Si l'affaire du WiFi « sniffé » par les Google Cars est loin d'être terminée aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, la pratique qualifiée d' « accidentelle » par la firme de Moutain View pourrait bientôt être de l'histoire ancienne.
L'Information Commissioner Office (ICO), l'organisme britannique chargé de définir le degré de violation de la vie privée entraîné par la récupération des données par les fameuses voitures, vient en effet de trancher en faveur de Google.
« Sur la base des échantillons que nous avons recueillis, nous estimons qu'il est peu probable que Google ait saisi d'importantes quantités de données à caractère personnel » a déclaré un porte-parole de l'ICO, après une visite dans les locaux de l'entreprise. « Il n'y a également aucune preuve que les données saisies par Google puissent causer un préjudice individuel. Néanmoins, l'entreprise a eu tort de recueillir ces informations. »
Mais si l'ICO minimise l'impact de cette récupération de données qui fait débat depuis déjà deux mois, elle ne remet pas en question le fait que Google a bel et bien fait une erreur en aspirant les données WiFi à l'aide de ses voitures déployées dans le cadre de Street View.
Google peut donc souffler concernant son sort au Royaume-Uni mais la firme n'est pas pour autant sortie d'affaire puisque des enquêtes sont encore en cours en France, en Allemagne ou encore aux USA. Les Google Cars, quant à elles, sont d'ores et déjà reparties sillonner les routes de plusieurs pays.