Annoncée publiquement le 8 juillet, cette faille avait en effet déjà été communiquée aux principaux éditeurs de logiciels et équipementiers réseaux. La plupart ont d'ores et déjà développé et publié un correctif. Toutefois, bien que les principaux systèmes d'exploitation soient patchés, de nombreux utilisateurs finaux ne seraient pas encore à jour et seraient vulnérables à des attaques plus ou moins graves allant jusqu'à l'usurpation d'identité et au vol d'informations personnelles. D'après les consultants de Hacker Factor Solutions, la moitié des plus importants fournisseurs d'accès à internet n'étaient pas protégés il y a encore deux jours. Les spécialistes de tous bords chercheraient à exploiter cette faille, des sociétés qui développent des outils de diagnostic mais aussi des pirates qui profiteraient ainsi d'une opportunité sans précédent. Plusieurs développeurs réputés dans le domaine ont déclaré qu'ils publieraient des logiciels exploitants la faille dans les jours à venir.
Cette faille, un dérivé de la technique dite de cache poisonning, permet de rediriger les internautes vers d'autres sites que ceux visés sans qu'il soit possible pour eux de constater l'usurpation d'identité. Gageons que d'ici à ce que des personnes mal intentionnées exploitent la faille tout le monde sera à jour et immunisé.