Cet été l'opérateur mobile britannique Vodafone et la banque First Direct ont retiré leurs publicités du réseau social après que celles-ci soient apparues sur le profil ouvert par le British National Party, parti d'extrême droite, sur Facebook. Plus récemment, le blogueur et consultant Charles Nouÿrit s'est déclaré « choqué » de trouver sur son profil Facebook une publicité pour Jean-Marie Le Pen, président du Front national. A la suite de la création sur le réseau social d'un groupe de boycott par Nouÿrit, son compte Facebook a été « suspendu ».
Selon le WSJ, la mise en place d'un modèle publicitaire efficace est une « priorité » pour Facebook. La jeune pousse californienne peut-elle transformer sa popularité (52 millions de visiteurs en juillet 2007, +270% sur un an, selon comScore) en juteux profits ? « Des sources proches du dossier disent que Facebook veut réaliser ce que Google a fait avec AdWords », souligne le quotidien américain. A l'heure actuelle, les recettes publicitaires générées par Facebook sont, dans leur majeure partie, le fruit d'un contrat avec Microsoft. Le nouveau projet va-t-il changer la donne ?