Muni d'une connectivité Ethernet Gigabit, le Wi-Fi N étant quant à lui optionnel, il est résolument tourné vers Internet en offrant, en plus de son navigateur Internet reposant sur WebKit, l'accès à de multiples services en ligne tels que YouTube, Megavideo, GrooveShark, Last FM, Picasa, Flickr, Google Talk ou encore Facebook.
Il lit donc une grande variété de formats, depuis Internet ou le réseau local, mais aussi depuis un emplacement pour disque dur Serial ATA au format 3,5 pouces, son lecteur de carte mémoire SDHC (mais pas SDXC) ou un périphérique de stockage externe USB 3.0 (y compris formatés en NTFS ou HFS+). Il ne lui manque guère qu'un lecteur de Blu-ray pour être parfaitement exhaustif.
Sa puce Realtek RTL1185, épaulée par 512 Mo de mémoire vive DDR3, prend donc en charge les formats les plus modernes, jusqu'aux copies de sauvegarde ISO de Blu-ray (vraisemblablement sans les menus, faut de mention du Java), en passant naturellement par le MKV. Il décode jusqu'au Dolby TrueHD, mais se contente de transmettre à un décodeur externe le DTS HD Master Audio, bien qu'il décode le DTS.
Une interface soignée
Et pour ne rien gâcher, alors que de nombreux fabricants apportent assez peu d'attention à l'interface pour ne même pas la mentionner, celle du Xtreamer s'inspire de celle de XBMC, une référence du genre, avec quelques touches de Mac OS X.
On retrouve enfin des sorties HDMI, audio numérique coaxiale et optique, et analogiques composite, composante et RCA.
Seules inconnues : le prix et la date de lancement du « Xtreamer Prodigy ».