Asus Rampage III Extreme : carte mère ultime ?

Julien Jay
Publié le 20 avril 2010 à 17h45
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Il y a quelques mois, nous consacrions un test solo à une carte mère pour le moins hors norme, la P6T7 WS SuperComputer d'Asus (voir notre dossier). Résolument haut de gamme, cette carte mère nous avait convaincu par ses fonctionnalités malgré son côté station de travail fortement assumé.

Aujourd'hui, Asus revient avec une carte mère qui sort des sentiers battus, la Rampage III Extreme. Et cette fois-ci, il ne s'agit pas pour le fabricant taiwanais de viser le marché des stations de travail mais son cœur de cible, le segment des joueurs.

Présentée il y a peu, la Rampage III Extreme est peut être bien la carte mère haut de gamme qui faisait encore défaut au fabricant. Destinée aux processeurs Core i7 d'Intel, la carte fait partie de la famille « Republic of Gamers » d'Asus ou RoG. Elle propose donc un ensemble de fonctionnalités pensées pour les geeks et autres joueurs amateurs de gadgets en plus de fonctionnalités beaucoup plus sérieuses visant à faciliter l'overclocking.

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Présentation de la carte mère

Adoptant un PCB noir aux embouts arrondis, la Rampage III Extreme est au format eATX. Elle adopte un socket LGA-1366 et exploite le désormais bien connu chipset Intel X58. Nous sommes donc en présence d'une carte mère pour processeurs Core i7 exclusivement, seuls ces derniers adoptant le Socket LGA-1366. On retrouve donc la prise en charge de l'interface mémoire DDR3 sur trois canaux, avec six emplacements mémoire sur la carte. Asus généralise ici son système de fixation facilitée des barrettes avec un mécanisme de clips sans ergot, système déjà aperçu sur les premières cartes P55 du fabricant. Officiellement, Asus annonce une prise en charge de la mémoire DDR3 jusqu'à une fréquence de fonctionnement de 2200 MHz.

Niveau alimentation électrique, la carte fait appel à un nouveau design de VRM sous le nom d'Extreme Engine Digi+. Il s'agit de combiner les avantages des deux types de régulateurs de tension, analogique et numérique. Le but : offrir une meilleure dissipation thermique, une meilleure conductivité sans oublier une meilleure efficacité. Bref on croit Asus sur parole et outre ce détail qui intéressera les puristes, le résultat final à retenir est une chauffe réduite et une perte d'énergie moindre. On reste dans l'alimentation en évoquant une particularité intéressante de cette Rampage III Extreme : on trouve en effet deux connecteurs d'alimentations E-ATX à huit broches et deux connecteurs Molex. Ces deux derniers stabiliseront l'alimentation électrique des cartes graphiques alors que les connecteurs E-ATX visent à délivrer assez de courant au processeur.

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Niveau refroidissement, le couple chipset Intel X58 et southbridge Intel ICH10R, est comme souvent surmonté de radiateurs passifs. Ceux-ci sont reliés entre eux via un caloduc qui débouche sur un radiateur surplombants les composants de l'étage d'alimentation. Le logo « Republic of gamers » qui orne l'un des radiateurs s'illumine à la mise sous tension de la carte mère (il est possible de le débrancher ou de le désactiver dans le BIOS) alors qu'Asus livre un module additionnel qui consiste en un radiateur supplémentaire à fixer sur le northbridge. Celui-ci est doté d'un ventilateur pour un refroidissement actif. Reste à savoir s'il est réellement utile ?

Avec quatre ports PCI-Express 16x de seconde génération, la Rampage III Extreme fait l'impasse sur les composants nForce 200 que l'on retrouvait notamment sur la P6T7 WS SuperComputer. Du coup si les quatre emplacements PCI-Express sont utilisés avec des cartes graphiques, celles-ci se contenteront d'un câblage sur 8x. Avec deux cartes graphiques en Crossfire ou en SLI, on profite de 16x par carte graphique. Asus annonce une compatibilité SLI, 3-Way SLI et CrossfireX. En configuration 3-Way SLI, la première carte bénéficie d'un câblage 16x, et les deux autres fonctionnent en 8x.

