En réalité, l'affaire remonte à 2003, lorsque la société Lucent déposa une plainte à l'encontre de et de , accusant ces dernières de lui porter préjudice en commercialisant des produits Microsoft violant ses brevets. Les deux fabricants s'étaient alors logiquement tournés vers l'éditeur pour qu'il règle ce litige portant sur le système d'exploitation Windows. L'affaire fut rapidement portée devant la Cour, où Microsoft obtint gain de cause grâce à une coquille dans le texte du brevet 5 227 878 déposé par Lucent.
Depuis, Lucent a corrigé le texte de son brevet et l'a redéposé auprès du bureau américain des brevets (USPTO) en octobre. Armée d'un texte expurgé de toute erreur typographique, la société revient donc devant les tribunaux, mais s'attaque cette fois-ci directement à l'éditeur, qu'elle accuse toujours de violer son brevet. Désormais, la Xbox 360 fait également partie de la plainte : elle aussi profiterait de la technologie incriminée.
