Coup de génie pour certains, mauvais goût pour d'autres, quoi qu'il en soit, la dernière tentative de marketing de la SNCF n'est pas passée inaperçue. En lançant 28max.com, les développeurs Web se sont tout simplement inspirés des sites pornographiques populaires tels que YouPorn. De quoi créer la polémique.
Dans la première version mise en ligne, le site en question présentait une grille de vidéos traditionnelles sur fond rose fuchsia et noir. Des vignettes floutées laissent deviner des filles, seules ou en groupe... Le Figaro, qui rapporte l'anecdote, explique que la page contenait quelques textes ambigus du type : « Elles expérimentent ensemble de nouvelles sensations », « Ces mecs profitent du show aux premières loges » ou encore « Mais jusqu'où ira-t-elle pour seulement 10 euros? ». Bien entendu, il s'agissait de liens promotionnels pointant vers le site voyages-sncf.com.
Les associations Osez le féminisme et Les Chiennes de garde ont décidé de porter plainte contre la société ferroviaire auprès du Jury de déontologie publicitaire, laquelle dépend de l'ARPP, l'autorité de régulation professionnelle de la publicité. Avec la première version de 28max.com, la SNCF était accusée d'avoir « contrevenu à la dignité humaine et à la dignité des femmes ».
A l'heure où nous écrivons ces lignes, les développeurs Web ont repris plusieurs éléments du site en question en ôtant les éléments les plus suspects et en affichant plus clairement son appartenance à la SNCF.