Spécialisée dans le lancement de petits satellites, la société Virgin Orbit s'est alliée avec douze universités polonaises et l'entreprise SatRevolution pour partir à la conquête de Mars. L'objectif : y envoyer des nanosatellites au travers de trois missions, dont la première débuterait dès 2022.
Douze universités polonaises, un fabricant de satellites nommé SatRevolution et l'entreprise américaine Virgin Orbit, filiale de Virgin Group fondé par Richard Branson, ont conclu un partenariat articulé autour d'un nouveau consortium créé pour l'occasion. Avec, comme objectif commun, la mise en place de trois missions commerciales en direction de Mars, ce qui constituerait alors une première dans notre histoire spatiale.
Les nanosatellites en première ligne
Car jusque-là, aucune entreprise privée n'a encore envoyé de satellites ou engins spatiaux sur la planète rouge sans l'aide ou la participation d'agence gouvernementale, comme la NASA, à titre d'exemple.Ici, l'idée est de se servir du lanceur LaucheurOne de Virgin Orbit, qui a d'ailleurs conclu avec succès son premier « drop test » en juillet dernier, pour déployer des engins type CubSats, un format de nanosatellites.
Ces derniers ont par exemple été utilisés à titre expérimental par la NASA à l'occasion de la mission InSight, en novembre 2018, pour faire office de relais de télécommunications entre la Terre et la sonde spatiale lors de sa descente sur la surface de Mars. « Malgré leur poids, ils peuvent être utilisés pour un large éventail d'études scientifiques », affirme le communiqué de presse publié sur le site de Virgin Orbit.
Le regard tourné vers 2022
Et de préciser leurs objectifs finaux : « Collecter des images de Mars et de sa lune Phobos, analyser l'atmosphère martienne et même rechercher des réservoirs d'eau souterrains ».Le trio se donne une première échéance fixée à 2022 pour boucler sa première mission, qui pourrait ainsi entrer dans les annales en cas de succès.
Source : The Verge