"La vidéo : le nouveau challenge pour la gestion des performances", tribune de F. Hédiard

Frédéric Hédiard
Publié le 19 juin 2009 à 08h37
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La vidéo : le nouveau challenge pour la gestion des performances sur les réseaux d'entreprise.

La vidéo débarque progressivement sur les réseaux IP d'entreprise sous de multiples formes (visioconférence, VOD, communications unifiées...). En assurer la gestion représente un challenge supplémentaire pour l'équipe SI déjà en charge des performances des applications et de la VoIP.

Streamcore, fournisseur de solutions de visibilité, de contrôle dynamique des performances
applicatives et de la VoIP sur les réseaux étendus WAN, publie aujourd'hui ses recommandations pour gérer efficacement l'émergence des flux vidéo sur les réseaux d'entreprise.

Alors que la vidéo en entreprise se cantonnait jusqu'à récemment à un usage limité de la visioconférence, les technologies vidéo développées sur internet (Skype, MSN messenger, YouTube...) transforment les usages des employés et trouvent de plus en plus d'échos en entreprise. On constate un important développement des communications unifiées qui s'appuient sur la téléphonie sur IP couplée avec la vidéo, ou encore du streaming vidéo pour diffuser du contenu formation, démonstration, annonces...) Or, gérer les performances des applications et de la VoIP s'avère être un casse-tête pour l'équipe SI : tout projet visant à ajouter des flux vidéo métier sur un réseau WAN étendu présente donc de nombreux challenges.

Distinguer les projets vidéo selon leurs besoins en performance pour maîtriser la gestion de la bande passante, sans sacrifier les applications métier.

Les projets vidéo peuvent être divisés en plusieurs catégories en termes d'exigences de performance :

La vidéo interactive (téléprésence, visioconférence, communications unifiées) est la plus
problématique puisqu'elle nécessite une qualité de réseau optimale, encore supérieure à celle
requise pour la VoIP. En effet, même lorsque la bande passante est garantie, l'impact de la gigue
ou de pertes de paquets se traduit par de fortes dégradations, et la latence réseau introduit une
désynchronisation entre le son et l'image.

Le streaming vidéo à la demande (VOD) est quant-à-lui moins exigeant, mais requiert une bande passante minimale par utilisateur pour fonctionner correctement.
Les projets de streaming live ou d'IPTV sur un réseau WAN introduisent une complexité supplémentaire avec la gestion de flux multicast.

Si l'usage de streaming vidéo live reste encore très limité, les applications du streaming vidéo à la demande (VOD) sont très nombreuses. La haute définition proposée par les derniers outils de visioconférence, ainsi que la flexibilité des outils de communication unifiée devraient séduire les employés, dont les déplacements sont de plus en plus limités pour réduire les coûts.

De plus, l'ajout de flux vidéo sur le réseau WAN impose de fortes contraintes en termes de gestion de la bande passante :

La téléprésence et la visioconférence ont besoin au minimum de quelques Mbit/s mais peuvent
monter jusqu'à 12 Mbit/s en haute définition.

Les communications unifiées ou la VOD sont moins consommatrices (384 ou 512 kbit/s) mais le
nombre de canaux est proportionnel au nombre d'utilisateurs simultanés sur un site, le débit total peut donc être conséquent. La multiplication d'outils pour créer facilement du contenu de type vidéo peut conduire à une utilisation exponentielle de VOD orientée métier, une fois mis en place.

La gestion de la bande passante doit donc être ultra-dynamique pour assurer une allocation
efficace non seulement pour les flux multimédia vidéo et la VoIP, mais également pour les
applications métier dont il faut continuer à assurer les performances malgré l'utilisation accrue des ressources réseau. Avoir une visibilité précise des flux vidéo pour éviter les dégradations de
performance, analyser les usages et adapter les prioritisations. Contrôler la qualité du réseau et assurer une maîtrise complète de l'allocation de bande passante ne suffisent pas : en raison de la diversité des flux vidéo possibles, une bonne visibilité est également indispensable.

Cette visibilité est bien sûr nécessaire en temps réel pour comprendre et analyser toute dégradation de performance, mais aussi sur le long-terme pour assurer un suivi des usages, mettre en œuvre une politique de prioritisation adéquate, et planifier les besoins en capacité de sites les plus chargés. Disposer d'une bonne visibilité permet en outre de distinguer les flux vidéo de type récréatif : les flux vidéo générés par la navigation sur des sites comme Dailymotion ou Youtube qui doivent être identifiés pour limiter leur impact sur le trafic métier, qu'il soit applicatif, voix ou vidéo.

La convergence sur les réseaux d'entreprise ne se limite plus aux données et à la voix : la notion de triple-play du grand public débarque en entreprise en ajoutant la composante vidéo. Mais le déploiement de ces nouvelles technologies accentue la charge sur le réseau et ne doit pas se faire au détriment de la performance des applications métier. Avec nos solutions, les entreprises sont capables de garantir le succès de tout projet vidéo métier, en bénéficiant d'outils pour contrôler, mesurer et comprendre en détail l'utilisation et les performances du trafic transitant sur le réseau WAN.

par Frédéric Hédiard, directeur produit chez Streamcore
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