10 ans après l'échec d'une première génération de terminaux de lecture (liseuses) de livres électroniques (livrel), la seconde génération de tablettes, basées sur l'encre électronique, connaît des fortunes diverses.
Alors qu'Orange et SFR tardent à commercialiser leurs liseuses 3G, respectivement baptisées « Read&Go » et « eBook SFR », le magazine Challenge indique que le quotidien LesEchos a décidé d'abandonner le développement de sa propre solution de papier électronique. « l'e-paper n'est plus un objet sur lequel nous travaillons : trop lourd, une batterie pas terrible... » aurait indiqué nicolas-beytout, nouveau patron des Echos qui préfère se développer sur le web et sur les téléphones mobiles.
De l'autre côté de l'atlantique, le papier électronique conserve néanmoins ses supporters et le groupe Amazon devrait commercialiser une nouvelle génération de son Kindle, toujours relié à un réseau cellulaire et permettant le téléchargement par les airs de livres électroniques. Selon un analystes de Citigroup, le Kindle 2 pourrait générer un chiffre d'affaires de 1,2 milliards de dollars à l'horizon 2010 et évidement réduire les coûts logistiques de ce géant de la VPC.
Pragmatique, Amazon s'intéresse toutefois également aux téléphones mobiles. Quelques années après le rachat du français Mobireader, le groupe a récemment lancé une application iPhone, également baptisée « Kindle » et permettant de télécharger près de 200 000 livrels à un prix unitaire de 10 dollars. Avec près de 13 millions d'iPhones et plus de 100 millions de smartphones en circulation, l'avenir de l'édition électronique passera t'il par les téléphones ? La question sera en tout cas sur toutes les lèvres du Salon du Livre qui ouvre la semaine prochaine à Paris.