Intel s'intéresse de plus en plus aux technologies d'écrans pour les produits mobiles de demain. Déjà fortement impliqué dans les réseaux, en essayant de démocratiser les usages de la 4G WiMax auprès des principaux opérateurs mobiles, la société a déposé un brevêt aux Etats-Unis en fin d'année dernière visant à protéger une « méthode de fabrication d'écrans flexibles ».
Moins impliqué dans l'univers des mobiles depuis quelques temps déjà en ayant revendu sa filiale de conception de Processeurs pour Smartphones à l'américain Marvell, Intel se recentre donc cette fois dans les écrans flexbiles, à ne pas confondre avec les écrans souples. Voulant de ce fait concurrencer les produits similaires mis au point par Philips, Intel a dévoilé différentes méthodes permettant de cumuler « plusieurs éléments d'écrans via des particules magnétiques dans le respect des procédés permettant de garder un processus de réflexion d'un pixel ».
De plus, là où les premiers prototypes de terminaux à écrans flexibles étaient principalement prévus pour répondre aux besoins en matière de papier électronique, la technologie développée par Intel se veut être utilisable à la fois sur les mobiles, sur les terminaux portables dotés d'un navigateur web ou encore sur des systèmes GPS autonomes.
Reste à savoir sous quels délais les premiers terminaux dotés d'écrans flexibles seront disponibles sur le marché et ils pourront concurrencer à terme l'industrie de la conception d'écrans traditionnels, qu'ils soient dotés d'une technologie LCD, OLED ou SED.