Le nouveau « Sonos Sub » est la première enceinte du fabricant à ne pas être autonome, à dépendre d'une autre, bien qu'elle communique elle aussi sans fil et ne requiert donc qu'un cordon d'alimentation électrique. On retrouve la procédure d'appairage simplifiée à l'extrême, d'une pression sur un bouton.
Elle a donc vocation à renforcer les basses d'autres composants Sonos, à condition qu'ils assurent leur propre amplification, pour des raisons de synchronisation. Les enceintes Play:5, Play:3 et l'amplificateur Connect:Amp sont donc pris en charge, mais pas le Connect ou ses prédécesseurs.
Comme toujours, les marques de produits de luxe préfèrent les belles tournures aux spécifications techniques, il faudra donc se contenter des promesses d'« un son 100% numérique, clair et profond », reposant sur deux haut-parleurs face à face, ce qui annulerait les vibrations, et sur autant d'amplificateurs de classe D. La réponse en fréquence n'est malheureusement pas communiquée, et aucun réglage ne semble possible.
Le « Sonos Sub », qui mesure 402 x 380 x 158 mm pour tout de même 16 kg, peut être posé à la verticale comme à l'horizontale, ce qui permet de le cacher. Il sera lancé mi-juin en finition brillante pour la coquette somme de 700 euros, puis au mois d'octobre en finition mate pour 600 euros.