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Pour compléter les quatre emplacements PCI-Express 16x, Asus propose un port PCI classique et un connecteur PCI-Express 4x. Bonne nouvelle : l'installation de deux cartes graphiques double slot en SLI ne condamnera pas le port PCI-Express 4x mais le classique connecteur PCI, moins indispensable ces derniers temps. En effet le SLI ou Crossfire s'effectue sur les connecteurs PCI-Express 1 et 3. Un choix inhabituel mais somme toute pas totalement mal venu puisqu'il permettra à des cartes graphiques s'échauffant particulièrement de... respirer !

Fonctions en plus : USB 3.0 et Serial-ATA 6 Gb/s

On le sait, les derniers chipsets Intel sont assez limités du côté de leurs fonctionnalités. Asus comble donc ces lacunes avec un choix de composants additionnels. Pour ce qui est du réseau, c'est un composant Intel Gigabit que nous retrouvons à l'œuvre alors que le Firewire, qu'Asus a choisi de conserver pour une raison qui nous échappe, incombe à une puce VIA. Parallèlement, et c'est probablement plus intéressant, on trouve un contrôleur NEC gérant l'USB 3.0 ainsi qu'un contrôleur Marvell assurant la prise en charge du Serial-ATA de troisième génération, alias Serial-ATA 6 Gb/s. A cet ensemble, s'ajoutent un contrôleur audio Realtek 8 canaux (ALC889) et une puce JMicron pour gérer des connecteurs Serial-ATA classiques supplémentaires. Le BIOS permet naturellement de désactiver une à une ses puces complémentaires, au cas où elles ne vous rendent pas service.

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Contrôleur NEC en charge de l'USB 3.0


Et Asus de rajouter des gadgets pour le moins inattendus... C'est ainsi que la Rampage III Extreme est livrée avec un circuit Bluetooth se connectant sur un brochage USB de la carte mère. Celui-ci est nativement reconnu par Windows 7, un bon point, et accompagné au besoin de la stack Bluetooth de Toshiba, une couche logicielle qui fait référence en la matière. Mais pourquoi Asus livre-t'il un module Bluetooth avec une carte mère conçue pour les joueurs ? Grande question... Sur le papier, le module Bluetooth est censé permettre de contrôler l'overclocking de sa carte mère depuis un téléphone portable compatible. Hélas la liste des terminaux supportés est courte : il faut disposer d'un téléphone Windows Mobile 6 avec une résolution de 480x800 ou un téléphone S60 troisième édition ou bien un terminal Android en révision 2.0 ou supérieure et l'iPhone d'Apple ne fait pas parti de cette liste (du moins pour le moment). Bref voilà un gadget bien... inutile à nos yeux !

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L'USB 3.0 vu par Windows 7


Des petits détails qui font la différence

Parmi les spécificités des cartes mères « Republic of Gamers » on retrouve la présence de deux boutons « Start » et « Reset » directement sur le sommet supérieur droit du PCB de la carte mère. Le premier permet de démarrer le système sans relier les câbles du boîtier, le second permet de faire un reset. Rétroéclairés, les boutons sont situés à côté de quatre interrupteurs manuels permettant... de couper un à un les slots PCI-Express 16x. Le but ? Permettre de désactiver rapidement une configuration multi-GPU sans forcément démonter les cartes une à une.

Aux côtés du Go Button, censé permettre le démarrage d'une carte mère avec de la mémoire récalcitrante, Asus propose toujours une série de connecteurs pour relier rapidement un multimètre au système afin d'obtenir une lecture externe des diverses valeurs de tension de la carte. Et Asus de proposer un cavalier LN2, permettant de ne pas attendre que le processeur soit chaud pour démarrer la carte mère (un problème ennuyeux lors d'un refroidissement extrême avec de l'azote liquide).

