A défaut de pouvoir encore « renifler » les réseaux Wi-Fi, les voitures de Google dédiées à Street View - on ne dit plus Google Car désormais, le terme étant lié aux voitures autonomes - peuvent désormais s'intéresser à la pollution. En partenariat avec Aclima, une start-up basée à San Francisco, Google a ainsi équipé trois de ses véhicules il y a quelques mois, et a réalisé une première série de tests dans les rues de Denvers.
Les voitures ont été équipées de différents capteurs permettant la mesure de neuf polluants différents potentiellement présents dans l'air. Le projet inclut d'autres organismes, dont l'Environmental Defense Fund, et le Lawrence Berkeley National Lab qui se chargent d'analyser les résultats.
La prochaine ville-test se trouve être à proximité du fief de Google, puisqu'il s'agit de San Francisco. Mais ce n'est qu'un début, puisque l'entreprise et ses partenaires espèrent équiper toutes les voitures de Street View à travers le monde, pour ne plus se contenter de cartographier et photographier les rues, et donner des indications concernant la pollution dans les villes. Reste que de nombreuses limites et contraintes se dressent encore devant des résultats fiables et concluants, à commencer par le fait que la mesure ne peut pas être proposée en temps réel, et doit tenir compte de certains éléments météorologiques comme le vent, la température ou l'humidité.