« C'est la crise ». Des mots qui sont souvent revenus, vendredi 18 septembre 2009, au Palais de la bourse, à Paris. Un palais qui parlait de lui même : ses colonnes étaient agrémentées de « tags » en hommage aux financiers. « Goodyear patrons voyoux », « Stop licenciements », le ton est donné. Les patrons du journal (Étienne Mougeotte, Francis Morel, et Pierre Conte) ont pourtant fait part de leur optimisme à l'assemblée, en ces lieux réunie. Mais les résultats sont « décevants » : Le Figaro pourrait perdre 50 millions de recettes publicitaires cette année et près de 2% sur ses diffusions.
Mais le gros du plan, bien qu'il n'est pas été réellement au cœur des objectifs présentés, c'est le Web et son modèle « Freemium. » Le groupe Le Figaro (12 millions de visiteurs uniques), souhaite miser sur la diversification de ses offres. Il compte sur LeFiaro.fr, premier site d'information générale et politique, en France (6,672 millions VU, Nielsen), pour soutenir le développement de sa « galaxie Web » (Keljob, météo, ticettac, seloger ainsi qu'Adenclassified et Leparticulier...). Ces deux derniers devant voir leur modèle évoluer vers le payant en même temps que certains contenus exclusifs du site principal. « Une information qui va du du grand public aux experts », insiste la direction. Pour compléter le tout, Le figaro va lancer Wansquare, un site payant plus une version papier qui abordera les mouvements de capitaux, l'actualité financière de haut vol, dont la version payante sur mobile s'apparentera aux « breaking news » américaines. Le site du particulier (modèle de testaments, d'acte de vente... ), et un site mondial sur les propriétés de France, tout deux payant, devrait faire office de « cerise sur le gâteau ».