Compression exemplaire, faible mobilisation des ressources et protection des contenus contre la copie sont donc les maîtres mots d'Actimagine, qui travaille avec de grands noms de l'électronique grand public comme Nintendo, Sony Ericsson ou Sony Pictures Digital. La société affirme notamment être en mesure de proposer des outils de compression suffisamment efficaces pour permettre le carte mémoire de 128 Mo seulement, sans qu'il soit nécessaire de disposer d'un processeur spécialement dédié au traitement de la vidéo. Mieux, les opérations de traitement de la vidéo ne monopoliseraient que très peu le processeur principal, permettant d'épargner les ressources de la batterie. Actimagine parle d'une autonomie de plus de six heures sur un smartphone en lecture vidéo.
Actimagine indique également avoir breveté une solution « robuste » de DRM qui permet la protection de tout type de contenu stocké sur carte mémoire. Adobe compte donc profiter de l'expérience d'Actimagine en matière de rendu vectoriel pour développer l'écosystème Flash et particulièrement pour imposer son lecteur Flash Lite comme le moyen d'accès privilégié aux contenus multimédias sur appareils mobiles. Le montant de la transaction n'a pas été communiqué.
Correctif : seule la technologie Interactive Video Technologie est concernée par cette acquisition.
