Des propos qui ont fait tâche d'huile puisque dans un premier temps, le secrétaire général des serveurs informatiques industriels d'Iran aurait confirmé ces attaques sur ses installations. Mahmoud Alyaee expliquait alors à l'agence de presse Reuters que le 25 septembre, 30 000 ordinateurs ont été infectés par le virus Stuxnet.
La thèse de l'infection généralisée était donc plausible. Jusqu'a ce qu'un démenti cinglant ne vienne contredire ces propos. Ce dimanche, des responsables iraniens ont affirmé que la centrale nucléaire de Bushehr et les systèmes gouvernementaux en Iran « n'avaient pas été affectés par le virus informatique Stuxnet ».
Précisément, le virus aurait en fait touché les ordinateurs personnels de certains employés de la centrale et environ 30.000 fournisseurs d'accès à internet. Les installations de la centrale seraient saufs...
Reste la question de l'origine du malware. Selon Symantec, 60% des ordinateurs infectés par ce virus se trouvent en Iran. Les autorités iraniennes préfèrent accuser des « ennemis étrangers » d'avoir créé le virus. Stuxnet conserve donc une part de mystère.