Cette version mobile permet de retrouver les principales fonctionnalités du client dédié aux ordinateurs de bureau avec, entre autres choses, la modélisation en 3D de certains éléments du décor, l'application de « couches » de données particulières, la possibilité d'effectuer des recherches ou l'affichage de contenus (photos et vidéos) publiés par les internautes sur des services satellite tels que Panoramio. Google indique par ailleurs que le logiciel sait exploiter la couche de reconnaissance vocale intégrée à Android.
« C'est notre version mobile de Google Earth la plus rapide, fluide et tirant parti d'un bel écran de 800 par 480 pixels », se félicite sur l'un des blogs de Google Peter Birch, chef de produit. Une affirmation qui explique sans doute pourquoi le logiciel n'est compatible qu'avec Android 2.1 : aujourdhui, seul le véloce Nexus One est équipé de la dernière version en date du système et l'expérience utilisateur devrait de ce fait se révéler plus que correcte. Les autres utilisateurs de smartphones Android en seront toutefois pour leurs frais, du moins jusqu'à ce que la mise à jour vers la version 2.1 du système leur soit proposée.