Autrefois réservé à quelques joueurs triés sur le volet, le bêta test est devenu très à la mode. Cette phase indispensable dans le développement d'un jeu permet d'avoir de nombreux retours de la part des participants et d'essayer le jeu dans des conditions « réelles ». Cela dit, ce bêta test est une arme à double tranchant comme l'explique Richard Garriott à nos confrères de
Gamasutra.
À l'occasion de l'Independent Game Conference d'Austin, Texas, le chef de projet de Tabula Rasa revient sur l'énorme bêta test organisé par Destination Games et NCsoft. Il estime effectivement qu'ils en ont trop fait. Trop de joueurs ont été invités à découvrir le jeu alors que celui-ci n'était pas encore assez amusant. Il estime avoir ainsi dégoûté de nombreux joueurs et précise qu'à la sortie du jeu, les principaux clients n'avaient justement pas participé au bêta test.
Toujours d'après Garriott, Destination Games et NCsoft sont maintenant obligés de re-convaincre les testeurs en expliquant que le jeu a changé depuis cette phase bêta. Des programmes d'essais ont été mis en place pour que ces premiers utilisateurs puissent redécouvrir le jeu gratuitement avant d'acheter. En définitive, Richard Garriott estime que son erreur aura été de considérer le bêta test comme partie du processus de développement alors qu'il intègre plutôt le processus marketing.
Par Nerces
Spécialiste PC & Gaming
Tombé dans le jeu vidéo à une époque où il fallait une belle imagination pour voir ici un match de foot, là un combat de tanks dans ces quelques barres représentées à l'écran, j'ai suivi toutes les évolutions depuis quarante ans. Fidèle du PC, mais adepte de tous les genres, je n'ai du mal qu'avec les JRPG. Sinon, de la stratégie tour par tour la plus aride au FPS le plus spectaculaire en passant par les simulations sportives ou les jeux musicaux, je me fais à tout... avec une préférence pour la gestion et les jeux combinant plusieurs styles. Mon panthéon du jeu vidéo se composerait de trois séries : Elite, Civilization et Max Payne.