Le moteur de recherche Wolfram Alpha, mis au point par le physicien britannique Stephen Wolfram, se distingue de ses concurrents en proposant à l'internaute de poser une question précise et d'obtenir une réponse calculée à partir une base de connaissances. Ce moteur sémantique posséderait aujourd'hui plusieurs millions de données de différentes natures : astronomiques, chimiques, géo-politiques, financières, mathématiques, linguistiques, biomédicales ou encore métérologiques. Par la suite, l'équipe devrait travailler sur la traduction de ses résultats.
Alors qu'aujourd'hui il est possible d'exporter les résultats sous forme d'un fichier PDF ou de les lire de manière intéractive grâce au petit plugin Mathematica, les ingénieurs annoncent que cette base de connaissance devrait bientôt s'ouvrir afin de pouvoir être utilisée à partir d'autres sites Internet. Les développeurs web pourront ainsi profiter de cette technologie pour agrémenter leurs projets. Pour Wolfram il s'agit bien sûr d'obtenir une meilleure visibilité tout en mettant à disposition une base unique en son genre.
La semaine dernière nous annoncions que Microsoft pourrait également utiliser cette technologie au sein de son moteur de recherche Bing, afin de rendre ce dernier encore plus pertinent.