Twitter a annoncé une mise à jour de ses règles concernant les propos blessants ou injurieux. À compter d'aujourd'hui, tous les tweets à caractère haineux ciblant un groupe de personnes en raison de leur âge, leur maladie ou leur handicap seront retirés immédiatement après leur signalement.
Les messages discriminatoires n'ont pas leur place sur Twitter, et le réseau social entend se montrer plus sévère pour protéger ses utilisateurs. Sur son blog, l'entreprise a fait le point sur la dernière mise à jour de sa politique de lutte contre les posts haineux.
Un traitement identique à celui concernant les messages contre les groupes religieux
Après le renforcement de la modération concernant les messages visant les groupes religieux, la firme a étendu ces mesures à d'autres propos. Désormais, les tweets portant atteinte à un groupe d'individus en visant leur âge, leur maladie ou leur handicap feront également l'objet d'une suppression, dès qu'ils auront été signalés.Pour expliquer plus clairement ces nouvelles dispositions, Twitter donne des exemples de messages qui enfreignent indubitablement le règlement (attention, les termes employés peuvent choquer) :
« Tous les *groupe d'âge* sont des sangsues et ne méritent aucun soutien de notre part ».
« Les personnes atteintes de *maladie* sont des rats qui contaminent tout le monde autour d'elles ».
« Les individus souffrant de *handicap* sont des sous-hommes et ne devraient pas être vus en public ».
Des employés mieux formés
Le réseau social précise toutefois que les utilisateurs ayant publié des tweets de ce type avant ce changement ne verront pas leur compte suspendu. En revanche, les posts en question subiront le même sort que les autres.L'entreprise ajoute avoir mis au point un parcours de formation plus long et plus approfondi en interne, afin que ses équipes soient en mesure d'appliquer les règles « de façon équitable et cohérente ».
De plus, elle affirme travailler avec un groupe d'experts indépendants, dans le but de traiter de façon appropriée les propos blessants concernant des « catégories plus complexes, telles que la race, l'origine ethnique ou la nationalité ». Elle espère ainsi prendre de meilleures décisions, en tenant notamment compte du « contexte régional et historique ».
Source : Twitter