Pourtant, si le Finlandais possède une importante usine de production de terminaux dans ce pays, ces derniers ne sont pas adressés au marché local depuis maintenant près de 6 ans, Nokia ayant cessé de lancer des mobiles en Corée depuis 2003. La faute aux lois locales protectionnistes qui interdisaient aux marques étrangères de lancer des mobiles dans le pays.
Cela a permis entre autres à trois marques, que sont Samsung, LG et Pantech, de devenir des leaders locaux. Mais à partir du mois d'avril prochain, la Commission de communication de Corée va abroger cette loi en question nommée « régulation WIPI (Wireless Internet Platform for Interoperability) », permettant à tous de produire et commercialiser des terminaux mobiles.
Une aubaine pour Nokia qui profite de l'occasion pour se relancer en Corée avec la commercialisation prochaine du smartphone GPS « 6210 Navigator ». Mais là encore, le lancement de ce terminal ne sera pas de tout repos, la marque étant de nouveau soumise à un problème majeur. Car les mobinautes coréens ne devraient pas pouvoir utiliser ses fonctions de navigation.
La législation locale impose en effet à Nokia d'intégrer un serveur dans lequel les informations cartographiques sont stockées. Mais Nokia souhaite conserver son serveur basé à Singapour, fait non toléré par le gouvernement local et empêchant donc d'utiliser une partie des fonctionnalités du smartphone. A noter que la Corée exploite des réseaux de téléphonie compatibles CDMA et a lancé des réseaux 3G compatibles WCDMA en 2007.