Après Bouygues Telecom en fin d'année dernière et Orange Business à Lyon en mars dernier, c'est au tour de l'opérateur SFR de gonfler les débits de son offre de haut-débit mobile via la technologie « HSUPA ».
Les derniers réseaux de haut-débit mobile HSDPA (High-Speed Downlink Packet Access) sont des évolutions de l'UMTS, permettant de passer de débits réels en téléchargement de 384 kbps à 1,8 mbps. Pour sa part, la nouvelle norme HSUPA (U pour Uplink) se veut être à son tour une simple évolution des réseaux HSDPA pour être déployée à moindre coût par les opérateurs et pour atteindre des débits en émission de 5,8 Mbps.
En théorie, la norme de haut-débit mobile HSUPA permet donc de télécharger des données à une vitesse maximale de 14 Mbps et d'en émettre à une vitesse de 5,8 Mbps. La réalité sera évidemment différente, les débits en émission allant être de 1,4 mbps en HSUPA contre 384 kbps actuellement en HSDPA. Les débits en téléchargement seront pour leur part inchangés à 3,6 mbps (voire 7,2 mbps).
Côté disponibilité de la « 3G++ » au sein des réseaux de SFR, elle est dores et déjà utilisable à Nantes, Rennes et Rouen en attendant son déploiement cet été dans d'autres villes françaises (Paris, Lyon, Grenoble, Toulouse, Bordeaux, Marseille, Montpellier, Lille, Strasbourg, Nice...) et cet automne sur l'ensemble du réseau 3G/3G+. Disponible auprès des clients Pro de SFR uniquement, l'offre HSUPA disponible sans surcoût pour le client final propose un débit montant de 1,4 mbps et un débit descendant de 3,6 mbps.
SFR revendiquait 4,1 millions de clients 3G/3G+ en fin d'année dernière pour 70% de la population couverte.