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La Rampage III Extreme est dotée, comme la Rampage II Extreme de deux BIOS. Le passage de l'un à l'autre peut se faire via l'un des logiciels Asus ou encore via un petit bouton situé sur le bord inférieur droit de la carte mère. La mise à jour des BIOS est simplifiée : il est possible de flasher le BIOS depuis une clé USB sans aucune interface graphique ni aucun composant installé sauf l'alimentation secteur. Pour ce faire, on branche la clé USB avec le bon fichier et l'on maintient le bouton « ROG Connect » pendant trois secondes. La mise à jour débute alors et une diode clignote pendant l'opération. Par ailleurs, Asus ajoute un bouton Q-Reset pour rapidement supprimer les informations ClearCMOS.

Une offre logicielle disparate mais un BIOS complet

Alors qu'on a pris l'habitude de trouver la fonctionnalité ExpressGate sur l'ensemble des cartes mères Asus, la Rampage III Extreme en est dépourvue. Un choix curieux mais défendable au vu de la cible. Rappelons que l'Express Gate est une sorte de mini OS Linux embarqué, opérationnel en une dizaine de secondes et permettant de se connecter à Internet, notamment. Pour le reste, on retrouve les logiciels Asus habituels avec PC Probe II pour surveiller les différents paramètres de son système via un ensemble de volets qui s'affichent, ou plutôt recouvrent, l'écran et AI Suite pour surveiller certains paramètres clés et contrôler la vitesse de rotation des ventilateurs... compatibles. Les deux logiciels pâtissent d'une interface assez peu réussie alors que la pépite est peut être à chercher du côté de TurboV.

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Les paramètres du système contrôlés depuis TurboV


TurboV est un logiciel permettant le contrôle direct de certains paramètres clés comme le coefficient multiplicateur du processeur ou encore la fréquence système de base. Le logiciel se présente avec une interface sympathique, une fois n'est pas coutume, et permet de sauvegarder des profils. De plus, il donne accès aux profils « Level-Up » d'Asus, qui permettent d'overclocker en un clic les processeurs Intel. Hélas, il faudra ici redémarrer le système. On retrouve également dans TurboV un contrôle fin des paramètres d'alimentation et une lecture de ces derniers.

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Asus Level-Up depuis Windows


Du côté du BIOS, Asus propose des fonctionnalités plus que complètes. On retrouve le réglage de la fréquence du bus système, le réglage de la fréquence du bus PCI-Express, le contrôle de la fréquence du lien QuickPath, ou encore naturellement la possibilité d'ajuster la fréquence mémoire via l'un des ratios pris en charge. Avec un coefficient multiplicateur réglable, Asus propose de faire grimper ce dernier à... 63x ! Les réglages mémoire sont déportés dans un écran séparés et restent fort complets et naturellement il est possible de jouer avec les valeurs d'alimentations des différents composants de la carte (processeur, mémoire, chipset, etc). A noter la possibilité de choisir la fréquence de fonctionnement de la partie « uncore » d'un Core i7 depuis le BIOS.

Quelques mots de connectique !

Avant de passer aux tests de performance, il nous faut évoquer la connectivité de cette carte mère de l'extrême. Sur le panneau arrière, on retrouve un port PS/2 , six connecteurs USB 2.0, une prise Firewire, un connecteur RJ45, un bouton Clear CMOS, un bouton ROG Connect, un bouton pour le Bluetooth et la fonction RC Bluetooth, deux connecteurs USB 3.0, une rampe audio de six connecteurs mini-jack, une sortie optique. A signaler un septième port USB 2.0 dédié au ROG Connect.

Côté connectique embarquée, Asus propose 8 connecteurs pour ventilateurs, dont un réservé au processeur. Et Asus de proposer trois connecteurs pour des sondes de température, certaines accompagnant la carte mère. Le fabricant voit large de ce côté-là... ce qui n'est pas le cas des connecteurs pour des choses peut être plus essentielles comme l'USB. Alors que la carte comporte un header FireWire, on trouve seulement deux headers USB. Ce nombre restreint aurait pu convenir si... le module Bluetooth n'occupait pas l'un des dits headers. Si l'on choisit d'utiliser le Bluetooth il nous reste un seul header... et encore si jamais vous avez craqué pour un module « OC Station », le rhéobus d'Asus conçu spécialement pour les cartes « Republic of Gamers », il ne vous reste alors plus aucun header USB... Impossible donc de relier les connecteurs USB présents en façade de votre boîtier. Un choix regrettable à notre sens.

