Depuis 17h, heure française, les serveurs utilisés par Facebook mais aussi WhatsApp et Instagram, filiales du géant californien, sont affectés par des pannes à grande échelle observées chez de nombreux utilisateurs en Europe, en Amérique du Sud et aux Etats-Unis. L'Asie est également concernée, apprend-on des relevés du site Downdetector, spécialisé dans le recensement des pannes de serveurs.
Comme le rappelle BMFTV, les utilisateurs des différents services de Facebook, ainsi que de la plateforme sociale en elle-même, sont régulièrement touchés par des difficultés de connexion ou des problèmes de navigation liés aux faiblesses occasionnelles, et souvent régionales, des serveurs. La panne qui affecte depuis quelques heures Facebook, WhatsApp, Instagram, ainsi que Messenger, semble pourtant d'une toute autre envergure.
L'Angleterre, l'Allemagne et les États-Unis touchés en premier lieu
Sur Downdetector, une carte mondiale mise à jour en temps réel permet d'identifier les zones les plus sujettes aux pannes de serveurs. On observe ainsi que les problèmes de connexion rencontrés sur Facebook et ses services se centralisent pour l'essentiel aux Etats-Unis (les grands pôles urbains de New-York, Washington, San Francisco et Los Angeles sont ainsi particulièrement touchés), mais également en Europe (Angleterre, Allemagne, République-Tchèque et Pays-Bas, notamment), ainsi qu'en Amérique du Sud et Centrale (Mexique, Pérou, Brésil).Dans une moindre mesure, et à l'heure où nous rédigeons ces lignes, l'Asie du Sud-Est, l'Inde et l'Australie sont aussi concernés. En France, les difficultés rencontrées par les utilisateurs semblent se concentrer sur la région parisienne.
Sur Twitter, Facebook France assure qu'il ne s'agit pas d'une attaque DDoS
Quelques heures après le début de l'incident, Facebook France a indiqué sur Twitter avoir connaissance de « difficultés actuellement rencontrées par certains utilisateurs » pour accéder à leur « famille d'applications ».L'antenne française de la firme a par ailleurs assuré travailler à « résoudre le problème au plus vite », avant d'expliquer, au travers d'un second tweet publié plus tard dans la soirée, qu'il ne s'agissait pas d'une attaque par déni de service (DDoS). Pour l'heure, Facebook n'exclut toutefois pas qu'il puisse s'agir d'un autre type d'attaque informatique.
Nous travaillons à résoudre le problème le plus rapidement possible, mais nous confirmons qu'il ne s'agit pas d'une attaque DDoS.
— Facebook France (@FacebookFR) 13 mars 2019