Les ondes électromagnétiques sous les projecteurs. Alors que les ondes font à nouveau la une des journaux, le Conseil de Paris prend les devants en lançant, lundi 16 juin, une étude sur les risques sanitaires liés à l'exposition au Wi-Fi dans la ville de Paris.
C'est sous l'impulsion de Denis Baupin, soutenu par les Verts, que l'initiative a été votée. Le projet « Paris Wifi » (internet sans fil), qui prévoit que 80% des immeubles parisiens soient connectés au très haut débit d'ici 2010, inquiète en effet. C'est pourquoi, l'exécutif propose d'organiser une « conférence citoyenne » sur le thème « ondes et santé » dont l'avis sera rendu public au plus tard au printemps 2009.
Toutefois, tout en réaffirmant que la ville se voulait « vigilante », Anne Hidalgo, première adjointe, a quant à elle souligné que la mairie avait déjà mené une « campagne de mesures des champs électriques sur six bibliothèques (Italie, Lancry, Faidherbe, Vandamme, Trocadéro et Valère) : il s'avère que ces champs sont de 80 à 400 fois inférieurs aux limites fixées par la réglementation » (décret du 3 mai 2002). En complément le prochain Comité d'hygiène et de sécurité devrait également donner un avis sur le wi-fi dans les bibliothèques.
Le médecin français, David Servan-Schreiber, récemment contacté par Neteco, propose pour sa part une dizaine de mesures simples pour limiter l'effet des ondes. Tandis qu'au niveau national, les ministères de l'Écologie et de la Santé ont demandé, en novembre 2007, un rapport sur les rayonnements, notamment lors de liaisons wi-fi, à l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset). Il devrait être achevé fin 2008.