Nvidia inaugure avec la version 4.1 du Toolkit CUDA un nouveau compilateur basé sur l'infrastructure LLVM (Low Level Virtual Machine). A l'occasion de son évènement GPU Tech, organisé à Pékin, il vient d'annoncer que le code source dudit compilateur sera bientôt fourni aux chercheurs et aux développeurs d'outils logiciels dûment inscrits à son programme de développement. Le passage à LLVM et l'ouverture de l'accès au code source poursuivent un but commun : favoriser l'adoption de CUDA et l'ouvrir à de nouveaux langages et architectures.
Aujourd'hui, le compilateur intégré ne produit du code qu'à destination des GPU de la marque ou des processeurs x86. Demain, il devrait pouvoir s'ouvrir à d'autres architectures : les processeurs graphiques d'AMD, par exemple, ou pourquoi par ARM, ce qui serait parfaitement en adéquation avec les visées du projet Denver (CPU ARM destiné au calcul haute performance). Aujourd'hui limité en entrée aux C, C++ et Fortran, CUDA pourrait également s'ouvrir à de nouveaux langages.
CUDA vise pour mémoire à adapter des applications en vue de leur exécution sur des environnements massivement parallèles (tels que les coeurs d'une carte graphique) ou hétérogènes (CPU x86 + GPU par exemple).