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La connectique arrière de la Rampage III Extreme


Signalons pour être complet, la présence de nombreuses diodes sur le PCB de la Rampage III Extreme, des diodes visant à simplifier le diagnostic de panne ou à vous avertir des risques notamment en cas d'overclocking.
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Sans nous étendre dans d'interminables tests, nous avons choisi de confronter l'Asus Rampage III Extreme à une autre carte mère à base de chipset Intel X58, également très haut de gamme, la P6T7 WS SuperComputer. Revue des troupes :
  • Carte mère Asus P6T7 WS SuperComputer (BIOS 0607),
  • Intel Core i7 Extreme 975,
  • 6 Go Mémoire DDR3-2000 Corsair Dominator GT @1333,
  • NVIDIA GeForce GTX 285,
  • Intel X25-M 80 Go

  • Carte mère Asus Rampage III Extreme (0402),
  • Intel Core i7 Extreme 975,
  • 6 Go Mémoire DDR3-2000 Corsair Dominator GT @1333,
  • NVIDIA GeForce GTX 285,
  • Intel X25-M 80 Go
Sur ces plates-formes, nous avons procédé à nos tests de performance sous Windows 7 Edition Intégrale x64. Les pilotes utilisés étaient les derniers disponibles au moment du test à savoir les pilotes GeForce 197.13 WHQL. Nous vous présenterons quelques tests synthétiques de performance processeur avant de passer aux tests 3D.

3DMark Vantage - Test processeur

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Le classique test processeur de 3DMark Vantage, donne sa préférence à la P6T7 WS SuperComputer. Ici, les performances de la carte-mère SuperComputer sont 1,6% supérieures à la nouvelle Rampage III Extreme.

Cinebench 11.5

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Cinebench, qui utilise le moteur de rendu 3D de Cinema4D, donne d'une carte mère à l'autre des résultats pour le moins identiques qui ne prêtent guère à commentaire donc.

ScienceMark 2.0 - Primordia x64

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De son côté ScienceMark 2.0, confirme les résultats observés jusqu'à présent avec un très léger avantage pour le système à base de P6T7 WS SuperComputer. Qu'on se rassure toutefois, à configuration équivalente, la P6T7 WS SuperComputer n'est « que » 1,5% plus rapide que la Rampage III Extreme.

3DMark Vantage - Extreme

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Retour sous 3DMark avec un SLI de GeForce GTX 285. Ici, nous cherchons à mettre en avant l'impact sur les performances des puces nForce 200 de NVIDIA présentes sur la carte mère P6T7 WS SuperComputer et absentes de la Rampage III Extreme. Petite surprise ici, ce n'est pas la P6T7 WS SuperComputer qui est en tête... mais la Rampage III Extreme ! Les performances 3D de la petite dernière d'Asus sont 2% supérieures aux performances de la P6T7 WS SuperComputer en usage 3D intensif.

Crysis Warhead - AA 4x

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On termine avec Crysis Warhead, ici exécuté en mode DirectX 10 dans sa mouture 64 bits avec les options de filtrage. Une configuration donc... assez extrême ce qui tombe plutôt bien pour notre SLI de GeForce GTX 285. Côté performances, la Rampage III Extreme est devant la P6T7 WS SuperComputer avec des performances 2 à 2,5% supérieures selon les résolutions. De fait les composants nForce 200 n'améliorent donc pas vraiment les performances : c'est même le contraire, la faute aux temps de latence qu'ils induisent.

