Dans un billet publié sur Pastebin, les pirates revendiquent le hack du réseau du Pentagone. Rien de moins. Et de révéler ce qui est présenté comme des données confidentielles avant de menacer : « Soldats américains, nous arrivons, surveillez vos arrières ! Nous sommes dans vos PC, dans vos bases militaires. »
Un acte qui pourrait s'apparenter au début d'une cyberguerre, mais qui est plutôt considéré par le commandement de l'armée américaine comme du cybervandalisme. Pourquoi minimiser ainsi les faits ?
Parce qu'à y regarder de plus près, les informations dévoilées sont au pire, non sensibles, ou mieux, carrément publiques. Seul un dossier contenant les données personnelles de plusieurs généraux (en activité ou à la retraite) pose problème, bien que ces informations ne soient pas classées.
Le commandement de l'armée a donc réagi avec mesure : « Nous pouvons confirmer que nos comptes Twitter et Youtube ont été compromis. Nous prenons les mesures appropriées pour adresser ce problème. » Et ont ajouté « Nous voyons cela comme un acte de cybervandalisme. Aucune information classée n'a été postée et aucune des données dévoilées ne proviennent des serveurs du Centcom. »
Le message posté par le groupe Cyber Caliphate semble indiquer que les pirates ont d'autres informations à partager. Nous verrons si elles se révèlent plus stratégiques que celles fournies jusque là. À moins qu'ils n'aient pas le temps d'agir : les Anonymous ont le groupe de hackers en ligne de mire.