Annoncé il y a quelques semaines, The Foundation est le premier des deux DLC qui ont à charge de conclure l'époustouflante aventure qu'est Control.
Les mystères sont encore nombreux à élucider entre les murs mouvants de l'Ancienne Maison. Mais ne comptez pas trop sur The Foundation pour vous en fournir toutes les clés.
Le Plan Astral se fait la malle
La propagation du Hiss contenue, c'est à un autre menu problème qu'est confrontée l'Ancienne Maison. Le Plan Astral, lieu d'opération du mystérieux Comité, est gentiment en train de se fondre dans le monde réel. À la charge de la Directrice de régler le souci, sous peine de faire du monde entier un endroit aussi instable que le siège du Bureau Fédéral du Contrôle. Le Comité a une mission très spéciale à nous confier : empêcher la chute du Plan Astral. Rien que ça.
Vous n'avez rien compris au paragraphe ci-dessus ? Imaginez ma peine à tenter de résumer l'intrigue à tiroir de Control. Tout ce qu'il faut finalement retenir avant de se lancer dans The Foundation, c'est que la situation craint, et qu'un tout nouveau pan de l'Ancienne Maison va s'ouvrir à nous pour tenter de mettre des rustines sur cette fuite en provenance d'une autre réalité. De quoi en apprendre davantage sur ce fameux Comité, qui semble dicter nos faits et gestes depuis le début de l'affaire.
Direction les fondations de l'Ancienne Maison donc. Un lieu aussi lugubre qu'inhospitalier, dont nous ne sommes pourtant pas les premiers à fouler le sable rouge. Comme son nom l'indique, c'est ici que tout a commencé. Et les pionniers ont laissé derrière eux de nombreux indices, rapports, cassettes audio et autres collectibles que la communauté se fera un vrai plaisir de décortiquer pour tenter de résoudre certains des plus gros mystères de Control.
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4 à 5 heures de jeu supplémentaires
The Foundation, c'est la promesse de 4 à 5 heures de jeu supplémentaires. La nouvelle aire de l'Ancienne Maison est plutôt vaste, et surtout visuellement très inspirée. Remedy livre ici quelques panoramas à vous en laisser bouche-bée, et parvient à esquiver trop de redite sur une aventure nécessairement plus courte que le jeu original.Sur sa feuille de route, Remedy tente aussi d'appâter le chaland en remuant la carotte d'un nouveau pouvoir pour Jesse, ainsi que d'une nouvelle forme pour l'Arme de Service. Des promesses à moitié tenues, il faut bien l'avouer.
Dans les faits, Façonnement tient plus du gimmick que d'une réelle nouveauté. Très orienté plates-formes, The Foundation vous demandera sans cesse d'utiliser votre nouveau pouvoir pour créer des ponts vous permettant d'escalader les édifices se dressant devant vous. Ses applications guerrières sont limitées — mais néanmoins très puissantes. Quant à la nouvelle forme de l'Arme de service, elle n'a pratiquement aucune autre utilité que de débloquer certains passages.
Notons d'ailleurs que ce premier DLC est plutôt sage en termes de combats. Excepté un passage particulièrement corsé pour calmer un Objet Altéré, on roule assez facilement sur ses antagonistes. Et notamment sur ce boss de fin qui fera bâiller quiconque s'est déjà aventuré dans les Expéditions.
Control compatible avec le DLSS 2.0
Véritable vitrine pour le ray tracing, Control est aussi l'un des premiers jeux à bénéficier de la nouvelle version du DLSS de NVIDIA.
Pour rappel, cette technologie de super sampling permet de modérer l'impact du ray tracing sur les performances en abaissant la résolution de rendu du jeu puis en l'upscalant proprement vers la résolution native de l'écran.
Pour avoir testé Control avec la première version du DLSS, je constate que cette nouvelle mouture est bien plus aboutie. Le rendu est extrêmement précis, et les textures baveuses d'il y a 7 mois sont aujourd'hui parfaitement nettes. Équipé, d'une GeForce RTX 2070, en 1440p, j'ai pu parcourir The Foundation à entre 45 et 60 images par seconde avec tous les paramètres graphiques au maximum, et le ray tracing activé.
Control : The Foundation, l'avis de Clubic
Très attendu par ceux que Control avait conquis, The Foundation est de ces DLC un peu paresseux que l'on aime malgré tout.Soyons honnêtes : les nouveautés sont illusoires, et le seul véritable plaisir à tirer de The Foundation est de découvrir une nouvelle partie de l'Ancienne Maison. Ce volet du contrat est bel et bien rempli. Les fondations sont magnifiques, et le scénario imaginé par Remedy s'intègre à merveille au reste de l'histoire alambiquée de Control.
Mais on en attendait plus de la part du studio finlandais. Surtout lorsque l'on sait à quel genre de révélations nous prépare le second DLC, censé opérer la délicate jonction entre Control et un certain... Alan Wake.
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