Overclocking

Vous l'aurez compris, l'overclocking est une des fonctionnalités majeures de cette Rampage III Extreme. Bien que celle-ci dispose de certaines fonctionnalités pour faciliter les overclocking les plus extrêmes à base d'azote liquide, nous nous sommes contenté d'un overclocking traditionnel en air-cooling. Pour cela, nous avons recours à notre Core i7 975 Extreme Edition avec pour système de refroidissement, un ventirad Noctua NH-U12P SE2. Nous avons sagement commencé par un overclocking contrôlé depuis le logiciel TurboV en activant successivement les modes Crazy 3,75 GHz et 4,2 GHz. L'overclocking automatique s'est déroulé dans les deux cas sans aucun souci majeur et de manière totalement transparente, une fois l'ordinateur redémarré.

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Pour aller au-delà des 4,2 GHz, nous avons du mettre les mains dans le cambouis en nous intéressant aux paramètres du BIOS. Pour atteindre les 4,4 GHz nous avons du augmenter la tension d'alimentation du processeur histoire d'obtenir un système stable. Viser les 4,5 GHz fut un peu plus compliqué mais tout de même à notre portée relativement facilement. En un tournemain, nous avons donc pu faire passer la fréquence de fonctionnement de notre processeur Core i7 de 3,33 GHz à 4,5 GHz soit un overclocking de 33%, à peu près.

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Overclocking réussi à 4,5 GHz


Conclusion

Résolument haut de gamme, assurément complète, la Rampage III Extreme a de sérieux atouts pour séduire les joueurs, utilisateurs exigeants et autres amateurs d'overclocking. Basée sur un chipset Intel X58, la solution la plus haut de gamme du moment, la carte accepte les processeurs Intel Core i7 les plus extrêmes et ajoute aux fonctionnalités Intel la prise en charge de l'interface USB 3.0 ou encore la gestion native du Serial-ATA 6 Gb/s. Deux ajouts qui sont naturellement les bienvenus alors que la carte propose quatre emplacements PCI-Express 16x pour des cartes graphiques.

Respirant la qualité, avec un design qui ne supporte guère de critiques, la carte est ce que nos amis anglo-saxons qualifierait de « no brainer ». L'installation est simple, sans souci, alors que les fonctionnalités d'overclocking notamment sont extrêmement complètes. Car c'est l'un des points forts de cette Rampage III Extreme qui a acceptée sans broncher de faire tourner l'un de nos processeurs à 4,5 GHz en air cooling de manière parfaitement stable et sans bidouille déraisonnable.

En contrepartie de ces performances assez convaincantes, la carte pêche sur certains points : le nombre de headers USB est bien trop faible et surtout vite condamnés empéchant de relier les ports USB en façade d'un boîtier. L'inclusion du Bluetooth laisse relativement perplexe car il s'agit d'un véritable gadget alors que l'absence de nForce 200 prive la carte de compatibilité Quad-SLI. A 359 euros TTC, prix public conseillé par Asus, ces quelques défauts sont tout de même fort regrettables ! Mais pour le reste... elle a définitivement tout d'une grande !

Asus Rampage III Extreme

6

Les plus

  • Design réussi
  • Aptitudes en overclocking
  • Prise en charge USB 3.0, SATA 6 Gb/s

Les moins

  • Module Bluetooth inutile ?
  • Pas de nForce 200 ni de Quad-SLI
  • Trop peu de headers USB
  • Un seul RJ45

0

Performances8

Fonctionnalités8

Fiabilité9

Julien Jay
Par Julien Jay

Passionné d'informatique depuis mon premier Amstrad 3086 XT et son processeur à 8 MHz, j'officie sur Clubic.com depuis ses presque débuts. Si je n'ai rien oublié d'Eternam, de MS-DOS 3.30 et de l'ineffable Aigle d'Or sur TO7, je reste fasciné par les évolutions constantes en matière de high-tech. Bercé par le hardware pur et dur, gourou ès carte graphique et CPU, je n'en garde pas moins un intérêt non feint pour les produits finis, fussent-ils logiciels. Rédacteur en chef pour la partie magazine de Clubic, je fais régner la terreur au sein de la rédaction ce qui m'a valu quelques surnoms sympathiques comme Judge Dredd ou Palpatine (les bons jours). Mon environnement de travail principal reste Windows même si je lorgne souvent du côté de Mac OS X.

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