Le jeune homme a été mis en examen pour escroquerie et piratage, après avoir admis avoir implémenté un malware nommé Fakemart dans plusieurs copies d'applications légitimes, proposées sur des marchés d'app alternatifs à Google Play. Ce virus, une fois installé sur le terminal, envoie des SMS surtaxés payés par le propriétaire du smartphone, mais dont la réponse est réceptionnée par le pirate.
Les services sollicités par SMS permettaient au hacker, dans le cas présent, de jouer à des jeux « instant-gagnant » lui permettant de gagner de l'argent de manière aléatoire. Si le pirate a admis que ses gains n'étaient pas « mirobolants », pour les quelque 17 000 victimes de ses applications vérolées, la note globale est estimée à 500 000 euros, explique 20 Minutes, évoquant une source policière. Les victimes se rendaient compte du problème à la réception de leur facture, « généralement majorée entre 100 et 150 euros » précise le site.
C'est l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication (OCLCTIC) qui a mené l'enquête, après avoir été alerté par les opérateurs. Le hacker, qui n'a pas fait d'étude d'informatique, n'avait pas pour objectif premier de gagner de l'argent avec cette pratique. « Il a expliqué aimer l'informatique et vouloir devenir développeur » précise la source, qui souligne qu'il a tout appris de lui-même.