des dalles LCD. Nous avons ainsi relevé une Luminosité maximale de 608 cd/m² lors de nos mesures en HDR, c’est suffisant pour profiter d’une expérience HDR convaincante dans la pénombre.
Notons toutefois que ce téléviseur est capable d’aller un peu plus haut, pour faire ressortir de petits détails lors de la diffusion de contenus HDR. Le pic lumineux est ainsi capable d’atteindre 690 cd/m² sur une fenêtre de 2 %. Malgré tout, on reste assez loin des meilleurs téléviseurs OLED sur ce point, notamment ceux que nous avons pu mettre à l’épreuve lors de nos tests du Panasonic TX-65HZ2000E, et LG OLED 65GX, deux références qui arborent toutefois une diagonale plus généreuse.
Le signal EOTF est quant à lui relativement bon. On constate que le signal est lissé aux alentours de 60 % de luminosité avant que le téléviseur n’atteigne son pic, l’objectif étant sans doute d’éviter le phénomène de rétention d’images.
Le Delta E moyen en HDR est mesuré à 2.16, il est cette fois-ci bien en dessous de la valeur de référence, mais de légères dérives sont encore de la partie, notamment sur le blanc pur.
La couverture des différents espaces colorimétriques de ce petit téléviseur OLED est excellente. S’il couvre la quasi-intégralité du spectre sRGB, le KD-48A9 se montre parfait dans l’espace DCI-P3 avec une couverture à 96.09 %, à la hauteur (ou presque) des modèles de LG et Panasonic que nous avons déjà cités ci-dessus. Le Rec. 2020 est moins bien représenté, mais est tout de même couvert à 72.61 %.
Un bon choix pour les jeux vidéo ?
Le KD-48A9 dispose de l’ALLM, qui détecte automatiquement les consoles afin de passer en mode jeu et, par conséquent, offrir le meilleur input lag possible. Malgré tout, l’absence du support complet de l’HDMI 2.1 paraitra à certains comme rédhibitoire face, notamment face au LG 48CX qui ne fait l’impasse sur aucune de ces fonctions et dont le prix se négocie à la baisse.
Cependant, il faut bien se dire que le KD-48A9 est loin d’être un mauvais bougre en mode Jeu. D’une part grâce à la qualité d’image globale du téléviseur, mais aussi grâce à un input lag relativement bas que nous mesurons à 18 ms. Couplé au temps de réponse quasi instantané de la dalle OLED, le mode Jeu est ici loin d’être anecdotique, à cela près que nous devons nous contenter de 60 fps.
Consommation électrique
Étonnamment, ce téléviseur de 48" est plus gourmand que certaines autres références OLED à la diagonale pourtant bien plus généreuse. Avec notre protocole de test qui consiste à calibrer un blanc à 150 cd/m² sur une fenêtre de 10 %, le KD-48A9 consomme 67 W, ce qui représente une consommation effective de 105 W/m².
Sony KD-48A9 : l’avis de Clubic
Ce petit téléviseur OLED et sa diagonale de 48, encore assez rare sur le marché, offre une prestation globale tout à fait satisfaisante, mais discutable sur plusieurs points.
Alors que l’image profite allègrement de la technologie OLED (est-il encore pertinent de détailler ses qualités ?), ainsi que de l’excellent processeur X1 Ultimate de Sony, ou encore de la simplicité et l’exhaustivité d’Android TV, le KD-48A9 possède quelques lacunes qui ne gêneront cependant pas la majorité des acheteurs.
En premier lieu et venant de Sony, on retient forcément le fait que ce téléviseur fait l’impasse sur l’HDMI 2.1, qui sera sans aucun doute la norme (du moins on l’espère), en 2021. Le deuxième point critique à retenir est que le 48A9 est surtout un téléviseur orienté cinéma, à apprécier dans la pénombre en raison de son traitement antireflet un peu trop léger et son pic lumineux assez bas. Le son entre également en ligne de mire, le système Acoustic Surface Audio fonctionne bien, les dialogues sont intelligibles et la qualité globale suffisante pour regarder la télévision, mais cette technologie nous parait moins qualitative ici que sur des modèles de plus grandes tailles, mieux fournis en haut-parleurs.
Pour terminer, ce téléviseur affiche de belles couleurs et s’exprime dans de larges espaces colorimétriques, mais les plus pointilleux devront effectuer quelques réglages pour profiter d’une image plus fidèle. On ne peut pas dire que l’étalonnage d’usine est aux fraises, mais il est malgré tout moins précis que ce que nous avons déjà pu constater avec nos différents tests de dalles OLED.
Reste le prix ! Plus cher que le LG 48CX mais moins que le Philips 48OLED935, deux références qui disposent d’arguments de vente supplémentaires pour se faire une place au soleil, le KD-48A9 souffre de cette (maigre) concurrence. Ce modèle n’est cependant pas un mauvais choix, mais nous regrettons cependant que Sony ne lui ait pas (encore) annoncé de successeur lors du lever de rideau sur la gamme Bravia XR en marge du CES 2021.
L’évolution de la technologie OLED en 2020 a permis de produire de plus petits téléviseurs, comme ce KD-48A9, ce qui augure d’une meilleure accessibilité à l’achat pour l’avenir. Néanmoins, à 1 800 €, ce n’est pas vraiment le cas ici. Comme la majorité des dalles OLED, la KD-48A9 affiche des images sublimes qui font très vite oublier les critiques une fois que l’on est installé devant !
- L'OLED et sa qualité d'image toujours aussi surprenante
- Processeur X1 Ultimate efficace (upscaling, gestion des mouvements)
- Mode jeu avec faible input lag
- Simplicité et exhaustivité d'Android TV
- Un format 48" bienvenu
- Système de passage de câbles et design
- Pas d'HDMI 2.1 et toujours pas d'HDR10+
- Un calibrage d'usine qui nécessite quelques ajustements
- Traitement antireflet à améliorer
- Pas de place pour une barre de son
- Section audio limitée
- Prix