Au début du mois de février, plusieurs artistes francophones avaient demandé à ce que les poursuites contre les internautes ayant utilisé les réseaux Peer To Peer pour télécharger de la musique de façon illégale soient stoppées (voir cette brève). Aujourd'hui, on apprend dans le Washington Post que plusieurs artistes américains sont également venus défendre le P2P devant la cour suprême des Etats-Unis dans l'affaire qui oppose l'industrie du disque (via la RIAA) au logiciel/réseau d'échange Grokster.
Des artistes comme Jason Mraz, Steve Winwood et Heat ont ainsi clamé que : "de nombreux artistes étaient en mesure de tirer profit du P2P, une technologie qui permet de s'ouvrir au monde. Les bénéfices liés à cette technologie surpassent largement les risques liés au piratage [...] Fermer un service P2P revient à priver les musiciens d'un espace de publicité qui permet de générer davantage de bénéfice [...] avant le P2P tout était "contrôlé" par de grosses maisons de disques et par quelques labels indépendants".
Reste à voir maintenant si ces propos seront en mesure de "sauver la peau" de Grokster. Dans cette affaire, d'autres audiences devraient avoir lieu pendant le mois de mars.